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Les affaires ne connaissent pas de frontières entre l’Algerie et le Maroc

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  • Les affaires ne connaissent pas de frontières entre l’Algerie et le Maroc

    Avec 570 millions de dollars d'échanges commerciaux pour la seule année 2007, le Maroc demeure le premier partenaire commercial de l'Algérie en Afrique, selon Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines.

    La fermeture des frontières terrestres entre les deux pays ne semble aucunement affecter les échanges commerciaux «formels», bien sûr, entre les deux voisins. Le royaume chérifien vient aussi en deuxième position après la Tunisie en matière de circulation des personnes, avec 550.000 Algériens qui ont visité ce pays l'année dernière, contre 45.000 Marocains qui séjournent de façon régulière en Algérie.

    Revenant à l'épineuse question de l'ouverture des frontières terrestres, qui envenime les relations entre les deux voisins, l'invité du Forum de l'ENTV a souligné que cette situation doit être réglée dans le cadre d'une approche globale tant au niveau bilatéral que régional. Il a rappelé, dans ce contexte, qu'en dépit de la fermeture des frontières, il existe des liaisons aériennes quotidiennes desservant les capitales des deux pays.

    Concernant l'avenir de l'Union du Maghreb arabe (UMA), le ministre a réaffirmé l'attachement de l'Algérie à cet espace maghrébin, tout en confiant que notre pays a fait une série de propositions pour redynamiser cette institution, notamment la réforme de l'UMA pour qu'elle s'adapte aussi bien aux changements internes des pays de l'Union qu'à ceux intervenus à l'échelle internationale. Il a soutenu, dans ce cadre, que notre pays demeure un fervent partisan d'une édification d'un espace maghrébin sur fond de politiques unies pour faire face aux défis actuels en matière de lutte contre la désertification, de manque d'eau et d'infrastructures de base.

    Interrogé sur l'affaire des prisonniers algériens en Libye, il a rappelé que les deux pays s'étaient mis d'accord pour l'échange de détenus, tout en précisant que des procédures d'ordre technique doivent être suivies pour l'exécution de cet accord bilatéral.

    Abordant la question du Sahara Occidental, le ministre a signalé que la position de l'Algérie est celle de l'Assemblée générale des Nations unies, qui prône le légitime droit au peuple sahraoui à l'autodétermination. A ce propos, il a réitéré le voeu de l'Algérie de voir les deux parties concernées poursuivre leur processus de négociations directes dans le cadre de la légalité internationale, en perspective d'un dénouement final à ce conflit.

    Questionné sur le phénomène de la migration clandestine en Afrique, notamment l'immigration vers notre pays, il a déclaré que l'Algérie, jadis un pays de transit, s'est transformé peu à peu en une destination pour ces immigrés après le durcissement des dispositifs de lutte contre ce phénomène en Europe. Pour le ministre, ce phénomène ne peut être endigué qu'en passant par une stratégie de soutien au développement des pays sub-sahariens.


    - Le Qutidien d'Oran
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