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Les prix du pétrole poursuivent leur course endiablée

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  • Les prix du pétrole poursuivent leur course endiablée

    LONDRES.
    Les cours du pétrole ont continué vendredi d'enregistrer des records, au lendemain du dépassement symbolique des 140 dollars le baril et dans un contexte de fortes incitations: des Bourses en berne, la Libye qui agite l'arme pétrolière et des pronostics de prix vertigineux.


    Après avoir franchi pour la première fois jeudi soir le cap symbolique des 140 dollars à Londres comme à New York, les cours de l'or noir ont continué d'enregistrer des records: les prix ont dépassé vendredi pour la première fois les 142 dollars, grimpant jusqu'à 142,97 dollars à Londres et 142,99 dollars à New York, des records historiques.

    Le baril d'or noir a clôturé à 140,21 dollars à New York, en hausse de 57 cents, et à 140,31 dollars à Londres, en hausse de 48 cents.

    Selon un véritable cercle infernal, les prix du pétrole profitent de la désaffection des investisseurs pour les Bourses d'action, qui elles-mêmes pâtissent lourdement du pétrole cher.

    "Il faut observer que les flux financiers ont quitté les Bourses de valeurs, qui ont enfoncé des planchers. Selon la répétition de schémas observés plus tôt cette année, quand l'argent n'a pas d'endroit où aller il se retrouve coincé dans les matières premières car c'est l'un des rares instruments financiers qui le fasse vraiment fructifier", observait Olivier Jakob, du cabinet Petromatrix.

    Le Footsie de Londres a touché jeudi soir un plus bas depuis la mi-mars, le CAC 40 de Paris était en chute libre vendredi matin et le Dax de Francfort non loin d'atteindre son plus bas de l'année (6.168 points).

    "Les prix du pétrole attisent les craintes d'inflation, mettant à mal les marchés d'actions ce qui, par ricochet, entraîne une nouvelle poussée des prix des matières premières, où les investisseurs viennent chercher de meilleurs rendements", renchérissait Michael Davis, de la maison de courtage Sucden.

    L'affaissement de la devise américaine, passée jeudi de 1,55 à plus de 1,57 dollar pour un euro, augmentait encore l'attrait des spéculateurs pour le pétrole: lorsque le billet vert baisse, ils tendent à acheter des matières premières vendues en dollars pour se prémunir contre l'inflation.

    En toile de fond, les prix restaient soutenus par un cocktail très haussier composé d'inquiétudes sur les disponibilités futures d'or noir, de tensions géopolitiques et de pronostics très haussiers sur les prix du pétrole, semblant jouer comme autant de prophéties auto-réalisatrices.

    La possibilité d'une réduction de la production en Libye en cas d'éventuelles poursuites américaines, évoquée par Choukri Ghanem, le PDG du groupe pétrolier public National Oil, avait semé la panique jeudi.

    Troisième pays producteur africain d'or noir --derrière l'Angola et le Nigeria-- la Libye produit en moyenne entre 1,70 et 1,85 million de barils de pétrole par jour.

    Renforçant ce climat haussier, le président du géant énergétique russe Gazprom, Alexeï Miller, a déclaré que l'Opep n'avait virtuellement pas d'influence sur les prix du pétrole, dans une interview publiée vendredi par le Financial Times.

    Il a prédit une hausse drastique des prix du brut, comme il l'avait déjà fait récemment, prévoyant un prix à 250 dollars le baril (actuellement autour de 140 dollars).

    "Si le pétrole parvient à clôturer au-dessus de 140,42 dollars, la situation sera clarifiée: cela signifierait que le pétrole s'engage vers les 155 dollars", a pronostiqué de son côté la banque Barclays Capital dans une note technique.


    Par Delphine DECHAUX.
    Sources : AFP.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    arayzon bonjour

    Les cours du pétrole ont continué vendredi d'enregistrer des records, au lendemain du dépassement symbolique des 140 dollars le baril et dans un contexte de fortes incitations: des Bourses en berne, la Libye qui agite l'arme pétrolière et des pronostics de prix vertigineux
    Il faut dire que l'Opep n'a pas réussi à résoudre le problème à Djedda, s'ils n'avaient pas vraiment l'intention de trouver des issus, pourquoi ils se réunissent.

    En plus les déclarations de son président a participé d'une manière ou d'une autre de l'augmenation des prix cette semaine.

