L'Espagne retrouve en demi-finale de l'Euro une équipe de Russie transfigurée, depuis son écrasante défaite au premier tour, par le retour d'Andreï Arshavin. Les Espagnols sont sortis victorieux du premier affrontement le 10 juin (4-1), grâce à leur brillant jeu d'attaque, aux lacunes défensives russes et à un triplé de David Villa. Depuis, la dynamique semble s'être inversée.
Match après match, le jeu de l'Espagne a ralenti et ses attaques sont devenues moins tranchantes. Elle n'a quasiment pas menacé l'Italie en quart de finale avant de s'imposer aux tirs au but à l'issue d'un match nul et vierge. La Russie a en revanche emprunté le chemin à rebours. Elle a renforcé son arrière garde et déployé un talent offensif qui a culminé lors de son éclatante victoire 3-1 face aux Pays-Bas en quart de finale.
Brusquement, la rencontre d'Innsbruck a paru appartenir à un autre temps.
"Si nous pensons que la Russie sera comme au premier match, nous nous trompons lourdement", a prévenu le milieu de terrain espagnol Cesc Fabregas.
L'embellie russe doit beaucoup au retour de son créateur Arshavin, suspendu pour les deux premiers matches du tournoi, et à la résurrection du buteur Roman Pavlyuchenko, décisif dans la qualification de son pays à cet Euro.
KOLODIN SUSPENDU
Dès son retour face à la Suède (2-0), Arshavin a transformé le visage de la Russie. Ses courses, ses dribbles, sa technique et sa vision du jeu ont transpercé les défenses suédoises puis néerlandaises.
Auteur de trois buts, Pavlyuchenko a retrouvé le goût du combat et il devrait une nouvelle fois peser de tout son poids sur la charnière centrale espagnole.
La menace russe ne se limite pas à ces deux hommes, constamment soutenus par l'endurance et la qualité de passes des milieux de terrain Konstantin Zyryanov et Igor Semshov et des arrières latéraux Alexander Anyukov et Yuri Zhirkov.
"Notre manière de jouer, avec technique et inspiration, c'est toujours un bonheur à regarder", s'est même enthousiasmé leur sélectionneur et mentor néerlandais Guus Hiddink.
Le principal souci, côté russe, porte sur l'absence de Denis Kolodin, suspendu, au sein d'une défense qui n'a concédé qu'un seul but depuis son installation en charnière centrale après la déroute contre l'Espagne.
Il devrait être remplacé par Vasily Berezutsky, dont la mission au côté de Sergeï Ignashevich consistera à étouffer la vivacité du duo d'attaquants espagnols David Villa et Fernando Torres.
Après sa démonstration du premier match, l'Espagne a ralenti son jeu au milieu de terrain, au point que l'Italie a pu presque tranquillement la laisser multiplier les passes, certes précises mais désespérément inoffensives.
Seule l'entrée de Fabregas, comme toujours après une heure de jeu, a ramené une pointe de créativité. L'entraîneur Luis Aragones a conscience que l'Espagne doit trouver de nouveaux moyens de menacer ses adversaires.
"Ce sera difficile de surprendre Hiddink mais nous allons essayer", a-t-il promis.
source : Reuters
Match après match, le jeu de l'Espagne a ralenti et ses attaques sont devenues moins tranchantes. Elle n'a quasiment pas menacé l'Italie en quart de finale avant de s'imposer aux tirs au but à l'issue d'un match nul et vierge. La Russie a en revanche emprunté le chemin à rebours. Elle a renforcé son arrière garde et déployé un talent offensif qui a culminé lors de son éclatante victoire 3-1 face aux Pays-Bas en quart de finale.
Brusquement, la rencontre d'Innsbruck a paru appartenir à un autre temps.
"Si nous pensons que la Russie sera comme au premier match, nous nous trompons lourdement", a prévenu le milieu de terrain espagnol Cesc Fabregas.
L'embellie russe doit beaucoup au retour de son créateur Arshavin, suspendu pour les deux premiers matches du tournoi, et à la résurrection du buteur Roman Pavlyuchenko, décisif dans la qualification de son pays à cet Euro.
KOLODIN SUSPENDU
Dès son retour face à la Suède (2-0), Arshavin a transformé le visage de la Russie. Ses courses, ses dribbles, sa technique et sa vision du jeu ont transpercé les défenses suédoises puis néerlandaises.
Auteur de trois buts, Pavlyuchenko a retrouvé le goût du combat et il devrait une nouvelle fois peser de tout son poids sur la charnière centrale espagnole.
La menace russe ne se limite pas à ces deux hommes, constamment soutenus par l'endurance et la qualité de passes des milieux de terrain Konstantin Zyryanov et Igor Semshov et des arrières latéraux Alexander Anyukov et Yuri Zhirkov.
"Notre manière de jouer, avec technique et inspiration, c'est toujours un bonheur à regarder", s'est même enthousiasmé leur sélectionneur et mentor néerlandais Guus Hiddink.
Le principal souci, côté russe, porte sur l'absence de Denis Kolodin, suspendu, au sein d'une défense qui n'a concédé qu'un seul but depuis son installation en charnière centrale après la déroute contre l'Espagne.
Il devrait être remplacé par Vasily Berezutsky, dont la mission au côté de Sergeï Ignashevich consistera à étouffer la vivacité du duo d'attaquants espagnols David Villa et Fernando Torres.
Après sa démonstration du premier match, l'Espagne a ralenti son jeu au milieu de terrain, au point que l'Italie a pu presque tranquillement la laisser multiplier les passes, certes précises mais désespérément inoffensives.
Seule l'entrée de Fabregas, comme toujours après une heure de jeu, a ramené une pointe de créativité. L'entraîneur Luis Aragones a conscience que l'Espagne doit trouver de nouveaux moyens de menacer ses adversaires.
"Ce sera difficile de surprendre Hiddink mais nous allons essayer", a-t-il promis.
source : Reuters
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