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La 27e Fête de la musique démarre!
La 27e Fête de la musique démarre en douceur et met le cinéma à l'honneur
PARIS.
La Fête de la musique a démarré en douceur et sous un beau soleil, samedi après-midi, alors que des milliers de concerts sont prévus partout en France pour cette 27e édition placée sous le signe de la musique de film.
La ministre de la Culture Christine Albanel a ouvert les festivités vers 13H00 lors d'une réception dans les jardins de la Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (DMDTS), à Paris (VIIe).
Devant quelques 300 invités, le compositeur et violoniste Didier Lockwood, accompagné de quatre élèves de son centre de formation, a interprété des variations jazzy sur le thème d'"un jour mon prince viendra".
La musique de film, dont on célèbre le centenaire, est le thème de cette 27e édition. C'est en effet en 1908 que le public a pu entendre la première musique de film originale, composée par Camille Saint-Saëns pour "L'assassinat du duc de Guise" d'André Calmettes et Charles Le Bargy.
Pour célébrer cet anniversaire, la cour d'honneur du Palais Royal, à Paris, devait accueillir en début de soirée une création, "Rendez-vous chez Nino Rota", relecture de l'oeuvre du compositeur fétiche de Fellini par le chanteur d'origine napolitaine Mauro Gioia, avec la participation de la chanteuse des Rita Mitsouko, Catherine Ringer.
A Rouen et Metz, des orchestres devaient jouer des partitions de John Williams, respectivement "Star Wars" et "La liste de Schindler", tandis qu'à Lille un film muet datant de 1920 d'Ernst Lubitsh, "Sumurun", devait être diffusé sur écran géant et accompagné par deux DJ électro.
Née en 1982, la Fête de la musique devait connaître cette année une grosse affluence, à la faveur du week-end et du temps estival. Selon le ministère de la Culture, près de 10.000 concerts étaient programmés en France et dans le monde.
Depuis le début de l'après-midi, le Palais de l'Elysée a même ouvert ses portes au public, pour la première fois à l'occasion de la Fête de la musique, avec une série de concerts donnés dans la cour d'honneur.
Le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy ont pris un bain de foule dans la cour d'honneur de l'Elysée. En tenue décontractée, veste et chemise à col ouvert, le chef de l'Etat, suivi de son épouse, en pantalon et T-shirt, est sorti serrer les mains de spectateurs, entraînant une légère bousculade dans son sillage, avant de regagner l'intérieur du palais.
A Bordeaux, les petits se bousculaient dès 14H30 sur les marches du Grand Théâtre où l'opéra de Bordeaux a organisé une Fête de la musique des enfants, avec représentations et ateliers musicaux.
Dans l'un de ses ateliers, Enzo, tétine verte en bouche, et une douzaine de petits copains âgés de 2 à 3 ans se sont amusés à créer des compositions contemporaines grâce à un damier géant interactif dont chaque case déclenchait des sons différents, tels que du papier froissé, une bille qui roule, du vent ou la pluie.
Les Lyonnais avaient l'embarras du choix, avec les "Extra-longues", 4 à 5 grandes scènes qui devaient accueillir chacune des groupes d'un même style musical (électro, pop-rock, musique du monde...) pendant 12 heures non stop.
La Fête de la musique entrera aussi dans les prisons de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse, avec des concerts programmés dans la soirée mais aussi dans les jours qui suivent.
A Paris, près de 100.000 personnes étaient attendues à l'hippodrome d'Auteuil pour un concert gratuit organisé par France 2, avec la participation de Francis Cabrel, Christophe Maé, Duffy...
Mais comme chaque année, ce sont les groupes d'amateurs installés au coin des rues, à la voix pas toujours juste mais à l'enthousiasme communicatif, qui devraient faire le sel de la fête.
A manifestation d'envergure, mesures exceptionnelles. En Ile-de-France, des transports en commun devaient fonctionner tout la nuit de samedi à dimanche et 2.200 policiers étaient déployés à Paris.
