Pourquoi le Maghreb n'a aucun milliardaire en billets verts ? Tout le monde le sait et nous retombons toujours sur cette maudite réponse qui nous évoque la période stalino-socialiste.
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Si l’économie des pays arabes reste « pauvre » malgré les prix du pétrole, les Arabes très riches se portent mieux malgré les conjonctures.
Dans le Palmarès des fortunes arabes les plus spectaculaires, on retrouvera des noms connus, d’autres pas mais surtout une constante : les milliardaires font florès dans les pays libéraux du Proche et Moyen-Orient, ils restent anonymes et discrets dans les pays post-socialistes du Maghreb.
Comme indice, le signe ne trompe pas : si les milliardaires arabes s’affichent dans des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Liban et l’Egypte (parmi les vingt milliardaires arabes, dix sont des citoyens d’Arabie Saoudite, quatre des Emirats arabes unis, trois du Koweït, deux d’Egypte et un du Liban), c’est que les garanties, malgré l’obligation d’être client de l’Etat ou d’en faire son client, sont là pour protéger les « comptes » et les investissements, annexées à de vastes réseaux internationaux. Dans d’autres pays « pétroliers », il n’y a pas meilleure preuve d’instabilité que celle des riches locaux qui préfèrent les seconds rangs, la discrétion et l’anonymat au faste du spectacle, les « nationalisations » n’ayant pas traumatisé que les multinationales mais aussi les classes nationales fortunées comme en Algérie.
Pourquoi le Maghreb, qui ne manque pas de richesses naturelles, ne compte-t-il encore aucun milliardaire en billets verts ? Réponse d’un homme d’affaires de la place : « Les deux seuls pays de la région qui auraient pu figurer dans ce classement sont l’Algérie et la Libye, qui ont d’importantes ressources en hydrocarbures. Or, ces deux pays ont longtemps opté pour une économie de type socialiste ou socialisant, qui empêche l’émergence d’un secteur privé digne de ce nom et, par conséquent, la constitution de grandes fortunes ». Même les méga-conversions vers la société du marché libre et du libéralisme contrôlé depuis la fin du siècle dernier n’ont pas réussi à « décomplexer » les fortunes en Algérie ou en Libye par exemple, tout autant qu’en Tunisie. Les hommes les plus riches de la région ne font même pas partie du way-of-life local et sont encore souvent stigmatisés lors des cycles de crispations de gouvernance et des retours en mode des économies dirigées et assistées.
Conclusion, ce sont les milliardaires arabes du Machrek qui y retrouvent leurs comptes, leurs projets mais aussi leurs lieux de résidences secondaires et leurs parties de chasse à l’outarde. Pour les secteurs porteurs, la liste est un peu longue et se dessine comme telle dans presque tous les pays d’émergence de ces riches fortunes : téléphonie, bâtiment, hôtellerie, loisirs, banques, médias ou équipements spécialisés entre autres. Pour les portraits, la revue « Réalités », une longue liste illustrative et documentée sur les bio-express de ces « heureux Arabes » a été rendue publique dans les pages d’un magazine américain de référence, Forbes. Les Algériens peuvent la lire et la relire avec intérêt, d’autant plus que certains labels ne leur sont pas étrangers depuis quelques années déjà.
1- Prince Al Walid Ibn Talal Al Saoud
Avec 20 milliards de dollars, cet homme d’affaires de 49 ans est certes un héritier, puisqu’il est le petit-fils du roi Abdelaziz, fondateur du royaume d’Arabie Saoudite, et le fils de Talal Ibn Abdelaziz Al Saoud. Il n’en est pas moins un self-made-man, puisqu’il a su faire fructifier sa fortune initiale en faisant des bons investissements, notamment dans Citigroup, alors que l’entreprise financière était en difficulté. Diplômé en arts et sciences de Melon College et de Syracuse University, cet homme, divorcé et père de deux enfants, est aussi un grand bienfaiteur et un défenseur de l’Islam. En décembre 2005, il a fait don de 20 millions de dollars aux universités de Harvard et Georgetown aux Etats-Unis afin qu’elles puissent développer leurs départements d’études islamiques. En janvier 2006, Al Walid a annoncé le rachat, avec d’autres partenaires, de la chaîne Fairmont Hotel & Resorts pour un montant de 3,9 milliards de dollars. En février, son groupe, Kingdom Holdings, a été introduit à la Bourse de Dubaï. Il prévoit de l’introduire aussi à la Bourse d’Arabie Saoudite au cours de l’année prochaine.
