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les enfants, consommateurs et victimes de la pornographie

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  • les enfants, consommateurs et victimes de la pornographie

    bonjour tout le monde, voici un article que j'ai lu hier sur le site d'ARTE je veux que vous preniez la peine de le lire surtout si vous avez des enfants.
    je souhaite avoir l'avis des parents surtout les mamans et comment elles gèrent ce type de situations avec leur enfants, c'est a dire comment ils s'assurent que leur enfants ne voient pas du porno alors qu'ils ont tous une bonne source accessible 24h ?


    Les jeunes, consommateurs et victimes

    Qu’il semble loin le temps des aventures érotiques d’Emmanuelle et de ses images suggestives… Aujourd’hui, la société développe clairement une saveur pornographique, avec des consommateurs pornophages de plus en plus jeunes et, forcément, une vision de la sexualité totalement erronée.

    Le raz-de-marée sexuel submerge aujourd’hui notre quotidien. Des publicités porno-chic à tire-larigot, le règne de l’image sur l’imaginaire des pré-adolescents, l’envie de faire comme les « grands » et une première appréhension de la sexualité et des rapports hommes-femmes qui passe au travers d’images pornographiques charriant violence, clichés et pratiques crues ne tournant plus qu’autour du génital et faisant abstraction de tout sentiment.
    Les jeunes, pré-adolescents et adolescents, comme tout-un-chacun d’ailleurs, ont très facilement accès aux images et contenus pornographiques qui ne sont désormais plus qu’à portée de clic de souris. Internet a remplacé la télévision et certains sites proposent, gratuitement ou contre paiement, des séquences porno de qualité diverse. C’est l’univers du cybersexe.

    La fabrication d’une génération perturbée
    L’accès se banalise donc fortement, et d’après le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), près d’un tiers des 9 – 15 ans ont déjà visionné au moins une minute de film X, que ce soit à la télévision, sur internet ou même par téléphone portable. Autre tendance, entre 14 et 15 ans, huit garçons sur dix voient au moins un film porno par an, et un garçon sur trois en visionne plus de dix chaque année. Regarder du porno semble donc monnaie courante et d’après une étude européenne menée en 2003 auprès de 16.000 collégien(ne)s français(es), les filles seraient plus traumatisées que les garçons : 56% d’entre elles affirment que ces images les dégoûtent, 28% qu’elles les mettent mal à l’aise et 16% qu’elles les choquent ; en revanche, chez les garçons, 54% se déclarent amusés, 34% avouent que cela leur plaît et 12% qu’elles leur sont utiles.
    « Bien évidemment, comme l’affirme le sexologue et directeur de l’institut de sexologie Jacques Waynberg, la curiosité sexuelle est normale à cet âge. Pour le puceau, il s’agit de voyeurisme polisson. Mais le principal problème, ici, est que la constitution de la sexualité ne se fait pas par l’imaginaire. Et l’impact peut s’avérer catastrophique sur des jeunes sans aucune expérience ». En fait, ces représentations sommaires et crues du rapport sexuel font illusion et, surtout, font mine d’être une représentation de la réalité. « Nous sommes en présence d’un substitut artificiel à la sexualité, poursuit Jacques Waynberg, la vision est tronquée, comme si, pour apprendre la langue française, nous ne lisions que des romans policiers. Dans le cas des films pornographiques, c’est identique. Tout le champ de la sexualité n’est pas dévoilé ». Conséquence : la fabrication d’une génération qui risque d’être « incapable d’avoir et de construire une sexualité pleine et riche ».

    Le porno joue donc un rôle de substitut à une éducation sexuelle qui n’existe plus nulle part : l’établissement scolaire s’en dédouane ou aborde le sujet sous l’angle scientifique et biologique, la famille reste dans la majeure partie des cas hermétique à ces thématiques et les discussions entre copains se résument à des comparaisons de performances, réelles ou fantasmées.
    « L’homme nage constamment dans l’épouvante, il est uniquement obsédé par la taille du sexe, précise Jacques Waynberg. Et son seul objectif, c’est de parvenir à remplir la béance féminine par la pénétration. Cela correspond au complexe bien connu de la castration ».

