Paris : Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi après-midi devant l'Assemblée nationale pour protester contre l'accueil, le même jour, d'une délégation du Polisario au sein de l'institution représentative du peuple français, à l'occasion d'une rencontre sur le Sahara.
Les manifestants, venus de toutes les régions d'Ile-de-France, ont brandi le drapeau marocain et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Le Polisario à l'Assemblée nationale : la sécurité et la stabilité du Maghreb en danger" ou "les tribus sahraouies expriment leur indignation et protestent contre la réception à l'Assemblée nationale d'un groupe de tortionnaires du pseudo Polisario".
Dénonçant vigoureusement cette rencontre initiée par des députés du Parti communiste français (PCF) et des Verts, les manifestants ont protesté contre l'exclusion de la partie marocaine des débats.
Dans une déclaration à la presse, Mme Latifa Benari, ressortissante algérienne, présidente de l'Association "L'ange Bleu", s'est dite choquée de voir les Marocains exclus de cette rencontre, qui porte sur le Sahara, une question qui concerne aussi bien les Algériens, le Polisario que les Marocains.
"Il est inconcevable et inadmissible que les organisateurs de cette rencontre donnent la parole aux seuls représentants du Polisario, en empêchant les Marocains de participer au débat", a-t-elle déploré, relevant que cette rencontre "non équitable et d'aucune efficacité", ne prône ni la paix ni la stabilité dans la région, dans la mesure où "on a déjà mis un obstacle au dialogue".
"A l'occasion de cette rencontre, j'ai presque honte. Je suis triste et très gêné de voir certains représentants du peuple français, qui se proclament comme défenseurs de la justice, de l'égalité et de la liberté, présenter une pièce de théâtre dépassée car datant d'une époque révolue : la guerre froide", a déploré, pour sa part, Mohamed Mraizika, enseignant chercheur et consultant en sciences sociales et en droit international humanitaire.
"Présenter une telle pièce dans une enceinte parlementaire nationale est une mascarade et une provocation inadmissibles", a-t-il souligné, ajoutant que les organisateurs de ce "non événement" ne font que jeter de l'huile sur le feu et mettre en danger toute une région qui a besoin aujourd'hui plus que jamais de stabilité, de coopération et de paix.
MAP
Les manifestants, venus de toutes les régions d'Ile-de-France, ont brandi le drapeau marocain et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Le Polisario à l'Assemblée nationale : la sécurité et la stabilité du Maghreb en danger" ou "les tribus sahraouies expriment leur indignation et protestent contre la réception à l'Assemblée nationale d'un groupe de tortionnaires du pseudo Polisario".
Dénonçant vigoureusement cette rencontre initiée par des députés du Parti communiste français (PCF) et des Verts, les manifestants ont protesté contre l'exclusion de la partie marocaine des débats.
Dans une déclaration à la presse, Mme Latifa Benari, ressortissante algérienne, présidente de l'Association "L'ange Bleu", s'est dite choquée de voir les Marocains exclus de cette rencontre, qui porte sur le Sahara, une question qui concerne aussi bien les Algériens, le Polisario que les Marocains.
"Il est inconcevable et inadmissible que les organisateurs de cette rencontre donnent la parole aux seuls représentants du Polisario, en empêchant les Marocains de participer au débat", a-t-elle déploré, relevant que cette rencontre "non équitable et d'aucune efficacité", ne prône ni la paix ni la stabilité dans la région, dans la mesure où "on a déjà mis un obstacle au dialogue".
"A l'occasion de cette rencontre, j'ai presque honte. Je suis triste et très gêné de voir certains représentants du peuple français, qui se proclament comme défenseurs de la justice, de l'égalité et de la liberté, présenter une pièce de théâtre dépassée car datant d'une époque révolue : la guerre froide", a déploré, pour sa part, Mohamed Mraizika, enseignant chercheur et consultant en sciences sociales et en droit international humanitaire.
"Présenter une telle pièce dans une enceinte parlementaire nationale est une mascarade et une provocation inadmissibles", a-t-il souligné, ajoutant que les organisateurs de ce "non événement" ne font que jeter de l'huile sur le feu et mettre en danger toute une région qui a besoin aujourd'hui plus que jamais de stabilité, de coopération et de paix.
MAP
Commentaire