2- Nasser Al Kharafi & family
Avec 12,4 milliards de dollars, cet homme d’affaires koweïtien de 62 ans a construit sa fortune - c’est le cas de le dire - grâce au bâtiment. Marié mais sans enfant, il a accru sa fortune de 4,3 milliards de dollars en un an grâce au dynamisme économique de son pays, qui passe actuellement par une période faste. Sa holding, M.A. Kharafi & Sons, est constituée de nombreuses entreprises, notamment Mobile Telecommunications Co., National Bank of Kuwait, et Americana, une chaîne de fast-food. Al-Kharafi est un inconditionnel de la BBC. Son frère aîné, Jassim, est membre du Parlement koweïtien. Sa soeur Faiza est présidente de Kuwait University. Son entreprise a des contrats de construction en Irak. L’homme d’affaires a déboursé récemment quelque 250.000 dollars pour sponsoriser les Kharafi Kings, une équipe de softball (un genre de base-ball joué avec une balle plus grande et plus molle), qui fait appel à des joueurs américains.
3- Sulaiman Bin Abdul Al Rajhi
Ce banquier saoudien de 86 ans, basé à Jeddah, a une fortune nette de 11 milliards de dollars. Marié et père de vingt-trois enfants, il est diplômé d’arts et sciences de l’Université du Roi Abdelaziz. Aîné de cinq frères, tous hommes d’affaires (voir aussi Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi, Abdullah Abdul Aziz Al Rajhi et Mohammed Abdul Aziz Al Rajhi), Sulaiman possède la plus grande part dans le capital de la banque familiale, Al Rajhi Bank, qui opère selon les principes islamiques, c’est-à-dire ne payant pas d’intérêt pour les sommes en dépôt. La valeur de l’action de la banque s’est accrue de 89% au cours des douze derniers mois, grâce au boom des activités bancaires au Moyen-Orient. La holding de la famille Al Rajhi, Al-Watania, possède également la plus grande chaîne de production aviaire au Moyen-Orient.
4- Mohammed Al Amoudi
Ce self-made-man de 60 ans a amassé une fortune estimée à 6,9 milliards de dollars grâce au boom pétrolier. Marié, mais sans enfant, cet Ethiopien de naissance devenu citoyen saoudien a amassé sa fortune en construisant des raffineries pétrolières. Son entreprise Svenska Petroleum fait de l’exploration pétrolière de la mer du Nord à la Côte d’Ivoire. Il est aussi le plus important investisseur privé en Ethiopie, actif dans l’hôtellerie, l’exploitation des mines d’or et la production alimentaire.
5- Abdul Aziz Al Ghurair & family
Banquier de 52 ans basé à Dubaï, Al Ghurair possède la plus grande fortune des Emirats arabes unis (6,9 milliards de dollars). Marié et père de cinq enfants, il a fait des études à la California State Polytechnical University, avant de prendre la direction de l’entreprise familiale, Mashreqbank, cotée à la Bourse de Dubaï. Les investissements d’Al Ghurair dans les marchés financiers du Moyen-Orient dépassent 3 milliards de dollars. En septembre dernier, il a créé le Téléthon à la télévision de Dubaï afin de réunir le maximum de fonds pour scolariser 5 millions d’enfants irakiens. Son frère Essa, qui a fait ses études à San Diego, aux Etats-Unis, dirige la plus grande minoterie au Moyen-Orient. La division alimentaire du groupe pilote aussi des programmes pour la préservation des récifs de coraux et des populations de tortues sur les côtes des Emirats arabes unis. Son oncle Saif dirige des centres commerciaux géants. La famille qui a commencé dans le commerce perlier a diversifié ses activités et investi dans des domaines aussi diversifiés que la banque et finance, la production alimentaire et l’immobilier.
