J'ai selectionné pour vous un article de la nouvelle république...il admet enfin que les marchés attribués aux entreprises étrangères sont souvent faisandés...
J'attire votre attention que le manque de compétences ou bien pour reprendre l'expression consacrée "el rajoul el mounassib fil makaen el mounassib" n'est qu'un slogan.....
Conclusion Algérie Telecom dort encore : il faut lui apporter du café et un croissant bien chaud....
Réseaux telecoms de Sontrach : un intrus nommé SMI
Des tentatives de noyauter un marché juteux de Sonatrach par des voies irrégulières semblent avoir été opérées par des sociétés écran. Peu leur importe la nature du marché, mais ce qu’il peut rapporter.
Peu leur importe leurs compétences dans le segment concerné, seul compte pour eux le réseau relationnel tissé, censé susciter toutes les complaisances nécessaires pour arracher un marché. Une de ces sociétés fantoches, dénommée Prudent, est installée au Canada et est dirigée par un certain Georges Klein. Elle sert à faire du lobbying pour des sociétés canadiennes et françaises. Klein est ancien cadre de France Telecoms. Arrivé en Algérie dans les années 90, il s’était tracé comme objectif d’y opérer une offensive de lobbying à long terme. Il réussit à décrocher un poste de consultant auprès de la Division forage de Sonatrach. Son parcours au niveau de Sonatrach lui a permis de constituer un large réseau relationnel, entre autres à Algérie Telecoms. A l’issue de son contrat avec Sonatrach, il s’installe au Canada où il met ses relations au profit de sociétés canadiennes aux fins de leur permettre de concrétiser des affaires en Algérie. Jusque-là, rien d’anormal ou qui suscite la suspicion. Or, il se trouve que parmi ces entreprises, SMI, une entreprise canadienne de bâtiment qui ne s’est lancée dans la téléphonie que tardivement, va constituer l’indice, la trace à travers laquelle le lobbying va montrer ses signes d’indélicatesses, lorsque Sonatrach lance un appel d’offres pour un projet telecoms très complexe qui devra interconnecter toutes les structures opérationnelles de la compagnie nationale. Six sociétés ont soumissionné, dont SMI. Comment une société de bâtiment a-t-elle pu être sélectionnée dès les premières soumissions pour un projet relatif aux télécommunications ? La question reste entière et SMI se retrouve même finaliste, en lice avec une autre société. Quant aux autres offres, elles ont été rejetées lors de l’ouverture des plis commerciaux, alors qu’elles sont normalement rejetées lors de la sélection technique, en amont de l’offre commerciale. C’est, indique une source très au fait des procédures des passations de marché, en contradiction totale avec les règles propres à Sonatrach. Suite à quoi, certains parmi les autres soumissionnaires ont émis de réserves sur la conformité de la procédure, dont une société indienne. Le ministre de l’Energie et des Mines donne ordre, par écrit, de surseoir au marché et demande un audit lequel confirmera l’irrégularité. Le ministre ordonne alors de refaire le cahier des charges et de relancer l’appel d’offres. Dans ces méandres, une deuxième question s’impose : qui tire les ficelles ? Y a-t-il eu une autre démarche interne du ministre pour identifier les tenants et aboutissants de cette affaire peu amène ? Coup de théâtre : après un silence de plus d’une année, instruction (de qui ?) a été donnée de concrétiser le contrat avec SMI passant ainsi outre l’ordre donné par le ministre de refaire le cahier des charges. L’on est amené à se demander si la passation du marché s’est faite sur la base du nouveau cahier des charges alors que cela suppose la publication d’un autre appel d’offres sur le BAOSEM. Ce qui, de l’avis de spécialistes, n’est pas le cas. Plus grave, la première offre de SMI, qui s’élevait à environ 25 millions de dollars, a été réévaluée à plus de 30 millions lors de la seconde passation dont les conditions restent jusqu’à aujourd’hui de l’ordre de l’occulte. Des spécialistes en matière de télécommunications indiquent, par ailleurs, que l’offre de SMI, pour peu chère qu’elle soit, est loin de pouvoir répondre techniquement à la demande de Sonatrach. SMI, société novice en matière de telecoms, n’a réussi à obtenir qu’un marché insignifiant dans un pays d’Amérique latine depuis 2000. Dans un autre registre et dans un contexte similaire, Georges Klein, le patron de Prudent, un bureau de consulting, a raflé plusieurs marchés chez Algérie Telecom, dont le dernier consiste en l’élaboration d’un cahier des charges pour un projet entrant dans le cadre du développement des technologies de télécommunications de dernière génération. Prudent étant connue pour ses pratiques de lobbying douteuses, il y a un gros risque que ce qui s’est passé à Sonatrach se répète à Algérie Telecom.
Une société avertie en vaut deux…
Le communiqué de prudent Inc qui a remporté le marché chez AT
http://www.prudent.qc.ca/commdetails.asp?id=17
Je me demande si de telles compétences ne sont pas disponibles dans :
-La protection civile
-L'anp
-Sonelgaz
-Sonatrach (première entreprise africaine)...
