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Israel refuse l'asile à une marocaine

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  • Israel refuse l'asile à une marocaine

    Israël ne veut pas d’une marocaine convertie

    Prison de Maasiyahu, Ramle, Israël. Le regard éteint, la mine triste et le teint palot, Achoura Abbadi serre fortement de ses mains à peine ridées la petite étoile de David accrochée à son cou tout en murmurant des mots en hébreu. La foi, c’est d’ailleurs tout ce qui reste à Achoura Abbadi, 53 ans. Les heures la séparant du jour J s’écoulent, inexorablement. Le 2 août 2007, cette Marocaine devrait être expulsée par le ministère de l’Intérieur israélien pour résidence clandestine dans l’Etat hébreu. Achoura Abbadi ne sait plus à quels saints se vouer. Après avoir épuisé toutes les voies de recours, elle s’est tournée, en désespoir de cause, vers les médias israéliens, aspirant à ce que ces derniers relaient son histoire «singulière et tragique à la fois». Achoura Abbadi dit être arrivée en Israël en 1996 grâce à un contrat de travail légal, pour s’occuper d’une dame âgée habitant Kiryat Shaul, un quartier ultra-orthodoxe à proximité de la ville de Haïfa.

    Intégrée dans sa nouvelle communauté convaincue petit à petit d’avoir des racines juives, Achoura décide d’entamer sa conversion au judaïsme. Elle affirme en avoir parlé notamment au rabbin sépharade Shlomo Amar. Tout se passe pour le mieux jusqu’au jour où son titre de séjour expire. Son passeport renouvelé auprès du Consulat marocain à Gaza, elle se rend compte que cela ne l’avancera en rien, le ministère de l’Intérieur israélien n’acceptant pas les passeports estampillés par les autorités palestiniennes. Achoura Abbadi entre alors dans la clandestinité, esquivant autant qu’elle peut les agents de la police d’immigration.

    A la fin de l’année 2006, elle est finalement arrêtée puis incarcérée dans le pénitencier de Maasiyahu. En mai 2007, on lui signifie qu’elle sera extradée vers le Maroc au début du mois d’août de la même année. Achoura Abbadi n’a plus vraiment d’espoir. Apparemment, personne ici ne croit vraiment à sa bonne foi, pas plus qu’à sa conversion. La Cour suprême, sollicitée par Achoura Abbadi, estimant que cette dernière n’avait pas accompli sa conversion comme il se doit, lui a en effet refusé le «droit de retour et de résidence» en Israël accordé a priori à toute personne de confession israélite. Car, en Israël, ne devient pas Juif qui veut. Tout candidat à la conversion au judaïsme doit obtenir l’aval d’un comité constitué d’avocats du ministère de l’Intérieur, de représentants de la Primature et de rabbins des Autorités de Conversion. Dans le cas où la demande du candidat est rejetée par le comité, l’intéressé peut toujours se rendre en dehors d’Israël et demander à se faire consacrer par un rabbin de la diaspora. C’est ce qu’a tenté Achoura Abbadi, munie d’un certificat d’hébergement d’une amie au pays de l’érable.

    En vain. Achoura Abbadi appréhende énormément son retour au Maroc, où elle avoue, les larmes aux yeux, avoir peur de se faire tuer par sa famille. Une famille qui, dit-elle, s’est sentie salie dans son honneur par le fait que sa fille renie sa religion. Yoav Loeff, membre d’une association israélienne de défense des droits civiques, a conseillé à Achoura Abbadi de requérir l’asile politique de l’Etat hébreu ou d’un autre pays. Mais cette voie aussi s’est avérée sans issue. Car, l’asile politique n’est accordé qu’aux personnes menacées politiquement dans leur pays. Achoura Abbadi ne lâche pas prise. Elle répète à qui veut bien l’entendre: «Je suis folle d’Israël et je ferai tout pour y retourner».
    Est-elle vraiment sincère? On ne le saura probablement jamais. Ce qui est sûr en revanche, c’est que la Terre promise ne l’est pas pour tout le monde...

    http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHin...56/israel.html

  • #2
    c'est une histoire triste, comme des milliers à travers le monde de l'emigration, rien de plus, rien de moins !

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    • #3
      et comme tous ces nouvraux convertis qui croient que l'europe ou les usa va leur donner qq chose.ça se peut que certains seront gagnants dns cette affaire,mais la majorité n'aura rien,comme d'hab,et puis un arabe restera toujours arabe..mefiance
      Coucher du soleil à Agadir

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      • #4
        La conversion au Judaisme n'a rien à voir avec une conversion au Christianisme ou à l'Islam car on nait juif; il y'a meme des juifs athées.
        Il faut etre de mère juive sinon il est difficile de se convertir à moins d'etre un champion du box-office comme Danny Boon ou un grand producteur comme Dominique Farrugia, une pauvre maghrébine n'a aucune chance.

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        • #5
          Elle peut toujours tenter le shintoïsme et faire une demande d'asile au Japon.
          "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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          • #6
            Elle peut toujours tenter le shintoïsme et faire une demande d'asile au Japon.

            ça se voit que tu n'as jamais connu la misère ni la descente aux enchères mon vieux , derrière tous ces histoires que on voit ici là , il y a la misère , cette misère dans la quelle patauge le monde sous développé dont fait partie le monde arabo-musulman , mais en aucun cas la religion est coupable, les raisons de ce sous développement il faut aller les chercher dans l'histoire .
            Faute de grives , nous mangeons des Merles

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            • #7
              L'histoire de cette pauvre malheureuse qui fait ce qu'elle peut pour s'en sortir n'est sûrement pas unique.
              Les services palestiniens ont dénombré des centaines de femmes marocaines exploitées ds les kiboutzims.Femmes à tout faire y compris le renseignement.
              Evidement en bons exploiteurs les sionistes les rejetteront à la moindre occasion.
              On se demande que fait le régime alaouite ?
              C'est vrai que défendre l'honneur du peuple marocain n'a jamais été sa préoccupation.
              Espérons qu'un pays musulman puisse recueillir cette malheureuse car avec son histoire son retour au maroc risque de l'anéantir.

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              • #8
                Espérons qu'un pays musulman puisse recueillir cette malheureuse
                Si elle voulait émigrer dans un pays musulman je crois qu'elle n'aurait pas tenté d'aller en Israel.
                Et puis parler d'une malheureuse, désolé mais j'ai pas réussi a ressentir de la pitié pour elle.

                la seule chose qu'on puisse tirer de cette histoire, c'est du caractere raciste d'Israel, qui filtre ses immigres selon des criteres raciaux
                Ur yezmir yiwen ad yeffer itij s uyerbal

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                • #9
                  Bien sûr que je ne cautionne pas du tout ce qu'elle a fait.Cependant il faut être humain et comprendre les situations de profondes désespérance qui conduisent à des extrêmités incompréhensibles.
                  Une fois un ingenieur égyptien, immigré sans-papier en europe, m'a dit texto " nous en égypte on veut juste manger et on n'y arrive pas".Terrible qd même.

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