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Varsha Sabhnani, une millionnaire d'origine indienne de 46 ans, a été condamnée à 11 ans de prison pour esclavage et torture sur ses deux domestiques indonésiennes, a annoncé le parquet jeudi.
Son mari, Mahender Sabhnani, connaîtra sa peine vendredi.
«Le trafic d'être humains est un problème global qui insulte les droits de l'homme et la dignité humaine», a déclaré le procureur Benton J. Campbell.
Les Sabhnani, entrepreneurs en parfumerie sur l'île de Long Island près de New York, avaient été reconnus coupables en décembre 2007.
De 2002 à 2007, le couple parfumeur a régulièrement battu, ébouillanté et empêché de dormir leurs deux domestiques. Celles-ci étaient également forcées de monter et descendre des escaliers comme punition ou encore obligées de manger du chili chaud.
Le couple refusait de payer les femmes directement, envoyant à la place 100 dollars par mois à leurs familles en Indonésie. Les femmes travaillaient jusqu'à 20 heures par jour, selon le procureur.
Elles étaient en outre confinées dans le sous-sol ou le garage de la maison lorsque les Sabhnani recevaient des invités.
Les deux Indonésiennes, qui ne parlaient pas anglais, étaient arrivées sur le territoire américain légalement en 2002, mais s'étaient fait confisquer leurs passeports par le couple. Depuis, leurs visas ont expiré.
La police avait arrêté les Sabhnani en mai 2007 après avoir trouvé l'une des deux domestiques dans un restaurant de restauration rapide, en haillons et avec des blessures ouvertes à la tête.
- AFP
Son mari, Mahender Sabhnani, connaîtra sa peine vendredi.
«Le trafic d'être humains est un problème global qui insulte les droits de l'homme et la dignité humaine», a déclaré le procureur Benton J. Campbell.
Les Sabhnani, entrepreneurs en parfumerie sur l'île de Long Island près de New York, avaient été reconnus coupables en décembre 2007.
De 2002 à 2007, le couple parfumeur a régulièrement battu, ébouillanté et empêché de dormir leurs deux domestiques. Celles-ci étaient également forcées de monter et descendre des escaliers comme punition ou encore obligées de manger du chili chaud.
Le couple refusait de payer les femmes directement, envoyant à la place 100 dollars par mois à leurs familles en Indonésie. Les femmes travaillaient jusqu'à 20 heures par jour, selon le procureur.
Elles étaient en outre confinées dans le sous-sol ou le garage de la maison lorsque les Sabhnani recevaient des invités.
Les deux Indonésiennes, qui ne parlaient pas anglais, étaient arrivées sur le territoire américain légalement en 2002, mais s'étaient fait confisquer leurs passeports par le couple. Depuis, leurs visas ont expiré.
La police avait arrêté les Sabhnani en mai 2007 après avoir trouvé l'une des deux domestiques dans un restaurant de restauration rapide, en haillons et avec des blessures ouvertes à la tête.
- AFP