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L'Opep ne constate pas de hausse de la demande

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    ALGER.
    Les pays producteurs de pétrole ne vont pas produire plus de brut sans hausse de la demande, déclare Chakib Khelil, président de l'Opep, ajoutant qu'il ne constate pas une telle évolution à ce jour.

    Interrogé sur une radio algérienne publique, il a ajouté que le rapport entre l'offre et la demande de pétrole était équilibré, tout en soulignant que les prix de l'or noir resteraient élevés en raison de la spéculation, du dollar et des éventuelles décisions que prendra la Banque centrale européenne (BCE) en matière de politique monétaire.

    "On ne va pas augmenter la production - les pays de l'Opep ou les autres - s'il n'y a pas de réelle demande en ce sens sur le marché mondial", a déclaré Chakib Khelil, qui est également ministre de l'Energie algérien.

    "Or la demande a baissé cette année et continuera de baisser donc il n'y a pas de demande pour absorber une éventuelle production supplémentaire", a-t-il ajouté.

    Il s'exprimait au lendemain de la réunion organisée à Djeddah (Arabie saoudite) entre pays producteurs et pays consommateurs de pétrole, qui n'a débouché sur aucune augmentation de la production, seule Riyad s'étant déclaré prêt à extraire davantage de brut.

    Vers 10h30 GMT, le brut léger américain avançait de 0,97 dollar à 136,33, en raison notamment des perturbations dans la production au Nigeria et de tensions entre l'Iran et Israël.

    Au sujet de l'évolution des prix du pétrole, Chakib Khelil a dit : "C'est impossible à prévoir. Il pourrait se passer tellement de choses. Tout ce que je peux vous dire, c'est que les prix resteront élevés jusqu'à la fin de l'année".

    Il ne voit toutefois pas le pétrole atteindre à court terme la barre des 200 dollars le baril, notant que l'or noir devrait continuer à faire son "yo-yo" habituel en fonction des tensions géopolitiques et du dollar.

    La semaine dernière, le pétrole s'est approché des 140 dollars, ce qui représente une multiplication par deux des cours sur 12 mois.

    Cette évolution a provoqué des tensions inflationnistes partout dans le monde, elles-mêmes à l'origine de manifestations, parfois violentes, organisées pour protester contre la cherté du coût de la vie.

    L'Arabie saoudite a confirmé qu'elle porterait sa production à 9,7 millions de barils ou équivalent par jour en juillet, ce qui constitue un plus haut depuis plus de 30 ans, et s'est engagé dimanche à aller encore plus loin en fonction des besoins du marché.

    "Le problème n'est pas d'extraire plus. S'il n'y a pas de demande, pourquoi extraire plus ?", a réagi Chakib Khelil.

    Par William Maclean, version française Benoit Van Overstraeten.

    Sources : latribune.fr / Reuters.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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