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Les milliardaires arabes, un par un.

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  • Les milliardaires arabes, un par un.

    Pourquoi le Maghreb n'a aucun milliardaire en billets verts ? Tout le monde le sait et nous retombons toujours sur cette maudite réponse qui nous évoque la période stalino-socialiste.

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    Si l’économie des pays arabes reste « pauvre » malgré les prix du pétrole, les Arabes très riches se portent mieux malgré les conjonctures.

    Dans le Palmarès des fortunes arabes les plus spectaculaires, on retrouvera des noms connus, d’autres pas mais surtout une constante : les milliardaires font florès dans les pays libéraux du Proche et Moyen-Orient, ils restent anonymes et discrets dans les pays post-socialistes du Maghreb.

    Comme indice, le signe ne trompe pas : si les milliardaires arabes s’affichent dans des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Liban et l’Egypte (parmi les vingt milliardaires arabes, dix sont des citoyens d’Arabie Saoudite, quatre des Emirats arabes unis, trois du Koweït, deux d’Egypte et un du Liban), c’est que les garanties, malgré l’obligation d’être client de l’Etat ou d’en faire son client, sont là pour protéger les « comptes » et les investissements, annexées à de vastes réseaux internationaux. Dans d’autres pays « pétroliers », il n’y a pas meilleure preuve d’instabilité que celle des riches locaux qui préfèrent les seconds rangs, la discrétion et l’anonymat au faste du spectacle, les « nationalisations » n’ayant pas traumatisé que les multinationales mais aussi les classes nationales fortunées comme en Algérie.

    Pourquoi le Maghreb, qui ne manque pas de richesses naturelles, ne compte-t-il encore aucun milliardaire en billets verts ? Réponse d’un homme d’affaires de la place : « Les deux seuls pays de la région qui auraient pu figurer dans ce classement sont l’Algérie et la Libye, qui ont d’importantes ressources en hydrocarbures. Or, ces deux pays ont longtemps opté pour une économie de type socialiste ou socialisant, qui empêche l’émergence d’un secteur privé digne de ce nom et, par conséquent, la constitution de grandes fortunes ». Même les méga-conversions vers la société du marché libre et du libéralisme contrôlé depuis la fin du siècle dernier n’ont pas réussi à « décomplexer » les fortunes en Algérie ou en Libye par exemple, tout autant qu’en Tunisie. Les hommes les plus riches de la région ne font même pas partie du way-of-life local et sont encore souvent stigmatisés lors des cycles de crispations de gouvernance et des retours en mode des économies dirigées et assistées.

    Conclusion, ce sont les milliardaires arabes du Machrek qui y retrouvent leurs comptes, leurs projets mais aussi leurs lieux de résidences secondaires et leurs parties de chasse à l’outarde. Pour les secteurs porteurs, la liste est un peu longue et se dessine comme telle dans presque tous les pays d’émergence de ces riches fortunes : téléphonie, bâtiment, hôtellerie, loisirs, banques, médias ou équipements spécialisés entre autres. Pour les portraits, la revue « Réalités », une longue liste illustrative et documentée sur les bio-express de ces « heureux Arabes » a été rendue publique dans les pages d’un magazine américain de référence, Forbes. Les Algériens peuvent la lire et la relire avec intérêt, d’autant plus que certains labels ne leur sont pas étrangers depuis quelques années déjà.

