Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Dr Bekkat, Président Du Conseil National De Déontologie Médicale :

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Dr Bekkat, Président Du Conseil National De Déontologie Médicale :

    L’Algérie connaît une très forte densité en médecins, selon le Dr Bekkat, président du Conseil national de l’ordre des médecins, présent à la journée thématique sur l’éthique et la déontologie médicales organisée à Tizi- Ouzou, jeudi dernier, par le Conseil ordinal des médecins de la région de Tizi-Ouzou qui regroupe les praticiens de quatre wilayas du centre (Tizi- Ouzou, Bejaïa, Boumerdès et Bouira).
    Traduite en chiffres, ce que le Dr Bekkat nomme par «surpopulation » donne un médecin pour mille habitants. Mais ce segment de la profession médicale reste inégalement réparti sur l’ensemble du territoire national, puisque les plus forts contingents de médecins sont essentiellement concentrés, dans le nord, selon le Dr Bekkat, qui a mis en garde ses confrères contre certaines pratiques et manquements dommageables qui contribuent à l’érosion de l’image de la profession médicale. Ces contraintes liées à l’environnement et à la profession elle-même contribuent à «la complexité de l’acte médical». S’il est connu que celui-ci (l’acte médical) implique des responsabilités civiles et quelquefois pénales du praticien, le Dr Bekkat regrettera «la non-maîtrise des lois» par des médecins. Un chapitre qui a fait l’objet d’une communication donnée par M. Lazizi, procureur général près la cour de Tizi-Ouzou. Le magistrat qui a parlé de l’apport du médecin expert dans le dossier pénal a mis en évidence le rôle décisif de l’expertise médicale pour la résolution d’un problème judiciaire. «Une bonne expertise participe à la promotion du droit», même si, relativise-t-il, l’avis médical a une portée indicative pour le magistrat qui doit exploiter l’avis médical dans le cadre de la loi, rappelant ce principe connu en criminologie : «Si le magistrat est le juge des lois, l’expert médical est le juge des faits.» Le Dr Ziri, psychiatre dont l’exposé porte sur la déontologie médicale et l’expertise judiciaire, a insisté sur l’importance de la notion de responsabilité du psychiatre, rappelant que la prise de décision recommande la réunion de plusieurs facteurs. Une idée explicitée et développée dans le débat par le Dr Boudarène, psychiatre qui avoue «n’avoir jamais fait d’expertise» en raison, explique-t-il, de la difficulté et de la complexité de l’acte d’expertise. Selon lui, le médecin expert est soumis lors de cet exercice à une forte pression d’ordre institutionnel (justice, police) d’abord et personnel et moral, ensuite. Le respect scrupuleux de la responsabilité morale de l’expert participe, au même titre que la rigueur dans l’application de la loi, au respect des droits de l’homme, a fait observer un autre intervenant dans le débat qui a porté sur de nombreux thèmes retenus au programme de cette journée. La communication sur la relation médecins prescripteurs et Caisse de sécurité sociale a donné lieu à de vifs échanges. Des médecins ont, notamment, dénoncé les dérives inhérentes aux traitements de certains dossiers par les médecins-conseils exerçant à la CNAS. Des questionnements et des reproches que le conférencier a promis de transmettre à la tutelle. Enfin, notons l’absence regrettée par de nombreux confrères de Zoubir Souissi, ex-directeur du Soir d’Algérie, qui devait faire une lecture comparative sur la notion d’éthique dans les professions journalistique et médicale.
    S. A. M.
    ghir ehna ou ndirou el guelb
Chargement...
X