    Le baril d'or noir a clôturé à 140,21 dollars à New York, en hausse de 57 cents, et à 140,31 dollars à Londres, en hausse de 48 cents.
    c'est le doublement en un an.

    "Il faut observer que les flux financiers ont quitté les Bourses de valeurs, qui ont enfoncé des planchers. Selon la répétition de schémas observés plus tôt cette année, quand l'argent n'a pas d'endroit où aller il se retrouve coincé dans les matières premières car c'est l'un des rares instruments financiers qui le fasse vraiment fructifier", observait Olivier Jakob, du cabinet Petromatrix.
    Je dirais même que les producteurs en profitent pour souffler sur le foyer de la spéculation, et menacent de réduire leur production. Comme on dit "Tmaa yfassad Tbaa". Il faut cesser ce jeux d'avidité et d'arrogance, tout le monde est perdant, cette crise a le même impacte sur les producteurs que sur les non producteurs.

    Et puis faut penser un peu, l'effet spéculatif risque de renverser les données et peut ramener le baril à des prix très très bas, et là rien ne pourra nous aider, car on a rien inventé pour l'après pétrole.

    On dit aussi que lorsque le pétrole augmente, le nombre d'attentats dans le monde augmente, les tentatives de coups d'états, les actes de destabilisation, les résurgences identitaires, les tentations sécessionnistes.
    Bref, la violence dans le monde s'aggrave.

    entraîne une nouvelle poussée des prix des matières premières, où les investisseurs viennent chercher de meilleurs rendements
    Faut'il maintenant adopter la théorie néo-keynésienne pour relancer les secteurs hors matière 1ere, ce qui diminuera la charge sur ce dernier?

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    • #3
      penthélisée wèch raki
      (ton avatar est grave mdrrr )

      Et puis faut penser un peu, l'effet spéculatif risque de renverser les données et peut ramener le baril à des prix très très bas,

      Les fonds spéculatifs eux-memes investissent ce nouvel eldorado du fric facile,normal après la déconfiture de la bulle immobilière et par ricochet le bulle financière, que veux-tu?
      Le pétrole à encore de beaux jours devant lui et le GAZ promet de s'y substituer, alors toute initiative dite "écolo" c'est pas pour demain...
      La "chèreté" du pétrole et ses dérivés incombe à hauteur de 50%(+dans certains pays) en impots et autres taxes par les pays importateurs qui se répercutent sur les consommateurs finaux.

      On dit aussi que lorsque le pétrole augmente, le nombre d'attentats dans le monde augmente, les tentatives de coups d'états, les actes de destabilisation, les résurgences identitaires, les tentations sécessionnistes.
      Bref, la violence dans le monde s'aggrave.
      N'omettons pas non plus tous ces pays qui se sont "aventurés" très tot dans les carburants "bio" et provoqués dans la très mauvaise conjecture économique actuelle la montée spectaculaire du mais du blé du soja, soit les principales denrées consommées,qui sont à l'origine de toutes ces "émeutes du pain" de part le monde..


      A+.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
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      • #4
        arayzon bonjour! wach rak weld bladi
        Moi, je vais bien merci.
        Merci pour le compliment

        La "chèreté" du pétrole et ses dérivés incombe à hauteur de 50%(+dans certains pays) en impots et autres taxes par les pays importateurs qui se répercutent sur les consommateurs finaux.
        Oui certainement, ce qui fait dire que l'intention de la banque centrale BCE, d'augmenter ses taux directeurs pour contrer l'inflation et la maintenir à 2% est logique.
        C'est vrai que c'est dure, mais c'est mieux que d'augmenter les salaires qui d'une façon paradoxale participent à la hausse des prix. Malgré la répercussion de cette hausse sur l'euro par rapport au dollar.

        N'omettons pas non plus tous ces pays qui se sont "aventurés" très tot dans les carburants "bio" et provoqués dans la très mauvaise conjecture économique actuelle la montée spectaculaire du mais du blé du soja, soit les principales denrées consommées,qui sont à l'origine de toutes ces "émeutes du pain" de part le monde..
        oui c'est sur, et n'omettons pas non plus les pressions dur les exportateurs de pétrole pour augmenter la production peut les conduire à faire des concessions genre ouvrir encore plus grand leur sol au investisseurs étrangers pour l'exploitation. Des risques de marasme.

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