Cela fait quand même 10 milliards de dollars par année.
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Le montant des investissements émiratis en Algérie entre 2006 et 2010 dépassera 50 milliards de dollars, a déclaré mardi à Alger le ministre émirati de l'Economie, Soltan el-Mansouri.
"Les investissements émiratis en Algérie dépasseront 50 milliards de dollars durant la période 2006-2010", a déclaré M. El Mansouri à la presse en marge de la 6e session de la commission mixte algéro-émiratie.
M. El Mansouri a précisé que "ces projets d'investissement concernaient notamment les secteurs de l'industrie, les services, l'agriculture et l'énergie".
Parmi les groupes émiratis qui ont récemment annoncé des investissements en Algérie figurent Emaar (immobilier) et Dubal et Mubadala (Aluminium), pour un montant total de 10 milliards de dollars.
L'Agence algérienne de développement des investissements (ANDI) a indiqué qu'elle prévoyait pour la période 2005-2010 un investissement global de plus de 190 milliards de dollars, dont 40 à 45 milliards provenant de l'initiative privée algérienne et étrangère.
Entre 2002 et 2007, les Emirats Arabes Unis ont inscrit auprès de l'ANDI des projets d'investissements d'un montant de 1,1 milliard de dollars.
Le ministre algérien des Finances Karim Djoudi a par ailleurs appelé les investisseurs émiratis à tenir leurs promesses d'investissements en Algérie, dans une déclaration faite en présence de M. Soltan El Mansouri.
M. Soltan El Mansouri a affirmé pour sa part que "l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre échange serait de nature à augmenter le volume des échanges commerciaux entre (leurs) deux pays".
Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Emirats ont atteint 444 millions de dollars en 2007, selon le ministre émirati.
Parmi les investissements émiratis retenus en 2008 en Algérie figurent trois projets du groupe Emaar dans les domaines de la santé et du tourisme pour un montant de 5 milliards de dollars. Ces projets n'ont pas encore démarré.
"Le groupe Emaar examine actuellement avec les autorités les moyens de lever les obstacles qui entravent la mise en oeuvre de ses projets" en Algérie, a affirmé M. Djoudi. Les investisseurs émiratis se plaignent notamment des lourdeurs bureaucratiques qu'ils rencontrent en Algérie.
M. Djoudi a également indiqué que l'Algérie et les Emirats Arabes Unies (EAU) examinaient actuellement la possibilité de créer un fonds d'investissement en Algérie, la création de fermes-pilotes et la réalisation d'investissements portuaires.
Dubai Ports World (DPW) est en discussion avec les autorités pour un contrat de gestion du port d'Alger, le plus important du pays.
L'Algérie a conclu la semaine dernière avec les Emirats Arabes Unis un accord de conversion en investissements en Algérie de sa dette de 333 millions de dollars vis-à-vis de ce pays.
ALGER, 24 juin 2008 (AFP)
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Le montant des investissements émiratis en Algérie entre 2006 et 2010 dépassera 50 milliards de dollars, a déclaré mardi à Alger le ministre émirati de l'Economie, Soltan el-Mansouri.
"Les investissements émiratis en Algérie dépasseront 50 milliards de dollars durant la période 2006-2010", a déclaré M. El Mansouri à la presse en marge de la 6e session de la commission mixte algéro-émiratie.
M. El Mansouri a précisé que "ces projets d'investissement concernaient notamment les secteurs de l'industrie, les services, l'agriculture et l'énergie".
Parmi les groupes émiratis qui ont récemment annoncé des investissements en Algérie figurent Emaar (immobilier) et Dubal et Mubadala (Aluminium), pour un montant total de 10 milliards de dollars.
L'Agence algérienne de développement des investissements (ANDI) a indiqué qu'elle prévoyait pour la période 2005-2010 un investissement global de plus de 190 milliards de dollars, dont 40 à 45 milliards provenant de l'initiative privée algérienne et étrangère.
Entre 2002 et 2007, les Emirats Arabes Unis ont inscrit auprès de l'ANDI des projets d'investissements d'un montant de 1,1 milliard de dollars.
Le ministre algérien des Finances Karim Djoudi a par ailleurs appelé les investisseurs émiratis à tenir leurs promesses d'investissements en Algérie, dans une déclaration faite en présence de M. Soltan El Mansouri.
M. Soltan El Mansouri a affirmé pour sa part que "l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre échange serait de nature à augmenter le volume des échanges commerciaux entre (leurs) deux pays".
Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Emirats ont atteint 444 millions de dollars en 2007, selon le ministre émirati.
Parmi les investissements émiratis retenus en 2008 en Algérie figurent trois projets du groupe Emaar dans les domaines de la santé et du tourisme pour un montant de 5 milliards de dollars. Ces projets n'ont pas encore démarré.
"Le groupe Emaar examine actuellement avec les autorités les moyens de lever les obstacles qui entravent la mise en oeuvre de ses projets" en Algérie, a affirmé M. Djoudi. Les investisseurs émiratis se plaignent notamment des lourdeurs bureaucratiques qu'ils rencontrent en Algérie.
M. Djoudi a également indiqué que l'Algérie et les Emirats Arabes Unies (EAU) examinaient actuellement la possibilité de créer un fonds d'investissement en Algérie, la création de fermes-pilotes et la réalisation d'investissements portuaires.
Dubai Ports World (DPW) est en discussion avec les autorités pour un contrat de gestion du port d'Alger, le plus important du pays.
L'Algérie a conclu la semaine dernière avec les Emirats Arabes Unis un accord de conversion en investissements en Algérie de sa dette de 333 millions de dollars vis-à-vis de ce pays.
ALGER, 24 juin 2008 (AFP)
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