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Trafic d'organes: 54 ans de prison

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  • Trafic d'organes: 54 ans de prison

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    Le chef d'un réseau de trafic d'organes a été condamné vendredi à New York à 54 ans de prison.
    Il a été reconnu coupable d'avoir illégalement prélevé des organes sur plus de 1000 cadavres, dont celui d'un ancien journaliste de la BBC.

    Michael Mastromarino, 44 ans, un ancien dentiste reconverti en trafiquant d'organes de cadavres, a été condamné devant une cour de Brooklyn où il avait plaidé coupable, a annoncé le procureur Charles Hynes. Selon la sentence, il ne pourra pas bénéficer d'une remise de peine avant d'avoir passé 18 ans en prison.

    Le prévenu avait plaidé coupable de vol d'organes et de tissu cellulaire sur plus de 1000 cadavres, dont celui de l'ancien journaliste de la BBC Alistair Cooke, dans une affaire qualifiée par les enquêteurs de «film d'horreur de série B».

    L'un de ses complices avait été condamné la semaine dernière à 27 ans de prison. Ses deux autres acolytes, dont un entrepreneur de pompes funèbres de Brooklyn, n'ont pas encore été condamnés.

    Le procureur Hynes avait décrit en détail comment ils remplaçaient les os de leurs victimes par des tuyaux en PVC pour éviter d'éveiller les soupçons lors des funérailles. L'équipe rédigeait elle même des actes de décès et des consentements de don d'organes, falsifiant les âges et les dates de décès.

    La bande aurait gagné des millions de dollars en vendant les organes pendant cinq ans, jusqu'à leur arrestation en 2006.

    Corps rembourrés

    Ainsi dans le cas d'Alistair Cooke, un journaliste vedette de la BBC mort à l'âge de 95 ans à New York d'un cancer du poumon, les organes avaient été classés comme étant ceux d'un homme de 85 ans décédé d'une crise cardiaque.

    Qui plus est, après avoir retiré les organes, les accusés rembourraient les corps avec les gants et tabliers chirurgicaux qu'ils avaient utilisés avant de les recoudre, ont souligné les enquêteurs.

    «Pour les parents des défunts dont les organes ou tissus cellulaires étaient revendus, il ne s'agit pas d'un mauvais film d'horreur. C'est la triste vérité», a souligné Charles Hynes.

    Source: SDA/ATS
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