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L’Algérie devra faire face à une grave crise de compétences

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  • L’Algérie devra faire face à une grave crise de compétences

    Management et exigences de performance
    L’Algérie devra faire face
    à une grave crise de compétences


    Par Safia Berkouk

    L’Algérie connaîtra au cours des prochaines années une grave crise de compétences. Entre celles qui s’exilent à l’étranger, celles qui partent en retraite et les nouveaux diplômés livrés à eux-mêmes sans encadrement expérimenté, nos entreprises auront bien du mal à faire face aux exigences d’un marché de plus en plus concurrentiel.
    Les participants au séminaire international sur «les managers face aux exigences de performance, de concurrence et les risques de gestion», qui s’est ouvert hier à Alger, ont été unanimes à reconnaître qu’en Algérie on ne fait pas de management des ressources humaines mais plutôt «une gestion du personnel» ou «une administration des effectifs».
    La notion de management des ressources humaines n’est pas encore véritablement ancrée dans la majorité de nos entreprises, ce qui les rend vulnérables et inefficaces. Pour mieux appréhender les notions de management, de performance et de risques, la fondation Konrad Adenauer, l’organisme de coopération allemande GTZ et l’Agence algérienne des ressources humaines (ALGRH), qui coorganisent la rencontre, ont invité nombre de professeurs, de spécialistes et de consultants dans le domaine des ressources humaines, du management des risques et de la qualité, du droit des travailleurs et de la responsabilité pénale des managers. Cette dernière question a particulièrement attiré l’attention, compte tenu, selon des participants, «des antécédents qu’a connus l’Algérie avec l’emprisonnement […] de certains gestionnaires d’entreprises publiques dans les années 1990 et celui, plus récent, […] de plusieurs cadres mouillés dans l’affaire Khalifa».
    Sous la pression, l’initiative des managers peut donc être bridée, mais est-il pour autant opportun de parler d’une dépénalisation de l’acte de gestion ? Pour le président de l’ALGRH, M. Mana, «nous ne pouvons pas dire qu’il faut dépénaliser l’acte de gestion car ce serait laisser la porte ouverte aux managers, et l’absence d’un encadrement précis et strict n’est pas bonne». Il faut cependant faire le distingo entre ce qui relève de «l’acte de gestion et ce qui peut être une atteinte au droit de propriété». Selon M. Mana, «il y a aujourd’hui un malentendu entre les gestionnaires et les organes de contrôle, dans la mesure où l’on n’arrive pas à apprécier correctement les dépassements des managers, de même que ces derniers ne connaissent pas les limites et les interdits, alors qu’ils sont sous le coup de la responsabilité civile, contractuelle ou encore pénale».
    Pour gérer les différents risques de manière efficace, M. Mana estime qu’il faut «former les magistrats sur le management et former les managers sur les règles qui les encadrent».
    En guise d’exemple, Mme Dalila Zennaki, professeur à l’université d’Oran, a pu démontrer que dans le domaine de l’environnement, il y a «des managers irrespectueux de la loi qui continuent à polluer tranquillement».
    En effet, selon elle, le droit de l’environnement en Algérie est «sanctionneur», mais «les sanctions ne sont pas sévères et sont disproportionnées par rapport aux atteintes irréversibles à l’environnement». Plus généralement, «les textes sont là mais ne sont pas appliqués et le contrôle n’est pas rigoureux».
    Le jeune indépendant
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Rien n'a été fait pour garder les cadres algériens chez eux, au contraire on fait tout pour leur rendre la vie difficile.

    Aujourd'hui ils vont faire appel aux entreprises étrangères et les payer jusqu'à 3000 Euros/jour par personne.
    Dernière modification par bilahoudoud, 29 juin 2008, 11h21.

