Lamento !
Pleure, Oh ! pays Bien aimé !
cette affliction
nationale !
et cette perte tragique !
Cette déréliction
fatale !
et ce destin maléfique !
Pleure, Oh ! Ouranos de tes orages
et signe de ton averse
les pieux présages
de cette lumière pure qui traverse
le souffle ataraxique
des deux âmes pudiques !
Pleure, Oh ! Eole et gémis
de tes tornades et tes vents
de tes tempêtes et typhons
de nos détresses
pour que cesse
l'infamie
de la folie tumulaire
fratricide
dans les meurtrissures obituaires
du thrène
de nos coeurs en pantenne
dans le serment de cette éternité algide !
Pleure, Oh ! Montagne et déverse
de ton sang glacé
le flot convulsif endeuillé
et berce
de tes neiges éternelles
effacées
la palingénésie
aux fruits d'or
de nos rémittences funéraires
sur la veillée
de nos morts
de l'hérésie
adverse !
Pleure, Oh ! Neptune et Nérée
et noie de tes vagues dressées
silencieux navires en berne
dans le triode abyssal
de nos pensées
sidérales
l'envol funeste du sterne
dans le séjour de la vertueuse Astrée
et chasse l'écume de la folie insensée
de nos peines
dans nos coeurs blessés !
Chante, Oh ! Astre nocturne
dans l'antre de la nuit
taciturne
notre deuil
et accueille
nos immaculés dans leur sinople tunique
dans la noblesse
de ta face épanouie
dans le suaire lilial de la constellation
où la lumière de ta grâce luit
sur leur viatique
de mille éclats des étoiles en liesse
en une messe
figée
où danse la myrte et l'encens
de nos sens
affligés !
Veille, Oh ! Gaia
mère nourricière
de ta bonté sur l'humus
du sacrement et ta poussière
légère et pure
sur la sépulture
de nos frères
et leur relique
dans le tumulus
des vastes jardins
édéniques
où l'oraison panégyrique
des anges de lumière
et de l'éloquence
dans une ultime prière
fixe sur l'épithaphe
de nos consciences
l'immortelle gravure
de leur cénotaphe !
A+
*********************
Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )
Pleure, Oh ! pays Bien aimé !
cette affliction
nationale !
et cette perte tragique !
Cette déréliction
fatale !
et ce destin maléfique !
Pleure, Oh ! Ouranos de tes orages
et signe de ton averse
les pieux présages
de cette lumière pure qui traverse
le souffle ataraxique
des deux âmes pudiques !
Pleure, Oh ! Eole et gémis
de tes tornades et tes vents
de tes tempêtes et typhons
de nos détresses
pour que cesse
l'infamie
de la folie tumulaire
fratricide
dans les meurtrissures obituaires
du thrène
de nos coeurs en pantenne
dans le serment de cette éternité algide !
Pleure, Oh ! Montagne et déverse
de ton sang glacé
le flot convulsif endeuillé
et berce
de tes neiges éternelles
effacées
la palingénésie
aux fruits d'or
de nos rémittences funéraires
sur la veillée
de nos morts
de l'hérésie
adverse !
Pleure, Oh ! Neptune et Nérée
et noie de tes vagues dressées
silencieux navires en berne
dans le triode abyssal
de nos pensées
sidérales
l'envol funeste du sterne
dans le séjour de la vertueuse Astrée
et chasse l'écume de la folie insensée
de nos peines
dans nos coeurs blessés !
Chante, Oh ! Astre nocturne
dans l'antre de la nuit
taciturne
notre deuil
et accueille
nos immaculés dans leur sinople tunique
dans la noblesse
de ta face épanouie
dans le suaire lilial de la constellation
où la lumière de ta grâce luit
sur leur viatique
de mille éclats des étoiles en liesse
en une messe
figée
où danse la myrte et l'encens
de nos sens
affligés !
Veille, Oh ! Gaia
mère nourricière
de ta bonté sur l'humus
du sacrement et ta poussière
légère et pure
sur la sépulture
de nos frères
et leur relique
dans le tumulus
des vastes jardins
édéniques
où l'oraison panégyrique
des anges de lumière
et de l'éloquence
dans une ultime prière
fixe sur l'épithaphe
de nos consciences
l'immortelle gravure
de leur cénotaphe !
A+
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Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )
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