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on se croirait dans un pays sous-developpes.
Entre Silvio Berlusconi et la justice italienne, rien ne va plus. Leur bataille, qui dure depuis des années, a connu un nouvel épisode cette semaine. Au détour d'une loi sur l'insécurité, la majorité de silvio berlusconi a voté un amendement qui lui assure l'impunité dans un procès embarrassant.
Six semaines à peine après le retour aux affaires de berluscon dit , ses relations tumultueuses avec la justice italienne font de nouveau la Une de la presse nationale. En cause : l'"opération sauvons Berlusconi", également surnommée "amendement sauvez le Premier ministre" (Salva Premier).
C'est ainsi que l'opposition désigne l'amendement ajouté par la majorité de droite à un projet de loi sur le renforcement de la sécurité des citoyens. Celui-ci précise que tous les procès concernant des faits perpétrés avant le 30 juin 2002 seront suspendus pendant un an. La justice est donc priée de privilégier les affaires "les plus récentes et les plus graves", et en priorité celles liées à la mafia ou dans lesquelles les peines encourues sont supérieures à 10 ans.
Adopté par le Sénat, où les sénateurs de gauche ont refusé de prendre part au vote, ce texte plus pudiquement désigné "Suspends les procès" (Sospendi processi ) par ses partisans ne devrait pas être malmené à la Chambre des députés où le gouvernement dispose de la majorité absolue.
Le hic dans l'affaire: parmi les quelque 100 000 suspension de procès, il en est une qui arrange les affaires de Silvio Berlusconi en personne, celle du procès Mills devant le tribunal de Milan. Le Cavaliere(silvio berlusconi ) est en effet accusé d'avoir versé à David Mills, son ancien avocat britannique, 600 000 dollars en échange de faux témoignages devant la justice italienne lors de deux autres procès qui l'inquiétaient dans les années
Entre Silvio Berlusconi et la justice italienne, rien ne va plus. Leur bataille, qui dure depuis des années, a connu un nouvel épisode cette semaine. Au détour d'une loi sur l'insécurité, la majorité de silvio berlusconi a voté un amendement qui lui assure l'impunité dans un procès embarrassant.
Six semaines à peine après le retour aux affaires de berluscon dit , ses relations tumultueuses avec la justice italienne font de nouveau la Une de la presse nationale. En cause : l'"opération sauvons Berlusconi", également surnommée "amendement sauvez le Premier ministre" (Salva Premier).
C'est ainsi que l'opposition désigne l'amendement ajouté par la majorité de droite à un projet de loi sur le renforcement de la sécurité des citoyens. Celui-ci précise que tous les procès concernant des faits perpétrés avant le 30 juin 2002 seront suspendus pendant un an. La justice est donc priée de privilégier les affaires "les plus récentes et les plus graves", et en priorité celles liées à la mafia ou dans lesquelles les peines encourues sont supérieures à 10 ans.
Adopté par le Sénat, où les sénateurs de gauche ont refusé de prendre part au vote, ce texte plus pudiquement désigné "Suspends les procès" (Sospendi processi ) par ses partisans ne devrait pas être malmené à la Chambre des députés où le gouvernement dispose de la majorité absolue.
Le hic dans l'affaire: parmi les quelque 100 000 suspension de procès, il en est une qui arrange les affaires de Silvio Berlusconi en personne, celle du procès Mills devant le tribunal de Milan. Le Cavaliere(silvio berlusconi ) est en effet accusé d'avoir versé à David Mills, son ancien avocat britannique, 600 000 dollars en échange de faux témoignages devant la justice italienne lors de deux autres procès qui l'inquiétaient dans les années