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    • #3
      Rien n'a été fait pour garder les cadres algériens chez eux, au contraire on fait tout pour leur rendre la vie difficile.
      mais il faut un peu de sacrifice quant meme qui va sortir l'agerie de cette ***** s'ils ont laisses tomber....pas d'excuse ..c'est une sorte de trahison
      ghir ehna ou ndirou el guelb

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      • #4
        et comment devront nous appeler ceux qui sont partit faire des etudes a l'etranger , travailler pendant des années la bas ????? et revenir pour dire que se sont eux les meilleurs ???? NON NON et un grand NON pour ces messieurs les meilleurs sont ceux qui sont rester pour travailller dans des conditions tres difficiles (dix ans de terrorisme....etc)
        je ne dit pas que c'est des incapables mais ceux qui sont partit faire des etudes,revenues et rester pour moi ce sont ceux la les meilleurs parceque les autres reviennent souvent avec des conditions (et j'en connait qui ont demandé a avoir des logement a club des pins comme si c'etait la mecque) et a etre nommé conseiller pas travailler a plein temps comme ca ils peuvent avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourir (pour ne pas dire autre chose) de la cremeillere
        Dernière modification par taurus, 29 juin 2008, 13h36.
        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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        • #5
          Je suis pour que les cadres qui sont à l'etranger retournent eu bled, et ceux qui y sont, restent. Aussi il faut se débarasser des inompétents qui dirigent et décident, le problème est là.

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          • #6
            Il est facile de porter un jugement sur une situation, il est moins évident de proposer des solutions.

            Le problème est fondamental, il est simple à analyser : Aujourd'hui, les compétences algériennes fuient le pays.

            Pour éviter de proposer, on se met à traiter les expatriés de traitres!!

            Bien malin, mais ça ne résoudra pas la crise.

            Aujourd'hui, si les jeunes algériens préfèrent partir plutôt que de travailler pour leur pays, c'est tout simplement parce que, chez eux, ils n'ont aucune perspective. à la fin d'un bac + 5, très rares sont les ingénieurs qui savent ce qu'ils vont faire. Une très grande majorité de ceux que je connais qui ont choisi de s'expatrier n'avait pas une seule idée du moyen de trouver un emploi, ils étaient brillants pourtant. La majorité cherchaient, non pas à trouver des annonces d'emplois, mais une personne bien placée qui leur "ouvrirait les portes".

            Maintenant, en étant honnêtes, combien de ceux qui portent des jugements ont trouvé un travail sans l'intervention d'une connaissance?
            Dernière modification par samirlechequier, 29 juin 2008, 17h11.
            « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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            • #7
              la crise des competences s'est posée il ya polus de 20 ans , des la premiere vague de cadres quittants le pays au milieu des années 80, la deuxieme vague au debut du terrorisme , la ;decrepetude de l'université qui s'en est suivi a fait le reste en creant le cerclke vicieux , des incompetants forment des incompetants , casser ce cercle est la seule solution reformer l'université avec l'apport d'un sang nouveau les algeriens à l'etranger , ou les etrangers carrement , il faut mettre le paquet tt simplement .
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                problème de management "seulement"?.....plutôt tout un système à repenser : du primaire jusqu'à la fac!!......

                ...je n sais plus qui a dit : qu'il y a quelques années, le retard entre l'Algérie et les pays occidentaux était: comme ça, là il est de: coooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooommm mmmmmmmmmmmmmme ça!!........

                ..oseront-ils (nos dirigeants!) enfin le "bon" changement qui nous permettra de revenir un peu en course?!!

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                • #9
                  J'espère que le départ de elkhadem est le prélude de la chasse de la médiocrité ambiante qui nous tue.