6- Saleh Kamel
Homme d’affaires saoudien de 64 ans basé à La Mecque, Saleh Kamel a une fortune personnelle estimée à 5 milliards de dollars. Self-made-man, diplômé en arts, sciences et gestion administrative de l’Université du Roi Abdelaziz, marié et sans enfant, il a fait sa fortune dans les activités bancaires et les médiatiques. Sa holding, Albaraka Banking Group, qui a des intérêts un peu partout en Afrique, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, va bientôt être cédée au public. Fervent partisan du développement de la banque islamique à travers le monde, la branche de son groupe active dans l’immobilier, Dallah Al Baraka Group, est actuellement la plus prospère.
7- Onsi Sawiris
Cet industriel copte de 76 ans, patron d’Orascom Telecom, dont la fortune est estimée à 4,8 milliards de dollars, est basé au Caire. Marié et père de trois enfants, il est le fondateur du conglomérat Orascom. Ses trois enfants (voir, plus loin, Naguib Sawiris) opèrent dans les secteurs des télécommunications et du tourisme. Le groupe a passé des accords avec les autorités américaines en Irak pour un montant global de 325 millions de dollars, dont seulement 50 millions ont pu être investis à cause notamment des attaques terroristes et du renchérissement des coûts de la sécurité. Plus récemment, la holding égyptienne a remporté un marché de 355 millions de dollars pour la construction d’un centre de sciences et de technologie au Qatar. Orascom Telecom est le leader de la téléphonie mobile en Afrique, au Moyen-Orient et au Pakistan.
La suite...
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Si l’économie des pays arabes reste « pauvre » malgré les prix du pétrole, les Arabes très riches se portent mieux malgré les conjonctures.
Dans le Palmarès des fortunes arabes les plus spectaculaires, on retrouvera des noms connus, d’autres pas mais surtout une constante : les milliardaires font florès dans les pays libéraux du Proche et Moyen-Orient, ils restent anonymes et discrets dans les pays post-socialistes du Maghreb.
Comme indice, le signe ne trompe pas : si les milliardaires arabes s’affichent dans des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Liban et l’Egypte (parmi les vingt milliardaires arabes, dix sont des citoyens d’Arabie Saoudite, quatre des Emirats arabes unis, trois du Koweït, deux d’Egypte et un du Liban), c’est que les garanties, malgré l’obligation d’être client de l’Etat ou d’en faire son client, sont là pour protéger les « comptes » et les investissements, annexées à de vastes réseaux internationaux. Dans d’autres pays « pétroliers », il n’y a pas meilleure preuve d’instabilité que celle des riches locaux qui préfèrent les seconds rangs, la discrétion et l’anonymat au faste du spectacle, les « nationalisations » n’ayant pas traumatisé que les multinationales mais aussi les classes nationales fortunées comme en Algérie.
Pourquoi le Maghreb, qui ne manque pas de richesses naturelles, ne compte-t-il encore aucun milliardaire en billets verts ? Réponse d’un homme d’affaires de la place : « Les deux seuls pays de la région qui auraient pu figurer dans ce classement sont l’Algérie et la Libye, qui ont d’importantes ressources en hydrocarbures. Or, ces deux pays ont longtemps opté pour une économie de type socialiste ou socialisant, qui empêche l’émergence d’un secteur privé digne de ce nom et, par conséquent, la constitution de grandes fortunes ». Même les méga-conversions vers la société du marché libre et du libéralisme contrôlé depuis la fin du siècle dernier n’ont pas réussi à « décomplexer » les fortunes en Algérie ou en Libye par exemple, tout autant qu’en Tunisie. Les hommes les plus riches de la région ne font même pas partie du way-of-life local et sont encore souvent stigmatisés lors des cycles de crispations de gouvernance et des retours en mode des économies dirigées et assistées.
