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Jeudi passé, le Front national algérien (FNA) a réuni les militantes de son parti pour trouver des solutions afin de renforcer la présence féminine au sein du conseil national.
Cette rencontre, qui a regroupé plus de 300 militantes représentant presque l'ensemble des wilayas du pays, s'est déroulée au complexe touristique de Matares à Tipasa.
Avant le début de la cérémonie d'ouverture, nous nous sommes rapprochés du secrétaire général du parti en l'occurrence Moussa Touati qui a bien voulu répondre à nos questions.
La Nouvelle République : quel est l'objectif de la réunion d'aujourd'hui ?
Moussa Touati : Cette rencontre s'inscrit en droite ligne avec les statuts du parti qui tendent à renforcer la présence féminine au sein du conseil national. Nous avons remarqué, lors de la tenue du congrès qui s'est déroulé en ce même lieu les 26 et 27 décembre 2007 que la gent féminine ne représente que 0,5% de l'effectif total des militants. Ainsi, nous comptons renforcer la présence féminine au sein du FNA et de donner toutes les latitudes à nos militantes pour participer pleinement aux décisions politiques du parti.
nous nous sommes attelés à donner à la femme algérienne la place qu’elle mérite étant donné qu'elle est la gardienne de nos valeurs ancestrales. Il y a lieu de signaler que par le passé, certains tabous ont quelques peu freiner l'évolution de la femme en Algérie et cela suite aux considérations culturelles ainsi que la prédominance de l'homme qui ont franchement briser l'élan de la femme qui, cependant, a un rôle à jouer dans la société.
C'est pour cette raison qu'aujourd'hui le bureau national s'est réuni afin de renforcer le conseil national par l'apport de trois nouvelles candidates qui auront le privilège de siéger au conseil national. Aussi, il ne faut jamais oublier le combat de la femme algérienne durant la guerre de libération nationale à l'image de Fatma N'soumer et Hassiba Ben Bouali.
L'émancipation de la femme algérienne n'est pas un vain mot au sein du FNA, car nous lui accordons une place de choix et lui assurons la parité avec leurs frères militants.
que pensez-vous de la reconduction d'Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement.
C'est une réhabilitation qui vient à point nommé. Ahmed Ouyahia est un homme du terrain, il est au courant de tous les dossiers brûlants et notamment celui de l'économie nationale. Sa venue va très certainement donner un nouveau souffle à la relance de l'économie nationale qui est restée en suspens. C'est aussi un homme qui connaît parfaitement les rouages politiques, c'est aussi un bosseur et un fonceur rien ne lui fait peur.
Pourrait-vous nous faire d'une manière succincte le bilan de Abdelaziz Belkhadem ?
Un bilan ? Oh que non !
A mon humble avis, l'ex-chef du gouvernement avait les poings liés. Comment voulez-vous qu'un chef de gouvernement puisse travailler librement alors qu'il reçoit les directives instantanément d'en haut. Non, sincèrement je ne pense pas qu'il pourrait faire quelque chose. C'est une conjoncture difficile à plus d'un titre.
- La Nouvelle Republique
Cette rencontre, qui a regroupé plus de 300 militantes représentant presque l'ensemble des wilayas du pays, s'est déroulée au complexe touristique de Matares à Tipasa.
Avant le début de la cérémonie d'ouverture, nous nous sommes rapprochés du secrétaire général du parti en l'occurrence Moussa Touati qui a bien voulu répondre à nos questions.
La Nouvelle République : quel est l'objectif de la réunion d'aujourd'hui ?
Moussa Touati : Cette rencontre s'inscrit en droite ligne avec les statuts du parti qui tendent à renforcer la présence féminine au sein du conseil national. Nous avons remarqué, lors de la tenue du congrès qui s'est déroulé en ce même lieu les 26 et 27 décembre 2007 que la gent féminine ne représente que 0,5% de l'effectif total des militants. Ainsi, nous comptons renforcer la présence féminine au sein du FNA et de donner toutes les latitudes à nos militantes pour participer pleinement aux décisions politiques du parti.
nous nous sommes attelés à donner à la femme algérienne la place qu’elle mérite étant donné qu'elle est la gardienne de nos valeurs ancestrales. Il y a lieu de signaler que par le passé, certains tabous ont quelques peu freiner l'évolution de la femme en Algérie et cela suite aux considérations culturelles ainsi que la prédominance de l'homme qui ont franchement briser l'élan de la femme qui, cependant, a un rôle à jouer dans la société.
C'est pour cette raison qu'aujourd'hui le bureau national s'est réuni afin de renforcer le conseil national par l'apport de trois nouvelles candidates qui auront le privilège de siéger au conseil national. Aussi, il ne faut jamais oublier le combat de la femme algérienne durant la guerre de libération nationale à l'image de Fatma N'soumer et Hassiba Ben Bouali.
L'émancipation de la femme algérienne n'est pas un vain mot au sein du FNA, car nous lui accordons une place de choix et lui assurons la parité avec leurs frères militants.
que pensez-vous de la reconduction d'Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement.
C'est une réhabilitation qui vient à point nommé. Ahmed Ouyahia est un homme du terrain, il est au courant de tous les dossiers brûlants et notamment celui de l'économie nationale. Sa venue va très certainement donner un nouveau souffle à la relance de l'économie nationale qui est restée en suspens. C'est aussi un homme qui connaît parfaitement les rouages politiques, c'est aussi un bosseur et un fonceur rien ne lui fait peur.
Pourrait-vous nous faire d'une manière succincte le bilan de Abdelaziz Belkhadem ?
Un bilan ? Oh que non !
A mon humble avis, l'ex-chef du gouvernement avait les poings liés. Comment voulez-vous qu'un chef de gouvernement puisse travailler librement alors qu'il reçoit les directives instantanément d'en haut. Non, sincèrement je ne pense pas qu'il pourrait faire quelque chose. C'est une conjoncture difficile à plus d'un titre.
- La Nouvelle Republique
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