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Israël a fermé ses points de passage avec la bande de Gaza pour une période indéterminée, en réponse aux tirs de roquettes palestiniens de la veille, a annoncé un responsable de la défense.
Ces passages auraient dû rouvrir mercredi à 08h00 (05h00 GMT) pour permettre l'entrée dans le territoire palestinien de vivres et d'autres biens de première nécessité dans le cadre de la trêve négociée par l'Egypte en vigueur depuis jeudi.
Le chargé de liaison militaire israélien, Peter Lerner, a annoncé qu'ils demeureraient fermés jusqu'à nouvel ordre. "Toute réouverture sera faite en accord avec des préoccupations de sécurité", a-t-il dit.
Un responsable européen a indiqué que l'approvisionnement en fioul, financé par l'Union européenne, de la principale centrale électrique de la bande de Gaza avait été suspendu à la suite de la décision israélienne. Du carburant a toutefois été livré mardi et la centrale devrait pouvoir fonctionner toute la semaine.
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza, a accusé l'Etat hébreu de faire preuve de mauvaise foi par cette décision, qualifiée de "violation de l'accord d'apaisement à Gaza". La veille, Abou Zouhri avait exhorté toutes les factions palestiniennes à respecter le cessez-le-feu.
Le Djihad islamique a revendiqué mardi plusieurs tirs de roquette dans le sud d'Israël, en violation de la trêve, pour venger la mort d'un de ses commandants, tué par l'armée israélienne en Cisjordanie, qui n'est pas concernée par l'accord de trêve.
"DES EFFORTS POUR SHALIT"
Le groupe armé a également menacé mercredi de lancer d'autres attaques en réponse à un nouvel incident survenu dans la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël. Il accuse l'armée israélienne d'avoir blessé par balle un paysan palestinien près du village de Khouza.
A Tel-Aviv, une porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu'elle n'avait pas connaissance de cet incident.
"Nous riposterons à toute violation sioniste en temps voulu", a déclaré un porte-parole du Djihad, Abou Hamza.
Saïd Seyam, membre du "gouvernement" mis sur pied par le Hamas dans la bande de Gaza, a rencontré mercredi des responsables du Djihad islamique et les deux mouvements ont décidé de former une unité mixte chargée de veiller au respect de la trêve.
Selon les brigades Ezzedine al Kassam, branche armée du Hamas, l'Egypte va chercher à nouveau à obtenir la libération de Gilad Shalit, le militaire israélien enlevé en juin 2006 en lisière de la bande de Gaza, en échange de la relaxe de Palestiniens détenus en Israël.
Le président égyptien Hosni Moubarak, qui reçu mardi le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Charm el Cheikh, a déclaré que son pays "faisait des efforts pour Shalit", mais a souhaité que les négociations sur ce point n'interfèrent avec la trêve dans la bande de Gaza.
L'Etat juif voudrait en revanche que la réouverture du principal point de passage entre la bande de Gaza et l'Egypte soit subordonnée à cette libération.
"La balle est dans le camp de l'occupation et, s'ils veulent un accord, ils devront remplir les conditions de la résistance", a averti Abou Oubeïda, porte-parole des Brigades Kassam, évoquant l'échange de prisonniers.
source : Reuters
Ces passages auraient dû rouvrir mercredi à 08h00 (05h00 GMT) pour permettre l'entrée dans le territoire palestinien de vivres et d'autres biens de première nécessité dans le cadre de la trêve négociée par l'Egypte en vigueur depuis jeudi.
Le chargé de liaison militaire israélien, Peter Lerner, a annoncé qu'ils demeureraient fermés jusqu'à nouvel ordre. "Toute réouverture sera faite en accord avec des préoccupations de sécurité", a-t-il dit.
Un responsable européen a indiqué que l'approvisionnement en fioul, financé par l'Union européenne, de la principale centrale électrique de la bande de Gaza avait été suspendu à la suite de la décision israélienne. Du carburant a toutefois été livré mardi et la centrale devrait pouvoir fonctionner toute la semaine.
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza, a accusé l'Etat hébreu de faire preuve de mauvaise foi par cette décision, qualifiée de "violation de l'accord d'apaisement à Gaza". La veille, Abou Zouhri avait exhorté toutes les factions palestiniennes à respecter le cessez-le-feu.
Le Djihad islamique a revendiqué mardi plusieurs tirs de roquette dans le sud d'Israël, en violation de la trêve, pour venger la mort d'un de ses commandants, tué par l'armée israélienne en Cisjordanie, qui n'est pas concernée par l'accord de trêve.
"DES EFFORTS POUR SHALIT"
Le groupe armé a également menacé mercredi de lancer d'autres attaques en réponse à un nouvel incident survenu dans la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël. Il accuse l'armée israélienne d'avoir blessé par balle un paysan palestinien près du village de Khouza.
A Tel-Aviv, une porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu'elle n'avait pas connaissance de cet incident.
"Nous riposterons à toute violation sioniste en temps voulu", a déclaré un porte-parole du Djihad, Abou Hamza.
Saïd Seyam, membre du "gouvernement" mis sur pied par le Hamas dans la bande de Gaza, a rencontré mercredi des responsables du Djihad islamique et les deux mouvements ont décidé de former une unité mixte chargée de veiller au respect de la trêve.
Selon les brigades Ezzedine al Kassam, branche armée du Hamas, l'Egypte va chercher à nouveau à obtenir la libération de Gilad Shalit, le militaire israélien enlevé en juin 2006 en lisière de la bande de Gaza, en échange de la relaxe de Palestiniens détenus en Israël.
Le président égyptien Hosni Moubarak, qui reçu mardi le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Charm el Cheikh, a déclaré que son pays "faisait des efforts pour Shalit", mais a souhaité que les négociations sur ce point n'interfèrent avec la trêve dans la bande de Gaza.
L'Etat juif voudrait en revanche que la réouverture du principal point de passage entre la bande de Gaza et l'Egypte soit subordonnée à cette libération.
"La balle est dans le camp de l'occupation et, s'ils veulent un accord, ils devront remplir les conditions de la résistance", a averti Abou Oubeïda, porte-parole des Brigades Kassam, évoquant l'échange de prisonniers.
source : Reuters