Conclusion, ce sont les milliardaires arabes du Machrek qui y retrouvent leurs comptes, leurs projets mais aussi leurs lieux de résidences secondaires et leurs parties de chasse à l’outarde. Pour les secteurs porteurs, la liste est un peu longue et se dessine comme telle dans presque tous les pays d’émergence de ces riches fortunes : téléphonie, bâtiment, hôtellerie, loisirs, banques, médias ou équipements spécialisés entre autres. Pour les portraits, la revue « Réalités », une longue liste illustrative et documentée sur les bio-express de ces « heureux Arabes » a été rendue publique dans les pages d’un magazine américain de référence, Forbes. Les Algériens peuvent la lire et la relire avec intérêt, d’autant plus que certains labels ne leur sont pas étrangers depuis quelques années déjà.
1- Prince Al Walid Ibn Talal Al Saoud
Avec 20 milliards de dollars, cet homme d’affaires de 49 ans est certes un héritier, puisqu’il est le petit-fils du roi Abdelaziz, fondateur du royaume d’Arabie Saoudite, et le fils de Talal Ibn Abdelaziz Al Saoud. Il n’en est pas moins un self-made-man, puisqu’il a su faire fructifier sa fortune initiale en faisant des bons investissements, notamment dans Citigroup, alors que l’entreprise financière était en difficulté. Diplômé en arts et sciences de Melon College et de Syracuse University, cet homme, divorcé et père de deux enfants, est aussi un grand bienfaiteur et un défenseur de l’Islam. En décembre 2005, il a fait don de 20 millions de dollars aux universités de Harvard et Georgetown aux Etats-Unis afin qu’elles puissent développer leurs départements d’études islamiques. En janvier 2006, Al Walid a annoncé le rachat, avec d’autres partenaires, de la chaîne Fairmont Hotel & Resorts pour un montant de 3,9 milliards de dollars. En février, son groupe, Kingdom Holdings, a été introduit à la Bourse de Dubaï. Il prévoit de l’introduire aussi à la Bourse d’Arabie Saoudite au cours de l’année prochaine.
2- Nasser Al Kharafi & family
Avec 12,4 milliards de dollars, cet homme d’affaires koweïtien de 62 ans a construit sa fortune - c’est le cas de le dire - grâce au bâtiment. Marié mais sans enfant, il a accru sa fortune de 4,3 milliards de dollars en un an grâce au dynamisme économique de son pays, qui passe actuellement par une période faste. Sa holding, M.A. Kharafi & Sons, est constituée de nombreuses entreprises, notamment Mobile Telecommunications Co., National Bank of Kuwait, et Americana, une chaîne de fast-food. Al-Kharafi est un inconditionnel de la BBC. Son frère aîné, Jassim, est membre du Parlement koweïtien. Sa soeur Faiza est présidente de Kuwait University. Son entreprise a des contrats de construction en Irak. L’homme d’affaires a déboursé récemment quelque 250.000 dollars pour sponsoriser les Kharafi Kings, une équipe de softball (un genre de base-ball joué avec une balle plus grande et plus molle), qui fait appel à des joueurs américains.
