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Quatre cadres d’Air Algérie devant la justice

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  • Quatre cadres d’Air Algérie devant la justice

    L’affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et éclaboussé la compagnie de transport aérien Air Algérie sera examinée en ce début de semaine par le tribunal correctionnel d’El Harrach. A la barre, quatre prévenus, l’ancien directeur technique, Rachid Akrour, en détention provisoire, ainsi que trois ex-sous-directeurs d’approvisionnement et le représentant de la société américaine ASA, placés sous contrôle judiciaire

    Il s’agit en fait de deux contrats, l’un passé en 1997, et l’autre en 2004, pour l’acquisition de pièces de rechange, dont certaines étaient usagées. Pour la défense, l’ex-directeur technique « était le premier à demander la suspension des relations commerciales avec le fournisseur américain ASA pour non-respect des clauses du contrat ». Pour elle, il n’y a dans le dossier « ni détournement, ni dissipation, ce qui le classe dans le volet strictement commercial ». Pour les avocats, cette affaire « cache un règlement de comptes », d’autant que Rachid Akrour « devait être nommé en janvier 2008 » à la tête de la filiale Air Algérie Technique

    « Cette nomination n’a pas été du goût de certains clans au sein de la compagnie, ceux-là mêmes qui ont mis en branle la plainte et qui ont mal vu le fait qu’il se soit opposé à la signature d’un contrat d’approvisionnement avec un fournisseur américain. Il a même réussi à faire intégrer la compagnie dans le pool d’Air France, pour l’approvisionnement rapide en pièces de rechange et sans intermédiaires », expliquent les avocats. Mieux encore, ils révèlent que M. Akrour s’est énergiquement opposé, et par écrit, à la vente des Boeing 767 à un certain Rosenberg, qui devait par la suite les affréter à Air Algérie
    « Il a exprimé son refus de cautionner une telle opération, estimant que les appareils en question étaient en bon état et qu’ils pouvaient être utilisés par la compagnie au lieu que celle-ci ne recourt à l’affrètement. Mais l’opération a été malgré son avis engagée », souligne la défense, ajoutant que de telles positions « causent nécessairement des dommages ». Revenant à l’objet de la plainte, la défense précise que le premier contrat d’approvisionnement en pièces de rechange, signé en 1997 pour un montant de 1,2 million de dollars US, avait une durée de validité de 5 ans. « L’opération de 2004 n’est qu’une régularisation d’un bon de commande établi en 2001 Si la direction technique n’avait pas payé, le fournisseur aurait procédé à la saisie des appareils de la compagnie. »
    Le bonheur n’est pas un gros diamant, c’est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées

  • #2
    Ah je me rappelle de cette histoire.
    J'espère qu'ils prendront au moins 15 ans de prison ferme ces voleurs !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      C'est bien de punir et le plus séverement possible ces bandits mais où est le pdg et le reste des responsables ?

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      • #4
        Moha

        Et la compagnie, elle y passe quand devant la justice?

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        • #5
          l'encien pdg a decédé l'été passé donc il ne sera pas punit.
          Le bonheur n’est pas un gros diamant, c’est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées

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