    Le sexe, produit éphémère de la société de consommation
    Dérives majeures de la pornographie, les pratiques sexuelles. Et puisque règne le diktat de la performance, l’homme doit correspondre à l’image d’un Rocco Siffredi, il devrait enchaîner les érections comme un infatigable étalon et pratiquer la sodomie dans ses rapports avec ses partenaires. « C’est une situation inquiétante, commente Jacques Waynberg. Le jeune téléspectateur d’un film porno s’identifie à des interprètes dont le métier consiste à faire du sexe et qui ne correspondent pas à la norme. Chez eux, il n’y a pas de sentiment. Ca développe forcément un complexe. Et puis les pratiques ne sont également pas la norme : la sodomie, le triolisme, les orgies. Femmes et hommes ensuite, s’ils sont trop influencés par cela, se demandent s’ils sont normaux parce qu’ils n’aiment pas ça ». La déferlante tout-sexe constitue donc un vrai danger et, selon l’anthropologue, psychiatre et sexologue Philippe Brenot, « le porno est le plus mauvais modèle qui soit en termes de sexualité : corps morcelés, gros plans sur les organes génitaux, cadences accélérées, violences des gestes et des mots… Cela génère de la dévalorisation de l’autre et de soi ». Le poids du sexuellement correct ne cesse de se renforcer et l’érotisme, lui, disparaît totalement des relations.
    Par ailleurs, l’homme apparaît toujours comme le dominateur et la femme comme une créature dont l’unique rôle consiste à se soumettre aux envies bestiales du mâle, une partenaire jetable réduite à l’état d’objet. Du coup, les garçons, par ces représentations, ont tendance à classer les femmes en deux catégories : les « faciles » avec lesquelles on peut tout faire – illustration malheureusement bien réelle en est livrée par les « tournantes », les viols collectifs –, et les autres auxquelles on peut éventuellement s’attacher sentimentalement.
    Certains spécialistes évoquent aussi aujourd’hui la « sexualisation de l’enfance ». Si l’âge de la première relation sexuelle se situe autour de 17 ans, les jeunes semblent vivre des expériences étonnantes de plus en plus tôt et le phénomène semble même se banaliser. Dans certaines cours d’écoles et de collèges, la tendance est à la fellation et à la masturbation, les vestiaires et les toilettes sont parfois sous haute surveillance et la mode est au « **** friend », symbole d’un sexe consommé pour être immédiatement jeté aux oubliettes, à l’image d’un produit éphémère sans autre intérêt que le plaisir qu’il procure dans l’instant.

    La pornographie, addictive et asservissante
    Dernier aspect marquant dans l’actuelle société pornophage, l’impact des nouvelles générations de téléphones portables. Ces appareils deviennent, à l’instar des caméscopes ou caméras numériques, des moyens de plus en plus fréquents pour fabriquer son propre film amateur ou capter des scènes de sexe, à l’image du happy slapping et des actes de violence gratuite dont des séquences sont ensuite diffusées sur la toile.
    Les jeunes générations s’emparent de ces outils et surfent sur une vague pétrie d’un exhibitionnisme valorisant et de la nécessité d’afficher, encore et toujours, le culte incontournable du phallus.
    Voilà donc encore l’un des aspects du grand chapitre des dangers de la pornographie qu’Alexandre Soljénitsine assimilait à un asservissement de plus dans la société contemporaine : « On asservit mieux les hommes avec la pornographie qu’avec des miradors ». Affirmation reprise et confirmée par plusieurs études d’ampleur sur le phénomène de la pornographie dont certaines pointent essentiellement un danger majeur : le risque de la misère culturelle lié à la consommation à outrance, voire addictive, de la pornographie.
    Les réalités sensorielle, émotionnelle et existentielle disparaissent au profit d’impostures et de leurres virtuels. Un nouvel ordre sexuel – né en 1953 avec l’avènement du magazine Playboy – se met au service d’une réalité encore bien plus concrète, sonnante et trébuchante : l’industrie du porno représenterait aujourd’hui un chiffre d’affaire annuel estimé à près de 60 milliards d’euros.

    Alexis Fricker

  • #2
    je souhaite avoir l'avis des parents surtout les mamans et comment elles gèrent ce type de situations avec leur enfants, c'est a dire comment ils s'assurent que leur enfants ne voient pas du porno alors qu'ils ont tous une bonne source accessible 24h ?

    Ma réponse ne concerne que l'enfant et non plus le jeune adulte ..car tant qu'il est mineur donc sous ma responsabilité, je peux lui dire " non tu ne fais pas ceci ou cela ... " après il est responsable de sa vie de ses choix même si je m'autorise à donner mon avis ..JE NE SUIS plus en mesure de prendre des mesures justement ..

    voici ce que j'ai fait et fait encore ...:

    la télé dans la pièce commune à la vue de tous ... pas de télé privée dans la chambre par exemple ...je vérifie le programme qu'ils regardent...

    pour montrer la différence entre l'érotisme soft et la pornographie violente , je ne zappe pas les scènes de film ou autre où il y a des gens nus ou "calinantes" mais j'éteins systematiquement quand on voit des scènes dégradantes...certains clip vidéo par exemple afin qu'ils comprennent ce qui est normal et pas normal DANS la relation entre homme et femme..

    l'ordinateur est verrouillé ... code d'accés ... et si chacun a sa session ils n'ont pas accés à l'internet sans me le demander ... et si certains sont très forts en bidouillage je m'en rends compte avec le temps et là pas de quartier ...


    mais il faut rester conscient que la curiosité concernant le sexe les travaillent dès la préadolescence donc mieux vaut leur donner des informations saines et réalistes soi même que de laisser d'autres le faire ...

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    • #3
      et si certains sont très forts en bidouillage je m'en rends compte avec le temps
      Pas sur.
      "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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      • #4
        pour la télé , il faudrait un verrouillage parental de certaine chaines, pour l'internet , il y a des logiciel qui bloquent l'accés au sites porno. à l'extérieur il faut veiller à surveiller la fréquentation de ses enfants, si possible leur faire beaucoup d'activités genre musique, sport.

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