Participation de l’Algérie au sommet de l’UPM : «chaque chose en son temps», selon Bouteflika
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika continue d’entretenir le suspense sur son éventuelle participation au sommet de lancement du projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) qui aura lieu le 13 juillet prochain à Paris. Dimanche, à l’issue d’une rencontre de plus deux heures avec le Premier ministre français François Fillon au Palais d’El-Mouradia, le président algérien a refusé de se prononcer sur sa participation au sommet. En réponse à la question d’un journaliste sur sa venue à Paris, il a répondu, laconique : « chaque chose en son temps ».
Pour sa part, M. Fillon n’a fait aucun commentaire sur ce sujet, à l’issue de la rencontre. Il a indiqué que c’était au président algérien de répondre sur son éventuelle participation au sommet de Paris.
L’Algérie souhaite notamment avoir des éclaircissements sur le rôle d’Israël dans ce projet. Une réponse à ses interrogations pourrait venir dans les prochaines heures du président français Nicolas Sarkozy qui effectue depuis aujourd'hui une visite en Israël. Selon nos sources, les Algériens veulent également obtenir un des trois postes prévus dans le cadre de l’UPM : la vice-présidence, le secrétariat général ou le siège de la future instance. Par ailleurs, l’Algérie montre de très fortes réticences à l’idée de participer à un sommet qui se déroule la veille d’un 14 juillet, date de la Fête nationale française, alors que la question de la repentance continue d’empoisonner les relations entre Alger et Paris.
Par TSA le 22/06/2008 à 13:17
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika continue d’entretenir le suspense sur son éventuelle participation au sommet de lancement du projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) qui aura lieu le 13 juillet prochain à Paris. Dimanche, à l’issue d’une rencontre de plus deux heures avec le Premier ministre français François Fillon au Palais d’El-Mouradia, le président algérien a refusé de se prononcer sur sa participation au sommet. En réponse à la question d’un journaliste sur sa venue à Paris, il a répondu, laconique : « chaque chose en son temps ».
Pour sa part, M. Fillon n’a fait aucun commentaire sur ce sujet, à l’issue de la rencontre. Il a indiqué que c’était au président algérien de répondre sur son éventuelle participation au sommet de Paris.
L’Algérie souhaite notamment avoir des éclaircissements sur le rôle d’Israël dans ce projet. Une réponse à ses interrogations pourrait venir dans les prochaines heures du président français Nicolas Sarkozy qui effectue depuis aujourd'hui une visite en Israël. Selon nos sources, les Algériens veulent également obtenir un des trois postes prévus dans le cadre de l’UPM : la vice-présidence, le secrétariat général ou le siège de la future instance. Par ailleurs, l’Algérie montre de très fortes réticences à l’idée de participer à un sommet qui se déroule la veille d’un 14 juillet, date de la Fête nationale française, alors que la question de la repentance continue d’empoisonner les relations entre Alger et Paris.
Par TSA le 22/06/2008 à 13:17
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