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                  • #10
                    algerie

                    slt oui toutes ses elites que l'algerie a envoyer se faire formé dans les plus grandes ecoles mondiales a coup de milliards , des que leurs sezames etait dans leurs poches ils sont partie faire profiter de leurs savoirs dans d'autres pays inadmissible

                    faut leurs faire signer d'abord avant toutes etudes des hautes ecoles ,qune fois leurs diplomes ils doivent pratiquer en algerie leurs future metiers pour x temps idem pour les pilotes et les tous les autres

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                    • #11
                      langar,

                      slt oui toutes ses elites que l'algerie a envoyer se faire formé dans les plus grandes ecoles mondiales a coup de milliards , des que leurs sezames etait dans leurs poches ils sont partie faire profiter de leurs savoirs dans d'autres pays inadmissible

                      faut leurs faire signer d'abord avant toutes etudes des hautes ecoles ,qune fois leurs diplomes ils doivent pratiquer en algerie leurs future metiers pour x temps idem pour les pilotes et les tous les autres
                      Il faut voir la vérité en face.

                      Nos écoles primaires forment en arabe, au lycée c'est beaucoup d'arabe avec un peu de français, à l'université beaucoup de français et un peu d'arabe et pour ceux et celles qui continuent leur formation à l'étranger, c'est beaucoup français ou anglais.

                      Au retour, quand retour il y'en a, on les oblige à travailler en arabe avec des rénumérations de mendiants alors que l'étranger est aligné sur le standard international avec tous les avantages de l'expatriation.

                      Notre pays ayant opté pour l'économie de marché se doit de se mettre à la page au niveau de la rénumération du travail et des libertés démocratiques.

                      Tant que ces deux contraintes ne soient pas levées, il ne faut pas trop éspérer un retour massif de nos compétences.

                      Pour lever ces contraintes et résoudre cette crise de compétences, c'est tout notre système qu'il faut guérir ou refonder.

                      .

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                      • #12
                        langar tu m'a exactement compris parcque prernant l'exemple de chakib khellil il a ete envoye il ya 30 ans et il n'est pas revenu apres avoir eu son sesame il a prefer avoir la nationalite americaine et a travail pour les americains .je en traite personne de traitre chacun a eu un choix a faire mais que l'on nous disent pas que les meilleur sont partit je le repete pour moi les meilleur sont ceux qui sont rester bon c'est vrai aussi qu'ils ne sont pas des milliers mais il y a des competences qui sont revenu apres avoir eu leur diplome et la plus part regrette d'etre revenus en voyant et en entendant ce genre de remarque .
                        concernant l'universite elle est malade malgrés qu'il y est une certaine elite qui veut la faire avancer et qui la fait avancer mais elle reste minoritaire tres insuffisante par rapport au vautours qui la dirigent .
                        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                        • #13
                          Faire revenir ceux qui sont partis c'est un bon et dur défi pour l'Algérie.
                          Mais il y en un autre : faire venir les milliers d'algériens issus de l'immigration massive des algériens dans les années 70 dans les pays occidentaux et qui ont la double nationalité. Par exemple les franco-algériens. Ils sont des milliers. Beaucoup ont fait des grandes études, sont cadres, et ont d'enormes compétences. Il faut leur donner envie aussi de venir s'installer en Algérie apres que leur parent l'aient quitté. Mais là encore le pouvoir algérien est à coté de la plaque et les entreprises privés aussi qui ne font rien pour les faire venir.
                          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                          • #14
                            laissez tomber,

                            pourquoi ramener de la compétence?

                            le gouvernement ne veut relever aucun défi. y a aucun projet ici en Algérie qui demande des vraies compétences.

                            Ils se sont arrangés pour que tous les projets soient faciles et tout soit à portée de leur niveau intellectuel (terminale + 3ans UFC la nuit de préférence) .

                            quand ils ont besoin d'un apport technique ils payent une entreprise étrangère qui leur envoi un expert algérien.


                            yakhi hala

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                            • #15
                              les meilleurs sont ceux qui sont rester

                              Oui, il faut fermer les portes et faire barrage a ces immigres qui veulent voler la richesse de l'Algerie. Il faut meme instaurer une carte d'ancien algerien comme la carte d'anciens moudjahid pour limiter les previliges du pouvoir et de la richesse aux algeriens qui sont restees, les meilleurs.

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