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le mendiant

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    LE MENDIANT


    déchiré va le mendiant
    marchant par les sentiers de l'humble
    chargeant un mal habillé corps
    amenant leur pauvreté et leur malheur de porte en porte
    demandant aumône ainsi il reussit leur nourriture désiré
    - Donne-moi une aumône par l'amour de Dieu - dit il
    tendant la leur malheureux main à foule que passe

    Et ainsi il continue son itinéraire
    marchant par trace divers dans le monde
    de ville en ville de rue en rue
    il va pauvre malheur qui rien il a seulement un corps fatigué vieux et mal habillé.

    maisonBambe - Desterro
    Saint-Louis du Maragnon - Brésil,1976

  • #2
    ... Touchant et joliment écrit !

    Ton poème me rappelle "Le Mendiant" de V. Hugo :

    Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
    Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant
    Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile.
    Les ânes revenaient du marché de la ville,
    Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
    C'était le vieux qui vit dans une niche au bas
    De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
    Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
    Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu.
    Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu.
    Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme
    Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. »
    Et je lui fis donner une jatte de lait.
    Le vieillard grelotait de froid ; il me parlait,
    Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre.
    « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre,
    Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu.
    Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,
    É talé largement sur la chaude fournaise,
    Piqué de mille trous par la lueur de braise,
    Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
    Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé
    D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières,
    Je songeais que cet homme était plein de prières,
    Et je regardais, sourd à ce que nous disions,
    Sa bure où je voyais des constellations.


    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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