3- Sulaiman Bin Abdul Al Rajhi
Ce banquier saoudien de 86 ans, basé à Jeddah, a une fortune nette de 11 milliards de dollars. Marié et père de vingt-trois enfants, il est diplômé d’arts et sciences de l’Université du Roi Abdelaziz. Aîné de cinq frères, tous hommes d’affaires (voir aussi Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi, Abdullah Abdul Aziz Al Rajhi et Mohammed Abdul Aziz Al Rajhi), Sulaiman possède la plus grande part dans le capital de la banque familiale, Al Rajhi Bank, qui opère selon les principes islamiques, c’est-à-dire ne payant pas d’intérêt pour les sommes en dépôt. La valeur de l’action de la banque s’est accrue de 89% au cours des douze derniers mois, grâce au boom des activités bancaires au Moyen-Orient. La holding de la famille Al Rajhi, Al-Watania, possède également la plus grande chaîne de production aviaire au Moyen-Orient.
4- Mohammed Al Amoudi
Ce self-made-man de 60 ans a amassé une fortune estimée à 6,9 milliards de dollars grâce au boom pétrolier. Marié, mais sans enfant, cet Ethiopien de naissance devenu citoyen saoudien a amassé sa fortune en construisant des raffineries pétrolières. Son entreprise Svenska Petroleum fait de l’exploration pétrolière de la mer du Nord à la Côte d’Ivoire. Il est aussi le plus important investisseur privé en Ethiopie, actif dans l’hôtellerie, l’exploitation des mines d’or et la production alimentaire.
5- Abdul Aziz Al Ghurair & family
Banquier de 52 ans basé à Dubaï, Al Ghurair possède la plus grande fortune des Emirats arabes unis (6,9 milliards de dollars). Marié et père de cinq enfants, il a fait des études à la California State Polytechnical University, avant de prendre la direction de l’entreprise familiale, Mashreqbank, cotée à la Bourse de Dubaï. Les investissements d’Al Ghurair dans les marchés financiers du Moyen-Orient dépassent 3 milliards de dollars. En septembre dernier, il a créé le Téléthon à la télévision de Dubaï afin de réunir le maximum de fonds pour scolariser 5 millions d’enfants irakiens. Son frère Essa, qui a fait ses études à San Diego, aux Etats-Unis, dirige la plus grande minoterie au Moyen-Orient. La division alimentaire du groupe pilote aussi des programmes pour la préservation des récifs de coraux et des populations de tortues sur les côtes des Emirats arabes unis. Son oncle Saif dirige des centres commerciaux géants. La famille qui a commencé dans le commerce perlier a diversifié ses activités et investi dans des domaines aussi diversifiés que la banque et finance, la production alimentaire et l’immobilier.
6- Saleh Kamel
Homme d’affaires saoudien de 64 ans basé à La Mecque, Saleh Kamel a une fortune personnelle estimée à 5 milliards de dollars. Self-made-man, diplômé en arts, sciences et gestion administrative de l’Université du Roi Abdelaziz, marié et sans enfant, il a fait sa fortune dans les activités bancaires et les médiatiques. Sa holding, Albaraka Banking Group, qui a des intérêts un peu partout en Afrique, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, va bientôt être cédée au public. Fervent partisan du développement de la banque islamique à travers le monde, la branche de son groupe active dans l’immobilier, Dallah Al Baraka Group, est actuellement la plus prospère.
7- Onsi Sawiris
Cet industriel copte de 76 ans, patron d’Orascom Telecom, dont la fortune est estimée à 4,8 milliards de dollars, est basé au Caire. Marié et père de trois enfants, il est le fondateur du conglomérat Orascom. Ses trois enfants (voir, plus loin, Naguib Sawiris) opèrent dans les secteurs des télécommunications et du tourisme. Le groupe a passé des accords avec les autorités américaines en Irak pour un montant global de 325 millions de dollars, dont seulement 50 millions ont pu être investis à cause notamment des attaques terroristes et du renchérissement des coûts de la sécurité. Plus récemment, la holding égyptienne a remporté un marché de 355 millions de dollars pour la construction d’un centre de sciences et de technologie au Qatar. Orascom Telecom est le leader de la téléphonie mobile en Afrique, au Moyen-Orient et au Pakistan.
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