ce citoyen algerien exprime clairement ; ce que je souhaite..et ce que souhaite beaucoup d'algeriens
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Monsieur le Président de la République,
Je ne pense pas que vous lirez mon article, mais je me dois de vous l’écrire. Je me dois d’exprimer ma fureur et mon désarroi, je me dois de parler de cette détresse que nous ressentons tous.
Monsieur le Président, ne les lâchez plus ...
Non, pas de grâce présidentielle cette fois-ci, pitié.
Monsieur le Président, ne les lâchez plus ...
Ne lâchez plus des monstres comme celui qui a violé et égorgé le petit Yasser et qui n’était pas à sa première. Un monstre qui n’a pas seulement tué un enfant mais qui a massacré psychologiquement toute une famille. Un monstre qui a effacé le sourire de cette famille pour les années à venir et qui l’a plongée dans une tristesse aussi immense que sa bestialité.
Ne lâchez plus mon voisin qui a tailladé avec plusieurs coups de couteau le visage de ma petite voisine parce qu’elle a refusé de lui apporter de l’argent
Ne lâchez plus mon voisin qui a cambriolé quatre appartement dans son propre bâtiment et qui ressort à chaque grâce présidentielle tout fière pour préparer un nouveau coup.
Monsieur le Président, ne les lâchez plus ...
Ne lâchez plus ce voyou qui a attaqué ma voisine enceinte dans la rue près de Nehhas pour lui voler ses boucles d’oreilles, qui l’a poussé par terre et qui a failli lui faire perdre son bébé.
Ne lâchez plus ce voyou qui planté son couteau dans le cœur d’un jeune bachelier à Trik Stif juste parce que ce dernier a lutté contre le vol de son portable.
Ne lâchez plus ce voyou qui a presque coupé le bras d’un homme juste pour lui voler un misérable portable.
Non Monsieur le Président, ne les lâchez plus.
Si vous décidez de les lâcher, lâchez-les tous alors, et mettez-nous tous en prison, tous, tous les citoyens honnêtes de cette ville, loin d’eux, comme ça, nous ne les verrons plus, nous n’aurons plus à les supporter. Cette ville n’est pas assez grande pour nous tous, les malheurs qui l’habitent nous encombrent déjà.
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Monsieur le Président de la République,
Je ne pense pas que vous lirez mon article, mais je me dois de vous l’écrire. Je me dois d’exprimer ma fureur et mon désarroi, je me dois de parler de cette détresse que nous ressentons tous.
Monsieur le Président, ne les lâchez plus ...
Non, pas de grâce présidentielle cette fois-ci, pitié.
Monsieur le Président, ne les lâchez plus ...
Ne lâchez plus des monstres comme celui qui a violé et égorgé le petit Yasser et qui n’était pas à sa première. Un monstre qui n’a pas seulement tué un enfant mais qui a massacré psychologiquement toute une famille. Un monstre qui a effacé le sourire de cette famille pour les années à venir et qui l’a plongée dans une tristesse aussi immense que sa bestialité.
Ne lâchez plus mon voisin qui a tailladé avec plusieurs coups de couteau le visage de ma petite voisine parce qu’elle a refusé de lui apporter de l’argent
Ne lâchez plus mon voisin qui a cambriolé quatre appartement dans son propre bâtiment et qui ressort à chaque grâce présidentielle tout fière pour préparer un nouveau coup.
Monsieur le Président, ne les lâchez plus ...
Ne lâchez plus ce voyou qui a attaqué ma voisine enceinte dans la rue près de Nehhas pour lui voler ses boucles d’oreilles, qui l’a poussé par terre et qui a failli lui faire perdre son bébé.
Ne lâchez plus ce voyou qui planté son couteau dans le cœur d’un jeune bachelier à Trik Stif juste parce que ce dernier a lutté contre le vol de son portable.
Ne lâchez plus ce voyou qui a presque coupé le bras d’un homme juste pour lui voler un misérable portable.
Non Monsieur le Président, ne les lâchez plus.
Si vous décidez de les lâcher, lâchez-les tous alors, et mettez-nous tous en prison, tous, tous les citoyens honnêtes de cette ville, loin d’eux, comme ça, nous ne les verrons plus, nous n’aurons plus à les supporter. Cette ville n’est pas assez grande pour nous tous, les malheurs qui l’habitent nous encombrent déjà.
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