    1- Prince Al Walid Ibn Talal Al Saoud

    Avec 20 milliards de dollars, cet homme d’affaires de 49 ans est certes un héritier, puisqu’il est le petit-fils du roi Abdelaziz, fondateur du royaume d’Arabie Saoudite, et le fils de Talal Ibn Abdelaziz Al Saoud. Il n’en est pas moins un self-made-man, puisqu’il a su faire fructifier sa fortune initiale en faisant des bons investissements, notamment dans Citigroup, alors que l’entreprise financière était en difficulté. Diplômé en arts et sciences de Melon College et de Syracuse University, cet homme, divorcé et père de deux enfants, est aussi un grand bienfaiteur et un défenseur de l’Islam. En décembre 2005, il a fait don de 20 millions de dollars aux universités de Harvard et Georgetown aux Etats-Unis afin qu’elles puissent développer leurs départements d’études islamiques. En janvier 2006, Al Walid a annoncé le rachat, avec d’autres partenaires, de la chaîne Fairmont Hotel & Resorts pour un montant de 3,9 milliards de dollars. En février, son groupe, Kingdom Holdings, a été introduit à la Bourse de Dubaï. Il prévoit de l’introduire aussi à la Bourse d’Arabie Saoudite au cours de l’année prochaine.

    2- Nasser Al Kharafi & family

    Avec 12,4 milliards de dollars, cet homme d’affaires koweïtien de 62 ans a construit sa fortune - c’est le cas de le dire - grâce au bâtiment. Marié mais sans enfant, il a accru sa fortune de 4,3 milliards de dollars en un an grâce au dynamisme économique de son pays, qui passe actuellement par une période faste. Sa holding, M.A. Kharafi & Sons, est constituée de nombreuses entreprises, notamment Mobile Telecommunications Co., National Bank of Kuwait, et Americana, une chaîne de fast-food. Al-Kharafi est un inconditionnel de la BBC. Son frère aîné, Jassim, est membre du Parlement koweïtien. Sa soeur Faiza est présidente de Kuwait University. Son entreprise a des contrats de construction en Irak. L’homme d’affaires a déboursé récemment quelque 250.000 dollars pour sponsoriser les Kharafi Kings, une équipe de softball (un genre de base-ball joué avec une balle plus grande et plus molle), qui fait appel à des joueurs américains.

    3- Sulaiman Bin Abdul Al Rajhi

    Ce banquier saoudien de 86 ans, basé à Jeddah, a une fortune nette de 11 milliards de dollars. Marié et père de vingt-trois enfants, il est diplômé d’arts et sciences de l’Université du Roi Abdelaziz. Aîné de cinq frères, tous hommes d’affaires (voir aussi Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi, Abdullah Abdul Aziz Al Rajhi et Mohammed Abdul Aziz Al Rajhi), Sulaiman possède la plus grande part dans le capital de la banque familiale, Al Rajhi Bank, qui opère selon les principes islamiques, c’est-à-dire ne payant pas d’intérêt pour les sommes en dépôt. La valeur de l’action de la banque s’est accrue de 89% au cours des douze derniers mois, grâce au boom des activités bancaires au Moyen-Orient. La holding de la famille Al Rajhi, Al-Watania, possède également la plus grande chaîne de production aviaire au Moyen-Orient.

    4- Mohammed Al Amoudi

    Ce self-made-man de 60 ans a amassé une fortune estimée à 6,9 milliards de dollars grâce au boom pétrolier. Marié, mais sans enfant, cet Ethiopien de naissance devenu citoyen saoudien a amassé sa fortune en construisant des raffineries pétrolières. Son entreprise Svenska Petroleum fait de l’exploration pétrolière de la mer du Nord à la Côte d’Ivoire. Il est aussi le plus important investisseur privé en Ethiopie, actif dans l’hôtellerie, l’exploitation des mines d’or et la production alimentaire.

