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Ahmed Ouyahia réitère son soutien à Bouteflika

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  • Ahmed Ouyahia réitère son soutien à Bouteflika

    «Nous réaffirmons notre soutien aux efforts et à l’action de monsieur le président de la République, le frère Abdelaziz Bouteflika. Il pourra toujours être assuré de notre soutien loyal, que ce soit au sein des institutions, que ce soit dans le cadre de l’Alliance présidentielle, ou que ce soit en tant que famille politique, notamment aux échéances politiques majeures qui s’annoncent pour bientôt.» C’est en ces termes que s’est adressé hier le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) au président de la République qui l’a fraîchement rappelé à la tête de l’Exécutif. Celui qui a de nouveau la confiance du chef de l’Etat pour la gestion de ses programmes s’est présenté hier à l’ouverture des travaux du troisième congrès ordinaire de son parti sous les applaudissements nourris de quelque 1 400 congressistes venus des quatre coins du pays et représentant la communauté algérienne établie à l’étranger.

    Aux côtés des militants, les «grosses pointures» du parti, comme le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah, Mustapha Berraf, président du Comité olympique, le général à la retraite Mohamed Betchine… D’autres absents, comme l’ex-président de la République Liamine Zeroual, ou décédé comme l’ex-patron de la Centrale syndicale Abdelhak Benhamouda, seront évoqués par Ouyahia pour leur contribution au service du parti et de la nation. Parmi les représentants de la classe politique, ceux de l’Alliance présidentielle, à savoir Abdelaziz Ziari en place et lieu du patron du FLN Abdelaziz Belkhadem et le président du MSP Bouguerra Soltani. Djahid Younsi, président d’El Islah, Djelloul Djoudi du PT, Moussa Touati, président du FNA, étaient aussi de la partie. Des représentants d’organisation, des personnalités nationales et des membres du corps diplomatique accrédité à Alger étaient également présents à la cérémonie d’ouverture. Face à ce parterre d’invités et de congressistes, le chef du RND a tenu à revenir sur les acquis et l’évolution du parti depuis sa création jusqu’aux dernières performances lors des élections locales et législatives. Et de diagnostiquer la situation interne du pays, laquelle, dira-t-il, a connu une nette amélioration, notamment sur le plan sécuritaire grâce à la politique de réconciliation nationale pour laquelle le chef de l’Etat a fait preuve de «courage politique».

    Sur le plan économique, ajoutera-t-il, les indicateurs sont satisfaisants grâce à des réserves de changes impressionnantes. «Nous devons rompre avec le mythe de “l’aisance financière” et réaliser que ce que dépense aujourd’hui l’Etat représente des recettes pétrolières supérieures à 60 dollars le baril, et que l’ensemble des projets publics déjà engagés ont atteint un montant supérieur à celui de nos réserves de changes actuelles», avertira-t-il néanmoins. S’attaquant au revers de la médaille, Ouyahia évoquera le phénomène des harraga, la prolifération des fléaux sociaux, la bureaucratie… Pour l’intervenant, le plus grand ennemi des Algériens, ce n’est plus le terrorisme mais une certaine mentalité qui fait prévaloir l’indifférence, la médiocrité et la prédominance des intérêts personnels sur ceux de la collectivité et de la nation.

    Tout en regrettant le non-aboutissement de l’Union du Maghreb arabe et la non-résolution du conflit sahraoui, deux questions qu’il n’omettra pas de lier, l’intervenant a estimé que, s’agissant du projet de l’union pour la Méditerranée, deux principes doivent être respectés : à savoir la consécration des droits des Palestiniens et le respect des intérêts de toutes ses parties. A noter qu’avant d’entendre le discours du secrétaire général du RND, les congressistes ont adopté, au début des travaux, le projet de règlement intérieur du congrès et la composition des commissions de validation des mandats, des résolutions, de la révision des statuts ainsi que celle des candidatures. A l’ordre du jour des travaux qui doivent prendre fin demain figurent la révision des statuts et l’élaboration du programme du parti pour les cinq années à venir ainsi que l’examen de la situation politique et économique du pays. Il sera procédé également à l’élection du secrétaire général du parti et des membres du conseil national qui procéderont à leur tour à l’élection du bureau national. Le congrès sera sanctionné par l’adoption de trois résolutions, à savoir la résolution de politique générale, le programme du parti et, enfin, la résolution économique et sociale.

    source : la Tribune
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