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Usa : ouverture d'une section d'intérêts US à Téhéran à l'étude

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  • Usa : ouverture d'une section d'intérêts US à Téhéran à l'étude

    Quand on vous disait qu'Iran et Usa étaient des ennemis intimes ... Les faits ou plutôt les intentions semblent nous donner raisons désormais.


    Ironie du sort, alors que Nicolas Sarkozy a de nouveau fustigé l'Iran en début de ce semaine – certes il pouvait “difficilement faire moins” devant un public israëlien - les Etats-Unis envisagent l'ouverture d'une section d'intérêts américaine à Téhéran, similaire à celle qui fonctionne à Cuba depuis 1977, a-t-on appris lundi auprès du département d'Etat.

    "Je sais que c'est en discussion", a reconnu sous le couvert de l'anonymat un responsable du département d'Etat. Mais "je ne sais pas à quel point c'est une discussion active". "Je ne pense pas que quiconque ici fasse vraiment pression en faveur de cela à ce stade", a-t-il néanmoins ajouté.

    Selon un éditorial du Washington Post publié lundi, l'administration américaine est en plein débat au sujet d'une section d'intérêts américaine, qui permettrait une présence américaine en Iran sans nécessiter une reprise formelle des relations diplomatiques avec l'Iran, rompues en 1980 après la prise en otages de 52 diplomates américains à Téhéran.

    Le Washington Post affirmait qu'une décision en ce sens pourrait intervenir dans les semaines à venir.

    Si aucune confirmation officielle n' a été publié à ce jour, interrogée à ce sujet dans l'avion la conduisant à Berlin pour une conférence sur les Palestiniens, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, n'a pas démenti. "Je ne veux pas faire de commentaires sur des délibérations internes aux Etats-Unis", a-t-elle déclaré aux journalistes l'accompagnant dans sa tournée.

    "Les Etats-Unis cherchent depuis un certain temps comment prendre contact avec les Iraniens. Nous avons un site à Dubaï où ils peuvent obtenir des visas, mais nous savons que les Iraniens ont parfois du mal à aller à Dubaï", a-t-elle ajouté.

    "Nous voulons que davantage d'Iraniens visitent les Etats-Unis", a conclu Mme Rice. "Nous sommes déterminés à trouver les moyens de tendre la main aux Iraniens". Le scoop ... ou presque ...

    N'oublions pas que ce n'est qu'en avril 2007 que le groupe pétrolier américain Halliburton annonçait qu'il allait quitter le territoire iranien. Edifiant tout de même de savoir que mine de rien, parallèlement à toutes les attaques du gouvernement Bush contre Téhéran les pétroliers texans étaient alors bel et bien présents sur territoire iranien, et qui plus est via une entreprise autrefois dirigée par Dick Cheney.

    La situation devient donc ubuesque, car la quasi-totalite des entreprises pétrolières internationales sont – n'en deplaise à leurs diplomates respectifs – intéressées par l'immense potentiel des champs gaziers iraniens et notamment de Pars South et d'Azadegan.

    Halliburton avait annoncé en janvier 2005 son intention de ne plus travailler en Iran, spécifiant toutefois qu'elle continuerait d'honorer les contrats déjà signés, ce qui est bien sur toute à son honneur .... Selon le groupe pétrolier, seule de la main d'oeuvre non-américaine serait employée par elle dans le pays, en vertu de l'embargo dans les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l'Iran décrété par Washington.

    En avril 2007, Halliburton, qui était dirigée entre 1995 et 2000 par Dick Cheney avant qu'il ne devienne vice-président des Etats-Unis, avait souligné que ses activités en Iran avant leur interruption "étaient de toute évidence autorisées par les loi et règlements applicables". De toute évidence, l'on vous dit, vous pouvez croire un politique...

    Ces derniers stipulent notamment que les entreprises américaines ne peuvent investir plus de 40 millions de dollars dans le secteur énergétique iranien sous peine de sanctions. Or, il se trouve que par le plus grand des hasards, la valeur des contrats d'Halliburton en Iran n'aurait jamais dépassé de 30 à 40 millions de dollars selon le groupe, l'entreprise les qualifiant elle-même de "minuscules".

    A la suite de l' éditorial du Washington Post, Tom Casey, un porte-parole du département d'Etat, a assuré n'avoir "rien de nouveau" à dire au sujet des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Iran.

    "Nous cherchons évidemment tout le temps quelle est la meilleure façon de gérer notre diplomatie", a-t-il déclaré. "Mais il n'y a aucun changement dans le statut de la Suisse comme notre puissance protectrice en Iran à ce stade".

    Une section d'intérêts américains existe au sein de l'ambassade de la Confédération helvétique à Téhéran, mais son personnel est entièrement suisse. L'administration américaine envisage désormais d'y envoyer des employés américains qui y disposeraient d'un statut diplomatique.

    Pour mémoire, l'Iran dispose d'une section d'intérêts à l'ambassade du Pakistan à Washington, avec des employés iraniens qui disposent du statut diplomatique.

    Source : leblogfinance / AFP et Washington Post .
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Bonjour tout le monde.

    Washington le monstre froid, sans coeur et aux milles visages
    Moralité la politique c'est compliqué,c'est comme la vie....





    A+.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
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    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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