Le tribunal de Béchar a reporté le verdict de l’affaire des sept douaniers et deux civils poursuivis la fin de l’année passée pour complicité avec le terrorisme et l’abandon d’armes alors qu’ils affrontaient des contrebandiers à Toumiet, une région très escarpée et très difficile d’accès de la frontière avec le Maroc et qui a souvent été le théâtre d’accrochages avec les contrebandiers et les groupes terroristes.
Le tribunal correctionnel de Béchar avait prononcé des condamnations de cinq années de prison ferme pour deux civils qui avait fourni des informations sur des personnes qui devaient passer de la drogue du Maroc vers le territoire de la wilaya de Béchar. Cette sentence a été assortie d’une interdiction de séjour dans la wilaya après qu’ils aient purgé leur peine. Des verdicts allant de six mois à quatre ans ont été, par ailleurs, prononcés contre cinq des douaniers impliqués dans l’affaire alors que trois autres ont été innocentés.
Mais vu la gravité de l’affaire, le procureur général a fait appel car selon les observateurs, elle touche à la sécurité de l’état. Le procureur général a, en effet, requis une peine allant de trois à cinq ans pour tous les douaniers accusés tout en s’interrogeant sur la coïncidence qui a amené les trois agents des douanes à se dessaisir de leurs armes et à être blessés alors qu’ils étaient loin lors de l’embuscade. Et pourquoi ces mêmes agents n’ont tiré aucun coup de feu pour riposter et n’ont pas résisté à l’approche des contrebandiers qui étaient de nationalité marocaine comme déterminé lors des investigations.
Les prévenus ont opposé à ces faits l’escarpement du terrain, la mauvaise visibilité et leur ignorance du relief de la région où a été tendu le guet-apens et dont ils n’ont eu aucune reconnaissance auparavant.
Il y a eu des dérapages en raison des tentatives de changement de position durant le face à face avec les trafiquants qui étaient armés comme l’ont établi les débats lors du jugement de l’affaire.
Le cas des deux civils a provoqué une polémique car ils avaient accompagné la patrouille sans autorisation de la part du procureur de la république et à la fin de l’accrochage, les douaniers ne les avaient pas évacués avec les blessés qui ont été touchés par les coups de feu, mais ils sont rentrés d’eux mêmes dans une voiture personnelle.
Les éléments de l’enquête préliminaire prouvent que les deux civils étaient en liaison avec les contrebandiers. L’un deux possède un kiosque de vente de cigarettes et l’autre est chômeur spécialisé dans la contrebande ce qui les rend suspects d’entretenir des relations avec les trafiquants. Leur dénonciation de ces derniers ne serait qu’une revanche suite à une lutte d’intérêts ce qui a poussé les contrebandiers à prendre les devants et se munir de fusils et tirer au cas où un piège leur serait tendu.
Cette affaire sans précédent, jugée "grave" par des parties responsables, remonte aux derniers jours du ramadhan passé : pendant un accrochage, des contrebandiers inconnus et de nombre indéterminé ont ouvert le feu sur des douaniers qui, après avoir été touchés, ont pris la fuite abandonnant leurs armes. Les investigations préliminaires ont indiqué qu’après les affrontements, les forces de l’ANP sont intervenues suite à l’alerte donnée par la direction des douanes au sujet d’un guet-apens.
L’armée avait alors ratissé la région et retrouvé quelques armes qui se sont avérées appartenir aux douaniers qui avaient pris la fuite. Une enquête avait été ouverte par les services de la gendarmerie nationale qui a transmis le dossier au juge d’instruction auprès du tribunal de Béchar qui a ordonné la mise sous détention provisoire les sept douaniers après leur audition qui a duré trois jours.
Des sources proches de l’enquête avaient jadis expliqué la fuite et l’abandon des armes par les agents douaniers notamment par le manque d’expérience de ces derniers et la difficulté du terrain.
echoroukonline.com
Le tribunal correctionnel de Béchar avait prononcé des condamnations de cinq années de prison ferme pour deux civils qui avait fourni des informations sur des personnes qui devaient passer de la drogue du Maroc vers le territoire de la wilaya de Béchar. Cette sentence a été assortie d’une interdiction de séjour dans la wilaya après qu’ils aient purgé leur peine. Des verdicts allant de six mois à quatre ans ont été, par ailleurs, prononcés contre cinq des douaniers impliqués dans l’affaire alors que trois autres ont été innocentés.
Mais vu la gravité de l’affaire, le procureur général a fait appel car selon les observateurs, elle touche à la sécurité de l’état. Le procureur général a, en effet, requis une peine allant de trois à cinq ans pour tous les douaniers accusés tout en s’interrogeant sur la coïncidence qui a amené les trois agents des douanes à se dessaisir de leurs armes et à être blessés alors qu’ils étaient loin lors de l’embuscade. Et pourquoi ces mêmes agents n’ont tiré aucun coup de feu pour riposter et n’ont pas résisté à l’approche des contrebandiers qui étaient de nationalité marocaine comme déterminé lors des investigations.
Les prévenus ont opposé à ces faits l’escarpement du terrain, la mauvaise visibilité et leur ignorance du relief de la région où a été tendu le guet-apens et dont ils n’ont eu aucune reconnaissance auparavant.
Il y a eu des dérapages en raison des tentatives de changement de position durant le face à face avec les trafiquants qui étaient armés comme l’ont établi les débats lors du jugement de l’affaire.
Le cas des deux civils a provoqué une polémique car ils avaient accompagné la patrouille sans autorisation de la part du procureur de la république et à la fin de l’accrochage, les douaniers ne les avaient pas évacués avec les blessés qui ont été touchés par les coups de feu, mais ils sont rentrés d’eux mêmes dans une voiture personnelle.
Les éléments de l’enquête préliminaire prouvent que les deux civils étaient en liaison avec les contrebandiers. L’un deux possède un kiosque de vente de cigarettes et l’autre est chômeur spécialisé dans la contrebande ce qui les rend suspects d’entretenir des relations avec les trafiquants. Leur dénonciation de ces derniers ne serait qu’une revanche suite à une lutte d’intérêts ce qui a poussé les contrebandiers à prendre les devants et se munir de fusils et tirer au cas où un piège leur serait tendu.
Cette affaire sans précédent, jugée "grave" par des parties responsables, remonte aux derniers jours du ramadhan passé : pendant un accrochage, des contrebandiers inconnus et de nombre indéterminé ont ouvert le feu sur des douaniers qui, après avoir été touchés, ont pris la fuite abandonnant leurs armes. Les investigations préliminaires ont indiqué qu’après les affrontements, les forces de l’ANP sont intervenues suite à l’alerte donnée par la direction des douanes au sujet d’un guet-apens.
L’armée avait alors ratissé la région et retrouvé quelques armes qui se sont avérées appartenir aux douaniers qui avaient pris la fuite. Une enquête avait été ouverte par les services de la gendarmerie nationale qui a transmis le dossier au juge d’instruction auprès du tribunal de Béchar qui a ordonné la mise sous détention provisoire les sept douaniers après leur audition qui a duré trois jours.
Des sources proches de l’enquête avaient jadis expliqué la fuite et l’abandon des armes par les agents douaniers notamment par le manque d’expérience de ces derniers et la difficulté du terrain.
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