À La Verpillière, petite commune de l'Isère de 6.704 habitants,
la piscine est au centre de querelles politiciennes. Le maire, Patrick Margier (sans étiquette), élu dès le premier tour en mars dernier face au sortant en place depuis 19 ans, a décidé d'accorder un créneau exclusivement aux femmes.
Lundi dernier, aux horaires où la piscine municipale est habituellement fermée,
une cinquantaine de femmes ont pu bénéficier de deux heures de baignade sous la surveillance de maîtres-nageurs femmes venues spécialement pour l'occasion, le bassin étant habituellement surveillé par des hommes.
Une initiative qui n'est pas du goût d'un élu de l'opposition. Antoine Rodriguez,
l'ancien conseiller aux sports de la précédente mandature, a dénoncé, mercredi dans le quotidien le Dauphiné libéré , l'occupation d'un lieu laïc à des fins religieuses.
"C'est de la discrimination et de la ségrégation", tempête l'élu UMP. "Quand nous étions à la mairie, nous avions reçu des demandes en ce sens émanant de la communauté turque. Demandes auxquelles nous n'avions pas donné suite. La piscine étant un bâtiment public, ouvert à tout le monde. Un lieu laïc", assure le conseiller municipal d'opposition.
Le centre social à l'origine du projet balaye ces critiques, expliquant que "la séance s'adressait à toutes les Vulpilliennes" et aux adhérents du centre social des communes voisines. "Nous avons accueilli des adolescentes, des jeunes femmes mais aussi des mamans ou encore des mamies.
Certaines n'étaient jamais venues à la piscine par pudeur, par gêne du regard des hommes", explique une animatrice du centre qui se réjouit de ce succès.
"Pour moi, il s'agit d'un processus d'intégration", se justifie le maire qui joue la prudence et ne parle que "d'un essai".
La sortie polémique à la piscine sera débattue lors du prochain conseil municipal, le 26 juin.
Source:Le point.
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la piscine est au centre de querelles politiciennes. Le maire, Patrick Margier (sans étiquette), élu dès le premier tour en mars dernier face au sortant en place depuis 19 ans, a décidé d'accorder un créneau exclusivement aux femmes.
Lundi dernier, aux horaires où la piscine municipale est habituellement fermée,
une cinquantaine de femmes ont pu bénéficier de deux heures de baignade sous la surveillance de maîtres-nageurs femmes venues spécialement pour l'occasion, le bassin étant habituellement surveillé par des hommes.
Une initiative qui n'est pas du goût d'un élu de l'opposition. Antoine Rodriguez,
l'ancien conseiller aux sports de la précédente mandature, a dénoncé, mercredi dans le quotidien le Dauphiné libéré , l'occupation d'un lieu laïc à des fins religieuses.
"C'est de la discrimination et de la ségrégation", tempête l'élu UMP. "Quand nous étions à la mairie, nous avions reçu des demandes en ce sens émanant de la communauté turque. Demandes auxquelles nous n'avions pas donné suite. La piscine étant un bâtiment public, ouvert à tout le monde. Un lieu laïc", assure le conseiller municipal d'opposition.
Le centre social à l'origine du projet balaye ces critiques, expliquant que "la séance s'adressait à toutes les Vulpilliennes" et aux adhérents du centre social des communes voisines. "Nous avons accueilli des adolescentes, des jeunes femmes mais aussi des mamans ou encore des mamies.
Certaines n'étaient jamais venues à la piscine par pudeur, par gêne du regard des hommes", explique une animatrice du centre qui se réjouit de ce succès.
"Pour moi, il s'agit d'un processus d'intégration", se justifie le maire qui joue la prudence et ne parle que "d'un essai".
La sortie polémique à la piscine sera débattue lors du prochain conseil municipal, le 26 juin.
Source:Le point.
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