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L'Egypte gardera Rafah fermé tant Gilad Shalit ne sera pas libéré
Israël a reçu de la part de l'Egypte l'assurance que le point de passage de Rafah ne sera pas ouvert tant que la libération du caporal Gilad Shalit n'aura pas été assurée.
L'Egypte a déclaré à Israël que le point de passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l'Egypte, resterait fermé tant que la question du soldat israélien enlevé Gilad Shalit ne serait pas résolue, a indiqué mardi 24 juin un haut responsable israélien.
"Nous avons reçu des assurances claires que le point de passage de Rafah ne sera pas ouvert tant que la question de Shalit n'est pas résolue", a déclaré sous couvert de l'anonymat le responsable, qui a assisté à la rencontre entre le président égyptien Hosni Moubarak et le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Charm el-Cheikh, en Egypte.
Ehud Olmert et Hosni Moubarak se sont entretenus de la trêve dans la bande de Gaza, entrée en vigueur jeudi, et d'un échange de prisonniers entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël, que Le Caire s'efforce de négocier.
Liste de 450 prisonniers
Le Premier ministre israélien "a demandé à Hosni Moubarak d'accueillir d'intenses négociations, sous médiation égyptienne, pour sa libération", a ajouté le responsable israélien.
Gilad Shalit a été capturé le 25 juin 2006 par trois groupes armés palestiniens, l'un étant le bras armé du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Le Hamas a fait parvenir à Israël, par l'intermédiaire de l'Egypte, une liste de 450 prisonniers dont il réclame la libération en échange de celle de Gilad Shalit.
Cette liste comprend des détenus condamnés pour participation à des attaques meurtrières, qu'Israël refuse de libérer à ce stade.
L'accord de trêve entre Israël et le Hamas, parrainé par l'Egypte, prévoit la réouverture progressive des terminaux routiers pour le passage des marchandises entre Israël et la bande de Gaza, fermés ou n'opérant qu'au ralenti suite à la prise de pouvoir par le Hamas en juin 2007 et d'attaques palestiniennes.
Les parents Gilad Shalit déboutés devant la Cour suprême
Israël a commencé à lever son blocus de la bande de Gaza depuis dimanche mais a conditionné l'ouverture de Rafah, le seul point de passage de l'Egypte vers la bande de Gaza, à un accord sur un échange de prisonniers.
L'Egypte, premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, a joué pendant des mois le rôle de médiateur, Israël refusant de parler directement au Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste.
De son côté, le mouvement islamiste ne reconnaît pas l'Etat hébreu.
Ehud Olmert s'est attiré de vives critiques en Israël, le cessez-le-feu n'ayant pas été conditionné à la libération de Gilad Shalit. Le même jour, selon une source judiciaire, la Cour suprême israélienne a débouté les parents du sergent franco-israélien Gilad Shalit, enlevé par des Palestiniens, qui réclamaient le maintien du blocus de la bande de Gaza tant que la libération de leur fils n'aura pas été assurée.
Sources : lenouvelobs.com.
L'Egypte a déclaré à Israël que le point de passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l'Egypte, resterait fermé tant que la question du soldat israélien enlevé Gilad Shalit ne serait pas résolue, a indiqué mardi 24 juin un haut responsable israélien.
"Nous avons reçu des assurances claires que le point de passage de Rafah ne sera pas ouvert tant que la question de Shalit n'est pas résolue", a déclaré sous couvert de l'anonymat le responsable, qui a assisté à la rencontre entre le président égyptien Hosni Moubarak et le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Charm el-Cheikh, en Egypte.
Ehud Olmert et Hosni Moubarak se sont entretenus de la trêve dans la bande de Gaza, entrée en vigueur jeudi, et d'un échange de prisonniers entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël, que Le Caire s'efforce de négocier.
Liste de 450 prisonniers
Le Premier ministre israélien "a demandé à Hosni Moubarak d'accueillir d'intenses négociations, sous médiation égyptienne, pour sa libération", a ajouté le responsable israélien.
Gilad Shalit a été capturé le 25 juin 2006 par trois groupes armés palestiniens, l'un étant le bras armé du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Le Hamas a fait parvenir à Israël, par l'intermédiaire de l'Egypte, une liste de 450 prisonniers dont il réclame la libération en échange de celle de Gilad Shalit.
Cette liste comprend des détenus condamnés pour participation à des attaques meurtrières, qu'Israël refuse de libérer à ce stade.
L'accord de trêve entre Israël et le Hamas, parrainé par l'Egypte, prévoit la réouverture progressive des terminaux routiers pour le passage des marchandises entre Israël et la bande de Gaza, fermés ou n'opérant qu'au ralenti suite à la prise de pouvoir par le Hamas en juin 2007 et d'attaques palestiniennes.
Les parents Gilad Shalit déboutés devant la Cour suprême
Israël a commencé à lever son blocus de la bande de Gaza depuis dimanche mais a conditionné l'ouverture de Rafah, le seul point de passage de l'Egypte vers la bande de Gaza, à un accord sur un échange de prisonniers.
L'Egypte, premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, a joué pendant des mois le rôle de médiateur, Israël refusant de parler directement au Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste.
De son côté, le mouvement islamiste ne reconnaît pas l'Etat hébreu.
Ehud Olmert s'est attiré de vives critiques en Israël, le cessez-le-feu n'ayant pas été conditionné à la libération de Gilad Shalit. Le même jour, selon une source judiciaire, la Cour suprême israélienne a débouté les parents du sergent franco-israélien Gilad Shalit, enlevé par des Palestiniens, qui réclamaient le maintien du blocus de la bande de Gaza tant que la libération de leur fils n'aura pas été assurée.
Sources : lenouvelobs.com.
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