Si ce n'est pas la cas, le bateau est entrain de prendre l'eau pour parler ainsi dire de sinistres....
J'attire votre attention que le manque de compétences ou bien pour reprendre l'expression consacrée "el rajoul el mounassib fil makaen el mounassib" n'est qu'un slogan.....
Conclusion Algérie Telecom dort encore : il faut lui apporter du café et un croissant bien chaud....
Réseaux telecoms de Sontrach : un intrus nommé SMI
Des tentatives de noyauter un marché juteux de Sonatrach par des voies irrégulières semblent avoir été opérées par des sociétés écran. Peu leur importe la nature du marché, mais ce qu’il peut rapporter.
Peu leur importe leurs compétences dans le segment concerné, seul compte pour eux le réseau relationnel tissé, censé susciter toutes les complaisances nécessaires pour arracher un marché. Une de ces sociétés fantoches, dénommée Prudent, est installée au Canada et est dirigée par un certain Georges Klein. Elle sert à faire du lobbying pour des sociétés canadiennes et françaises. Klein est ancien cadre de France Telecoms. Arrivé en Algérie dans les années 90, il s’était tracé comme objectif d’y opérer une offensive de lobbying à long terme. Il réussit à décrocher un poste de consultant auprès de la Division forage de Sonatrach. Son parcours au niveau de Sonatrach lui a permis de constituer un large réseau relationnel, entre autres à Algérie Telecoms. A l’issue de son contrat avec Sonatrach, il s’installe au Canada où il met ses relations au profit de sociétés canadiennes aux fins de leur permettre de concrétiser des affaires en Algérie. Jusque-là, rien d’anormal ou qui suscite la suspicion. Or, il se trouve que parmi ces entreprises, SMI, une entreprise canadienne de bâtiment qui ne s’est lancée dans la téléphonie que tardivement, va constituer l’indice, la trace à travers laquelle le lobbying va montrer ses signes d’indélicatesses, lorsque Sonatrach lance un appel d’offres pour un projet telecoms très complexe qui devra interconnecter toutes les structures opérationnelles de la compagnie nationale. Six sociétés ont soumissionné, dont SMI. Comment une société de bâtiment a-t-elle pu être sélectionnée dès les premières soumissions pour un projet relatif aux télécommunications ? La question reste entière et SMI se retrouve même finaliste, en lice avec une autre société. Quant aux autres offres, elles ont été rejetées lors de l’ouverture des plis commerciaux, alors qu’elles sont normalement rejetées lors de la sélection technique, en amont de l’offre commerciale. C’est, indique une source très au fait des procédures des passations de marché, en contradiction totale avec les règles propres à Sonatrach. Suite à quoi, certains parmi les autres soumissionnaires ont émis de réserves sur la conformité de la procédure, dont une société indienne. Le ministre de l’Energie et des Mines donne ordre, par écrit, de surseoir au marché et demande un audit lequel confirmera l’irrégularité. Le ministre ordonne alors de refaire le cahier des charges et de relancer l’appel d’offres. Dans ces méandres, une deuxième question s’impose : qui tire les ficelles ? Y a-t-il eu une autre démarche interne du ministre pour identifier les tenants et aboutissants de cette affaire peu amène ? Coup de théâtre : après un silence de plus d’une année, instruction (de qui ?) a été donnée de concrétiser le contrat avec SMI passant ainsi outre l’ordre donné par le ministre de refaire le cahier des charges. L’on est amené à se demander si la passation du marché s’est faite sur la base du nouveau cahier des charges alors que cela suppose la publication d’un autre appel d’offres sur le BAOSEM. Ce qui, de l’avis de spécialistes, n’est pas le cas. Plus grave, la première offre de SMI, qui s’élevait à environ 25 millions de dollars, a été réévaluée à plus de 30 millions lors de la seconde passation dont les conditions restent jusqu’à aujourd’hui de l’ordre de l’occulte. Des spécialistes en matière de télécommunications indiquent, par ailleurs, que l’offre de SMI, pour peu chère qu’elle soit, est loin de pouvoir répondre techniquement à la demande de Sonatrach. SMI, société novice en matière de telecoms, n’a réussi à obtenir qu’un marché insignifiant dans un pays d’Amérique latine depuis 2000. Dans un autre registre et dans un contexte similaire, Georges Klein, le patron de Prudent, un bureau de consulting, a raflé plusieurs marchés chez Algérie Telecom, dont le dernier consiste en l’élaboration d’un cahier des charges pour un projet entrant dans le cadre du développement des technologies de télécommunications de dernière génération. Prudent étant connue pour ses pratiques de lobbying douteuses, il y a un gros risque que ce qui s’est passé à Sonatrach se répète à Algérie Telecom.
Une société avertie en vaut deux…
Le communiqué de prudent Inc qui a remporté le marché chez AT
http://www.prudent.qc.ca/commdetails.asp?id=17
Je me demande si de telles compétences ne sont pas disponibles dans :
-La protection civile
-L'anp
-Sonelgaz
-Sonatrach (première entreprise africaine)...
Si ce n'est pas la cas, le bateau est entrain de prendre l'eau pour parler ainsi dire de sinistres....
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