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L'Algérie mauvais élève du commerce international

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  • L'Algérie mauvais élève du commerce international

    Intitulé The Global Enabling Trade Report, le rapport, dévoilé hier à Genève par les organisateurs du Forum économique mondial qui se tient chaque année à Davos, en Suisse, compare 118 pays en fonction d'une dizaine de critères relevant de leurs politiques et pratiques commerciales, du traitement des marchandises à leurs frontières, de leurs infrastructures de transport et de communication ainsi que de leur contexte général d'affaires. Le Canada arrive au 5e rang de ce classement, derrière Hong Kong (1er) et Singapour (2e), qui ont fait du commerce leur principal moteur de développement économique, et avec devant et derrière lui les pays d'Europe du Nord, également très tournés vers le commerce, en commençant par la Suède (3e) et la Norvège (4e), suivis par le Danemark (6e) et la Finlande (7e).

    L’Algérie ne figure qu’en 108e position. Notre pays devance des pays comme le Cambodge, le Bengladesh, la Guyane, le Népal, le Burundi ou encore le Tchad, bon dernier du classement, alors qu’il est surclassé par l’ensemble des autres économies, arabes et maghrébines parmi lesquelles les Emirats arabes unis (EAU), premier pays arabe à figurer dans le classement à la 23e place.

    Les pays développés se retrouvent globalement en tête de peloton de ce classement. Les États-Unis (14e) sont loin d'être les meilleurs à ce concours, se classant derrière l'Allemagne (8e) et le Japon (13e), et tout juste devant le Royaume-Uni (16e), l'Australie (17e) et la France (19e). La remarquable qualité de ses infrastructures de transport et de communication (3e) et l'ouverture de ses politiques au commerce ne seraient pas suffisantes pour compenser «le manque d'efficacité» de son système douanier (21e) et de ses coûts de sécurité (25e).

    Grande puissance exportatrice pourtant, la Chine (48e) paraît encore moins disposée que les États-Unis à garantir la réciproque. «Avant tout, la Chine reste un pays assez fermé, dit le rapport. Bien que son succès repose fortement sur ses exportations, les importations y sont encore sévèrement limitées par des barrières tarifaires et non tarifaires, malgré son accession à l'Organisation mondiale du commerce».

    Les autres économies émergentes ne font guère mieux. Le 59e rang de l'Afrique du Sud n'apparaît pas si mal compte tenu du fait qu'il lui assure malgré tout le 2e rang parmi des pays d'Afrique subsahariens, qui ont tendance à se tenir en queue de peloton en ce domaine. L'Inde arrive pour sa part à la 71e place, le Brésil à la 80e et la Russie à la 103e, loin, très loin de tous les autres pays européens à cause du peu d'ouverture de ses politiques commerciales (99e), de la redoutable inefficacité de son administration douanière (92e) et d'un cadre réglementaire carrément hostile (117e).

    source : Le Devoir (Canada) et le Jeune Indépendant

    - Le classement Global Enabling Trade Report 2008 (document PDF) : http://www.weforum.org/pdf/GETR08/index_rankings.pdf


  • #2
    etrange !

    A part l'environnement économqiue... on sait comment sont définis et quoi correpondent exactement les 3 autres critères?
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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