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Immobilier : les Français intéressés par l’achat de biens immobiliers en Tunisie

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    Immobilier : les Français intéressés par l’achat de biens immobiliers en Tunisie
    Par Moncef MAHROUG

    Ils n’entraient pas dans le cœur de cible de l’organisateur, ni des exposants, et pourtant ils étaient là au premier Salon de l’Immobilier Tunisien à Paris (SITAP, 6-8 juin 2008). Ils, ce sont les étrangers, en l’occurrence les Français, intéressés par l’acquisition d’un bien immobilier en Tunisie. A telle enseigne qu’ils ont représenté près de 25% des visiteurs du SITAP. Cela bien que l’achat d’un bien immobilier ne soit pas, pour un étranger, un exercice aussi facile qu’il l’est dans d’autres pays de la région, le Maroc par exemple.

    D’ailleurs, le pays du roi Mohamed VI facilite à ce point l’accès des non-Marocains à la propriété immobilière que le Salon de l’Immobilier Marocain –dont la cinquième édition s’est tenue début mai à Paris- considère ces derniers comme une cible aussi importante –voire plus- que les Marocains eux-mêmes.

    En Tunisie, on n’en est pas encore là, car les autorités tunisiennes préfèrent procéder au cas par cas. Pourtant, jadis considéré comme un obstacle difficilement surmontable, l’autorisation du Gouverneur, sans laquelle l’achat d’un bien immobilier par un non-Tunisien ne peut pas se conclure, semble devenir un tant soit peu plus facile à obtenir. C’est en tout cas ce qu’affirme Zied Karchoud. Ce promoteur immobilier opérant sur la zone de Mahdia assure avoir déjà sollicité et obtenu une dizaine de fois le fameux sésame, au profit d’acheteurs européens. «Une fois la promesse de vente signée et déposée, nous obtenons l’autorisation au bout de deux à trois mois», indique notre interlocuteur. Ce qui n’empêche pas ce promoteur de demander un plus grand assouplissement et, se demande-t-il, «pourquoi pas la disparition pure et simple de cette formalité». Un avis que partage Imed Belkacem, qui affirme avoir près de 400 candidats à l’achat de biens immobiliers en Tunisie.

    Sensible au souci des autorités d’éviter une trop forte flambée des prix de l’immobilier, suite à une éventuelle trop grande ouverture aux étrangers, Zied Karchoud se veut rassurant. «Ce risque me semble minime, car les étrangers s’intéressent surtout à l’immobilier balnéaire, que ceux des Tunisiens en mesure d’en acheter continueront, en raison de leur pouvoir d’achat, à avoir cette possibilité».

    De plus, autre argument de ce promoteur de Mahdia, l’achat de ce genre de biens immobiliers par des étrangers peut contribuer à doper la croissance du tourisme en particulier et de l’économie en général. Car ces étrangers étant présents six mois sur douze en étant, ils ont forcément recours aux prestations d’autres opérateurs des secteurs du commerce et des services.
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