Sources : Site de la Fête de la musique / AFP.
PARIS.
La Fête de la musique a démarré en douceur et sous un beau soleil, samedi après-midi, alors que des milliers de concerts sont prévus partout en France pour cette 27e édition placée sous le signe de la musique de film.
La ministre de la Culture Christine Albanel a ouvert les festivités vers 13H00 lors d'une réception dans les jardins de la Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (DMDTS), à Paris (VIIe).
Devant quelques 300 invités, le compositeur et violoniste Didier Lockwood, accompagné de quatre élèves de son centre de formation, a interprété des variations jazzy sur le thème d'"un jour mon prince viendra".
La musique de film, dont on célèbre le centenaire, est le thème de cette 27e édition. C'est en effet en 1908 que le public a pu entendre la première musique de film originale, composée par Camille Saint-Saëns pour "L'assassinat du duc de Guise" d'André Calmettes et Charles Le Bargy.
Pour célébrer cet anniversaire, la cour d'honneur du Palais Royal, à Paris, devait accueillir en début de soirée une création, "Rendez-vous chez Nino Rota", relecture de l'oeuvre du compositeur fétiche de Fellini par le chanteur d'origine napolitaine Mauro Gioia, avec la participation de la chanteuse des Rita Mitsouko, Catherine Ringer.
A Rouen et Metz, des orchestres devaient jouer des partitions de John Williams, respectivement "Star Wars" et "La liste de Schindler", tandis qu'à Lille un film muet datant de 1920 d'Ernst Lubitsh, "Sumurun", devait être diffusé sur écran géant et accompagné par deux DJ électro.
Née en 1982, la Fête de la musique devait connaître cette année une grosse affluence, à la faveur du week-end et du temps estival. Selon le ministère de la Culture, près de 10.000 concerts étaient programmés en France et dans le monde.
Depuis le début de l'après-midi, le Palais de l'Elysée a même ouvert ses portes au public, pour la première fois à l'occasion de la Fête de la musique, avec une série de concerts donnés dans la cour d'honneur.
Le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy ont pris un bain de foule dans la cour d'honneur de l'Elysée. En tenue décontractée, veste et chemise à col ouvert, le chef de l'Etat, suivi de son épouse, en pantalon et T-shirt, est sorti serrer les mains de spectateurs, entraînant une légère bousculade dans son sillage, avant de regagner l'intérieur du palais.
A Bordeaux, les petits se bousculaient dès 14H30 sur les marches du Grand Théâtre où l'opéra de Bordeaux a organisé une Fête de la musique des enfants, avec représentations et ateliers musicaux.
Dans l'un de ses ateliers, Enzo, tétine verte en bouche, et une douzaine de petits copains âgés de 2 à 3 ans se sont amusés à créer des compositions contemporaines grâce à un damier géant interactif dont chaque case déclenchait des sons différents, tels que du papier froissé, une bille qui roule, du vent ou la pluie.
Les Lyonnais avaient l'embarras du choix, avec les "Extra-longues", 4 à 5 grandes scènes qui devaient accueillir chacune des groupes d'un même style musical (électro, pop-rock, musique du monde...) pendant 12 heures non stop.
La Fête de la musique entrera aussi dans les prisons de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse, avec des concerts programmés dans la soirée mais aussi dans les jours qui suivent.
A Paris, près de 100.000 personnes étaient attendues à l'hippodrome d'Auteuil pour un concert gratuit organisé par France 2, avec la participation de Francis Cabrel, Christophe Maé, Duffy...
Mais comme chaque année, ce sont les groupes d'amateurs installés au coin des rues, à la voix pas toujours juste mais à l'enthousiasme communicatif, qui devraient faire le sel de la fête.
A manifestation d'envergure, mesures exceptionnelles. En Ile-de-France, des transports en commun devaient fonctionner tout la nuit de samedi à dimanche et 2.200 policiers étaient déployés à Paris.
Sources : Site de la Fête de la musique / AFP.
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