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La Turquie bat la Croatie et vole en demi-finale
La Turquie a battu, vendredi soir à Vienne, la Croatie aux tirs au but (0-0 1-1) après avoir égalisé à la 121e minute dans les arrêts de jeu des prolongations. L'équipe de Fatih Terim affronte mercredi l'Allemagne en demi-finale.
C'est un évènement inédit dans toute l'histoire de la Turquie! Elle va disputer sa première demi-finale d'un championnat d'Europe. La Turquie va affronter la Mannschaft, mercredi à Bâle.
Pourtant dans le stade Ernst-Happel de Vienne, plein à craquer, le match de la soirée a débuté de fort mauvaise manière. Tout laissait penser en effet que la partie, ennuyeuse et sans relief, allait se conclure sur un 0-0.
C'est alors que dans les deux dernières minutes des prolongations, le cour du match a évolué de manière inattendue.
Tout d'abord, Klasnic a marqué sur un centre de Modric qui a profité d'une mauvaise sortie de gardien turque Rüstü (119e). A ce moment de la partie, on pensait que les jeux étaient faits.
Mais une fois encore, les Turcs ont su réagir et Sentürk a égalisé dans la foulée (122e) alors que la Croatie pensait déjà à ses retrouvailles avec l'Allemagne.
Deux coups de théâtre
Les Croates ont fini par craquer lors des tirs au but. Modric et Rakitic ne cadraient pas leur tir, alors que Petric a vu son essai repoussé par Rüstü, qui fêtait ainsi dignement sa 117e sélection. La Turquie, comme contre la Suisse et la République tchèque, a réussi un retournement de situation assez fou.
Les deux coups de théâtre de la fin des prolongations ont mis un peu de baume sur le coeur des spectateurs neutres, pas gâtés jusqu'à la 119e. Mais le scénario incroyable des dernières minutes a permis de finir sur une bonne note.
Sur le papier, ce deuxième quart de finale semblait a priori le moins alléchant du lot. En tous les cas, il a souffert de la comparaison avec le spectaculaire Allemagne - Portugal de la veille.
Deux tirs cadrés en 45 minutes
Sous l'impulsion de Tuncay et Hamit Altintop, les Turcs ont pris un meilleur départ, profitant de la nervosité initiale des Croates, qui ont perdu très rapidement le ballon.
Après un quart d'heure, le jeu s'est équilibré. Les hommes de Bilic se sont procurés la première occasion nette, au terme d'un joli mouvement conclu par Olic, dont la reprise consécutive à un caviar de Modric s'est écrasé sur la transversale (19e).
Le jeu a baissé de plusieurs tons dès la demi-heure, peut-être à cause de la chaleur (28 degrés au coup d'envoi). A signaler, néanmoins, le tir puissant de Topal qui est passé de peu à côté des buts croates (38e).
Le bilan après 45 minutes marquées par un tir cadré de chaque côté était plutôt décevant entre deux équipes pas trop à l'aise.
Domination stérile
La deuxième mi-temps a appartenu aux Croates. Mais leur domination ne s'est pas concrétisée par des buts. Olic a manqué deux ou trois demi-occasions, alors que le vétéran Rüstü a sauvé la mise sur un coup franc «beckhamien» de Srna (84e).
Côté turc, la production offensive s'est résumé à presque rien. Pletikosa était réduit au chômage technique. Au fil des minutes, le spectre du 0-0 et des tirs au but se précisait. Mais cela ne tempérait pas l'enthousiasme des supporters croates, venus en nombre nettement supérieur à leurs homologues turcs.
swissinfo/TSR avec les agences
La Turquie a battu, vendredi soir à Vienne, la Croatie aux tirs au but (0-0 1-1) après avoir égalisé à la 121e minute dans les arrêts de jeu des prolongations. L'équipe de Fatih Terim affronte mercredi l'Allemagne en demi-finale.
C'est un évènement inédit dans toute l'histoire de la Turquie! Elle va disputer sa première demi-finale d'un championnat d'Europe. La Turquie va affronter la Mannschaft, mercredi à Bâle.
Pourtant dans le stade Ernst-Happel de Vienne, plein à craquer, le match de la soirée a débuté de fort mauvaise manière. Tout laissait penser en effet que la partie, ennuyeuse et sans relief, allait se conclure sur un 0-0.
C'est alors que dans les deux dernières minutes des prolongations, le cour du match a évolué de manière inattendue.
Tout d'abord, Klasnic a marqué sur un centre de Modric qui a profité d'une mauvaise sortie de gardien turque Rüstü (119e). A ce moment de la partie, on pensait que les jeux étaient faits.
Mais une fois encore, les Turcs ont su réagir et Sentürk a égalisé dans la foulée (122e) alors que la Croatie pensait déjà à ses retrouvailles avec l'Allemagne.
Deux coups de théâtre
Les Croates ont fini par craquer lors des tirs au but. Modric et Rakitic ne cadraient pas leur tir, alors que Petric a vu son essai repoussé par Rüstü, qui fêtait ainsi dignement sa 117e sélection. La Turquie, comme contre la Suisse et la République tchèque, a réussi un retournement de situation assez fou.
Les deux coups de théâtre de la fin des prolongations ont mis un peu de baume sur le coeur des spectateurs neutres, pas gâtés jusqu'à la 119e. Mais le scénario incroyable des dernières minutes a permis de finir sur une bonne note.
Sur le papier, ce deuxième quart de finale semblait a priori le moins alléchant du lot. En tous les cas, il a souffert de la comparaison avec le spectaculaire Allemagne - Portugal de la veille.
Deux tirs cadrés en 45 minutes
Sous l'impulsion de Tuncay et Hamit Altintop, les Turcs ont pris un meilleur départ, profitant de la nervosité initiale des Croates, qui ont perdu très rapidement le ballon.
Après un quart d'heure, le jeu s'est équilibré. Les hommes de Bilic se sont procurés la première occasion nette, au terme d'un joli mouvement conclu par Olic, dont la reprise consécutive à un caviar de Modric s'est écrasé sur la transversale (19e).
Le jeu a baissé de plusieurs tons dès la demi-heure, peut-être à cause de la chaleur (28 degrés au coup d'envoi). A signaler, néanmoins, le tir puissant de Topal qui est passé de peu à côté des buts croates (38e).
Le bilan après 45 minutes marquées par un tir cadré de chaque côté était plutôt décevant entre deux équipes pas trop à l'aise.
Domination stérile
La deuxième mi-temps a appartenu aux Croates. Mais leur domination ne s'est pas concrétisée par des buts. Olic a manqué deux ou trois demi-occasions, alors que le vétéran Rüstü a sauvé la mise sur un coup franc «beckhamien» de Srna (84e).
Côté turc, la production offensive s'est résumé à presque rien. Pletikosa était réduit au chômage technique. Au fil des minutes, le spectre du 0-0 et des tirs au but se précisait. Mais cela ne tempérait pas l'enthousiasme des supporters croates, venus en nombre nettement supérieur à leurs homologues turcs.
swissinfo/TSR avec les agences
Bravo c'est une bonne nouvelle.
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