Divergences entre l’ONM et le ministère des Moudjahidine
Par Djamel Zerrouk
L’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) déclare ses portes ouvertes à tous ceux qui peuvent contribuer à débusquer les faux moudjahidine.
«Les portes de l’organisation sont ouvertes. Toute personne susceptible d’apporter une preuve sur une personne ayant falsifié des documents pour avoir une reconnaissance de moudjahid sera reçue», a indiqué, dimanche, Saïd Abadou, secrétaire général de l’ONM, lors d’une visite à Bouira. La sortie médiatique du SG de l’ONM, dont notre confrère Liberté s’est fait l’écho, intervient au lendemain d’une visite du ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès, qui, à partir de Biskra, a affirmé que le dossier (des moudjahidine) était clos. «Tous les moudjahidine ont été débusqués», a indiqué le ministre, cité par l’APS. Mohamed Chérif Abbès, précisant que des intrus qui ont tenté d’accaparer la qualité de moudjahid ont été débusqués dès le début alors que certaines autres situations, a-t-il ajouté, «n’ont été rectifiées qu’après coup». Le ministre n’a pas fourni d’autres précisions, notamment le nombre exact des faussaires rayés des listes et l’aspect financier. On ignore aussi si les «moudjahidine débusqués», encourent des poursuites judiciaires et par là même une éventuelle restitution des biens matériels qu’ils ont acquis. Ainsi, l’ONM et le ministère des Moudjahidine ne sont pas branchés sur la même longueur d’ondes pour un dossier qui ne cesse de défrayer la chronique, notamment depuis les déclarations fracassantes de Benyoucef Mellouk. Ce haut fonctionnaire du ministère de la Justice avait rendu publique au début des années 1990 une liste de magistrats faussaires.
Ce qui a valu à son auteur une courte peine de prison et ce, en compagnie de feu Abderrahmane Mahmoudi, alors directeur de l’Hebdo Libéré. Le journal, aujourd’hui disparu, avait publié de supposés faux documents attestant de la qualité de moudjahid, qui auraient été trouvés dans les dossiers administratifs de certains cadres du secteur de la justice. Des personnalités telles que le colonel Ahmed Benchérif, ex-patron de la Gendarmerie nationale, a déclaré il y une année que les faux moudjahidine seraient au nombre de 50 000 dont 1 000 pour la seule wilaya de Djelfa dont il est originaire.
Le jeune Indépendant
Par Djamel Zerrouk
L’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) déclare ses portes ouvertes à tous ceux qui peuvent contribuer à débusquer les faux moudjahidine.
«Les portes de l’organisation sont ouvertes. Toute personne susceptible d’apporter une preuve sur une personne ayant falsifié des documents pour avoir une reconnaissance de moudjahid sera reçue», a indiqué, dimanche, Saïd Abadou, secrétaire général de l’ONM, lors d’une visite à Bouira. La sortie médiatique du SG de l’ONM, dont notre confrère Liberté s’est fait l’écho, intervient au lendemain d’une visite du ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès, qui, à partir de Biskra, a affirmé que le dossier (des moudjahidine) était clos. «Tous les moudjahidine ont été débusqués», a indiqué le ministre, cité par l’APS. Mohamed Chérif Abbès, précisant que des intrus qui ont tenté d’accaparer la qualité de moudjahid ont été débusqués dès le début alors que certaines autres situations, a-t-il ajouté, «n’ont été rectifiées qu’après coup». Le ministre n’a pas fourni d’autres précisions, notamment le nombre exact des faussaires rayés des listes et l’aspect financier. On ignore aussi si les «moudjahidine débusqués», encourent des poursuites judiciaires et par là même une éventuelle restitution des biens matériels qu’ils ont acquis. Ainsi, l’ONM et le ministère des Moudjahidine ne sont pas branchés sur la même longueur d’ondes pour un dossier qui ne cesse de défrayer la chronique, notamment depuis les déclarations fracassantes de Benyoucef Mellouk. Ce haut fonctionnaire du ministère de la Justice avait rendu publique au début des années 1990 une liste de magistrats faussaires.
Ce qui a valu à son auteur une courte peine de prison et ce, en compagnie de feu Abderrahmane Mahmoudi, alors directeur de l’Hebdo Libéré. Le journal, aujourd’hui disparu, avait publié de supposés faux documents attestant de la qualité de moudjahid, qui auraient été trouvés dans les dossiers administratifs de certains cadres du secteur de la justice. Des personnalités telles que le colonel Ahmed Benchérif, ex-patron de la Gendarmerie nationale, a déclaré il y une année que les faux moudjahidine seraient au nombre de 50 000 dont 1 000 pour la seule wilaya de Djelfa dont il est originaire.
Le jeune Indépendant
Commentaire