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Une mystérieuse dette de l’Etat algérien cotée à la Bourse de Paris...depuis 1952 !

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  • Une mystérieuse dette de l’Etat algérien cotée à la Bourse de Paris...depuis 1952 !

    Elles portent des noms de code dont seuls les financiers comprennent la signification : DZ0008019006 ALGERIE 3,5 0.000000100 et DZ000801901 ALGERIE 3,5 0.000000500. Date d’émission : 1952. Maturité : le 1er juin 2012. Dernières valeurs : 260,10 euros l’unité pour la première et 1297 euros pour la seconde. Depuis le 1er janvier 2008, la première obligation a gagné 75% et la seconde a légèrement baissé (-1,18%).

    Dernière cotation : le 13 juin 2008, une date récente pour une obligation.Ces deux obligations, comme l’ensemble des produits de la même famille, se négocient depuis plusieurs années sur le marché obligataire de la Bourse de Paris, l’une des principales places financières mondiales, gérée par le New York Stock Exchange. Mais d’où viennent-elles ? A quoi correspondent-elles ? Qui les a émises ? Mystère.
    L’existence de ces obligations est d’autant plus mystérieuse que l’Algérie a décidé récemment de rembourser la quasi-totalité de sa dette publique. Le gouvernement a-t-il oublié de racheter ces obligations ? Dans ce cas quel est leur montant global ? Interrogé par ********************, la Bourse de Paris s’est montrée dans l’incapacité d’apporter une réponse. Après près de vingt jours d’attente, l’attachée de presse, après avoir consulté « de nombreux spécialistes » de la Bourse de Paris, a fini par revenir avec une réponse - «nous savons qu’il s’agit d’obligations de l’Etat algérien»- et quelques hypothèses : « selon nos spécialistes, elles auraient été émises en 1978. Elles ont été à priori fusionnées avec des obligations émises en 1952 ».

    Or, à cette date, l’Etat algérien, sous occupation n’avait aucune existence officielle. Il ne pouvait donc pas émettre d’obligations. A moins qu’elles aient été émises au nom du gouvernement général d’Algérie ? « J’avoue que nous n’avons pas de réponses précises sur ces deux obligations », reconnait l’attachée de presse. Cette dernière a promis de poursuivre ses « investigations » pour apporter un éclairage sur la question.

    ******************** a également interrogé la Banque d’Algérie sur le même sujet. Il attend toujours la réponse…Le ministère des Finances est également interpellé !


    T.S.A.
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