Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quatre Français d'Areva enlevés au Niger

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Quatre Français d'Areva enlevés au Niger

    Quatre ressortissants francais travaillant au Niger pour le groupe Areva, numéro un mondial du nucléaire civil, ont été enlevés dimanche par des rebelles touaregs, qui entendent ainsi dénoncer l'exploitation minière du sous-sol nigérien, a-t-on appris auprès de l'entreprise et des autorités françaises. Les quatre Français "ont été enlevés en début d'après-midi au Niger", a confirmé à Paris le ministère français des Affaires étrangères, précisant qu'une cellule de crise avait été mise en place pour informer les familles.

    Le Quai d'Orsay, qui affirme travailler "en liaison avec Areva et l'ambassade sur place", a indiqué que, selon ses informations, les quatre Français sont en "bonne santé". Selon un porte-parole d'Areva contacté par l'Associated Press, les quatre employés, trois hommes et une femme, ont été enlevés dans la région d'Arlit (nord). Il s'agit du directeur d'exploitation de la mine Cominak, de son adjoint, du chef du service géologique et d'une de ses collaboratrices géologues.

    Ni le ministère ni le groupe Areva n'avait encore pu établir de contacts directs avec les ravisseurs, des membres du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), connu au Niger pour sa lutte pour une meilleure répartition des richesses naturelles du pays, parmi lesquelles l'uranium et le pétrole.

    Dans un communiqué diffusé sur son site web et signé de son président Aghali Alambo, le MNJ affirme avoir mené une "opération commando" pour dissuader les "partenaires minier" du gouvernement du Niger de "s'adonner à des activités d'exploitation de ressources de notre sous-sol".

    Les rebelles, décrits comme des "bandits" par le gouvernement nigérien, précisent qu'une fois rentrés à la base du mouvement, ils ont "expliqué de vive voix" leur position aux personnes enlevées ainsi que "les raisons qui la sous-tendent". Ils ajoutent que "ces personnes ne courent aucun danger de la part du MNJ", qui prévoyait de les remettre dans la journée à la Croix-Rouge "si cela lui convient".

    On ne disposait pour l'heure d'aucune information indépendante sur un éventuel transfert à la Croix-Rouge des quatre ressortissants français.

    source : AP
Chargement...
X