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Au-delà des investissements extérieurs, la feuille de route de l’Exécutif s’appuiera désormais sur l’ensemble des projets, privés et publics, productifs et créateurs d’emplois et de richesse afin de mettre un frein ou du moins atténuer de cette fuite en avant d’un système de gestion économique en mal de perspectives. Premier rendez-vous d’Ahmed Ouyahia de retour aux affaires, il reçoit le ministre de l'Économie de l'État des Émirats arabes unis, co-président de la commission mixte algéro-émiratie, Soltan Ben Saïd Al-Mansouri. Le hasard n’est pas fortuit dans ce genre d’évènements et le nouveau patron de l’Exécutif, accusé d’avoir freiné les investissements arabes, a tenu à cette occasion à remettre les pendules à l’heure. D’ailleurs, les promoteurs du Golfe, à l’exemple du groupe émirati Emaar, n’ont pas vu leurs projets connaître un début de concrétisation durant les deux années où Abdelaziz Belkhadem assurait la fonction de coordinateur du gouvernement. S’il est encore difficile de situer l’origine des blocages, il est par contre plus aisé de dire qu’Ahmed Ouyahia n’en porte pas la responsabilité seul d’autant que le volume d’investissement révélé par le ministre émirati de l’Économie, avoisine les 50 milliards de dollars.
Le Chef du gouvernement et patron du RND est revenu, hier, dans son discours devant les congressistes de son parti en mettant en garde contre l’excès des dépenses de l’État qui, selon lui, vit au-dessus de ses moyens. Et le tour de vis promis par Ouyahia s’inscrit dans cette doctrine rigoriste, rationaliste et pragmatique qui entend utiliser la rente pétrolière pour le développement du pays et non pour les besoins de consommation qui ont considérablement augmenté ces dernières années. L’apport des IDE s’avère primordial dans ce contexte. Et au-delà des investissements extérieurs, la feuille de route de l’Exécutif s’appuiera désormais sur l’ensemble des projets, privés et publics, productifs et créateurs d’emplois et de richesse afin de mettre un frein ou du moins atténuer de cette fuite en avant d’un système de gestion économique en mal de perspectives.
La grogne sociale doit, en effet, trouver des solutions, au-delà des actions de solidarité qui ont fini par aggraver les réflexes d’assistanat que l’Algérie tente de combattre depuis 1989. Sur le registre politique, le nouveau patron de l’Exécutif a réaffirmé son soutien au président de la République pour les prochaines échéances. En l’occurrence, l’annonce de la révision de la Constitution et la préparation de la présidentielle de 2009. Ahmed Ouyahia n’a pas omis de rendre hommage à tous ceux qui ont combattu le terrorisme et permis au pays de rester debout avec cette conviction que cette famille politique, celle de l’Algérie qui avance, est encore capable de relever à nouveau les défis.
source : Liberté
Le Chef du gouvernement et patron du RND est revenu, hier, dans son discours devant les congressistes de son parti en mettant en garde contre l’excès des dépenses de l’État qui, selon lui, vit au-dessus de ses moyens. Et le tour de vis promis par Ouyahia s’inscrit dans cette doctrine rigoriste, rationaliste et pragmatique qui entend utiliser la rente pétrolière pour le développement du pays et non pour les besoins de consommation qui ont considérablement augmenté ces dernières années. L’apport des IDE s’avère primordial dans ce contexte. Et au-delà des investissements extérieurs, la feuille de route de l’Exécutif s’appuiera désormais sur l’ensemble des projets, privés et publics, productifs et créateurs d’emplois et de richesse afin de mettre un frein ou du moins atténuer de cette fuite en avant d’un système de gestion économique en mal de perspectives.
La grogne sociale doit, en effet, trouver des solutions, au-delà des actions de solidarité qui ont fini par aggraver les réflexes d’assistanat que l’Algérie tente de combattre depuis 1989. Sur le registre politique, le nouveau patron de l’Exécutif a réaffirmé son soutien au président de la République pour les prochaines échéances. En l’occurrence, l’annonce de la révision de la Constitution et la préparation de la présidentielle de 2009. Ahmed Ouyahia n’a pas omis de rendre hommage à tous ceux qui ont combattu le terrorisme et permis au pays de rester debout avec cette conviction que cette famille politique, celle de l’Algérie qui avance, est encore capable de relever à nouveau les défis.
source : Liberté
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