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S’intégrer en Algérie

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  • S’intégrer en Algérie

    S’intégrer en Algérie ?????


  • #2
    Moha

    Très bon reportage, on la sent un peu gêné sur les relations franco-algériennes.
    Point positif: Reportage sur une installation définitive en Algérie, et non à titre professionnel, ce qui permet de voir une autre réalité.
    Point négatif: Ne traîte pas trop de son intégration à la vie quotidienne, mais plus à son intégration sur des points précis comme la langue, ou l'histoire de la France en Algérie.

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    • #3
      Bonjour

      Le pays des contrastes, je ne sais pas si c'est une question d'intégration (sic) il est difficile de tirer des conclusions par le biais de 15mn de reportage.

      Tant mieux pour elle, ça a été une continuité, il y a beaucoup de choses à prendre en considération, le milieu surtout qui serait la part du lion dans cette situation, le milieu avec tous ce qu'il le compose.

      Tout est une question d'angle de vue, des cas contraires à celui-là où l'intégration se passe mal, le malaise, le rejet ...etc. Ça existe et se n'est pas facile à vivre.

      L'intégration est un processus, qui aujourd'hui sortie de son lit d'origine pour être confondu avec l'acculturation.

      Les combinaisons sont nombreuses, variables, et loin d'être fixes ou cristallisées, le social est une dynamique en perpétuelle mouvance.

      Là où j'émets un NON énorme c'est le portrait dressé de l'école Algérienne, non et non et non et non et non et Assurément NON.

      L'école privée n'est pas représentative de l'école algérienne ni de ses réalités.

      Le système scolaire algérien va très mal, c'est bien que ces parents aient les moyens de contourner la médiocrité du public, leur stratégie d'évitement est possible grâce à leur situation sociale, tant mieux, mais leur exemple n'est pas représentatif à l'échelle nationale, par contre ça nous renseigne sur le système parallèle qui s'est mis en place pour "éviter" l'école publique.

      La question de l'école est bien plus profonde que ça, la réduire à un "problème de langue" est complètement contre productif, il n'y a pas que ça, la langue est certes importante mais ce qu'elle véhicule est tout aussi important si ce n'est plus, qui le véhicule aussi au même pied d'Estale que l'environnement et ses composantes...etc

      Donc NON à cette image de l'école "alternative" solution miracle en Algérie car ça tuerait dans l'œuf les réflexions qui aujourd'hui doivent être amorcées autour de cette institution névralgique et essentielle pour l'édification d'un société, c'est d'une fabrique à citoyens que nous avons besoin et non d'une fabrique à crétins.

      Le reste je m'abstiens de faire des commentaires.


      ../..
      Dernière modification par l'imprevisible, 26 juin 2008, 06h13.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Bonjour la jeunesse!
        Comme je suis partie prenante dans ce domaine, engagé dans diverses associations, le cas des familles mixtes est problématiques à plusieurs niveaux : social, culturel, relationnel, en Algérie, en France et entre les deux pays. Tôt ou tard les deux gouvernements seront dans l’obligation de trouver une solution. Il m’arrive souvent de parler de ces milliers de franco-algériens qui excellent dans beaucoup de domaines et qui peuvent faire bénéficier l’Algérie. Nous avons fait le voyage, rencontrer beaucoup de responsables, discuter avec franchise et, la majorité nous a déconseillé de s’installer car les conditions ne le permettent pas pour le moment. Dans ce reportage je ne vois pas d’intégration ; elle accepte l’Algérie et les algériens tels qu’ils sont, pas plus. Alger n’est pas l’Algérie et Paris n’est pas non plus la France. J’ai rendu visite à une famille mixte dans la région de Bordj-Ménaël où toute la famille était intégrée, parlant algérien, vivant algérien mais malgré cet effort énorme de la part des non autochtones la société a réussi à les faire partir. Ces non autochtones ont leur famille qui viennent leur rendre visites et quoi de plus normal ! Sans la laïcité – tolérance et respect de l’autre- il n’y aura aucune intégration ici ou ailleurs et je peux vous en fournir des tas d’exemples. L’Algérie a raté le coche dans les années 60/70 et s’est dévergondée après la mort de Boumédienne. Le socialisme a mis en place des bases saines et où le peuple de base a trouvé son compte : des enfants, tous les enfants étaient scolarisés et les grandes écoles ouvertes à toutes et à tous. Il est indéniable de ne pas exonérer le pouvoir de certaines erreurs mais le bilan était positif. L’une des erreurs majeures est de s’accaparer du pouvoir pour raison « révolutionnaire » en écartant légitimement ou illégitimement d’autres aussi capables et performants dans leur poste. Les méthodes révolutionnaires sont honorables et respectables mais ne peuvent s’appliquer dans une société civile, économique et pragmatique dans l’arène internationale. Aucune société ne peut évoluer dans la paix sans justice et participation du plus grand nombre possible de la population sans distinction de classe, d’ethnie ou de couleur. Si l’intégration a fonctionné en France, elle ne fonctionne plus depuis que l’islamisme remet en cause la laïcité, construite lutte après lutte par plusieurs générations. Je ne dis pas que c'est le modèle parfait mais si ce n'était pas le cas je changerais de latitude.

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