    5- Abdul Aziz Al Ghurair & family

    Banquier de 52 ans basé à Dubaï, Al Ghurair possède la plus grande fortune des Emirats arabes unis (6,9 milliards de dollars). Marié et père de cinq enfants, il a fait des études à la California State Polytechnical University, avant de prendre la direction de l’entreprise familiale, Mashreqbank, cotée à la Bourse de Dubaï. Les investissements d’Al Ghurair dans les marchés financiers du Moyen-Orient dépassent 3 milliards de dollars. En septembre dernier, il a créé le Téléthon à la télévision de Dubaï afin de réunir le maximum de fonds pour scolariser 5 millions d’enfants irakiens. Son frère Essa, qui a fait ses études à San Diego, aux Etats-Unis, dirige la plus grande minoterie au Moyen-Orient. La division alimentaire du groupe pilote aussi des programmes pour la préservation des récifs de coraux et des populations de tortues sur les côtes des Emirats arabes unis. Son oncle Saif dirige des centres commerciaux géants. La famille qui a commencé dans le commerce perlier a diversifié ses activités et investi dans des domaines aussi diversifiés que la banque et finance, la production alimentaire et l’immobilier.

    6- Saleh Kamel

    Homme d’affaires saoudien de 64 ans basé à La Mecque, Saleh Kamel a une fortune personnelle estimée à 5 milliards de dollars. Self-made-man, diplômé en arts, sciences et gestion administrative de l’Université du Roi Abdelaziz, marié et sans enfant, il a fait sa fortune dans les activités bancaires et les médiatiques. Sa holding, Albaraka Banking Group, qui a des intérêts un peu partout en Afrique, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, va bientôt être cédée au public. Fervent partisan du développement de la banque islamique à travers le monde, la branche de son groupe active dans l’immobilier, Dallah Al Baraka Group, est actuellement la plus prospère.

    7- Onsi Sawiris

    Cet industriel copte de 76 ans, patron d’Orascom Telecom, dont la fortune est estimée à 4,8 milliards de dollars, est basé au Caire. Marié et père de trois enfants, il est le fondateur du conglomérat Orascom. Ses trois enfants (voir, plus loin, Naguib Sawiris) opèrent dans les secteurs des télécommunications et du tourisme. Le groupe a passé des accords avec les autorités américaines en Irak pour un montant global de 325 millions de dollars, dont seulement 50 millions ont pu être investis à cause notamment des attaques terroristes et du renchérissement des coûts de la sécurité. Plus récemment, la holding égyptienne a remporté un marché de 355 millions de dollars pour la construction d’un centre de sciences et de technologie au Qatar. Orascom Telecom est le leader de la téléphonie mobile en Afrique, au Moyen-Orient et au Pakistan.

    La suite...
    Dernière modification par zek, 29 juin 2008, 13h36.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    8- Saâd Hariri

    Le fils cadet de l’ancien Premier ministre libanais et magnat (saoudien) du bâtiment et des médias, assassiné en février 2005, n’a que 35 ans. Sa fortune - héritée - est estimée à 4,1 milliards de dollars. Citoyen saoudien, résidant officiellement à Riyadh, la holding de sa famille, Saudi Oger, opère dans l’industrie, les travaux publics, le bâtiment et les médias. Marié et père de deux enfants, Saâd est diplômé en arts et sciences de Georgetown University, aux Etats-Unis. Après la mort de son père, il a décidé de marcher dans ses pas en s’engageant dans la vie politique. Leader du Bloc du Futur, qui a remporté la majorité des sièges au Parlement libanais en avril dernier, il aurait dû succéder à son défunt père au poste de Premier ministre. La famille Hariri a de nombreux intérêts en Arabie Saoudite, au Liban, en France et dans de nombreux autres pays européens et arabes. Sa mère Nazek, ses trois frères Bahaa, Fahd et Ayman, ainsi que sa soeur Hind, sont tous, à titre individuel, des milliardaires.

    9- Abdullah Al Rajhi

    Ce banquier saoudien, dont la fortune s’élève à 3,8 milliards de dollars, marié et sans enfant, est le principal actionnaire de Al Rajhi Bank, qu’il possède avec ses trois frères (Sulaiman Bin Abdul Al Rajhi, Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi et Mohammed Abdul Aziz Al Rajhi). Il possède aussi Al Rajhi Factories qui fabrique divers produits en PVC (polychlorure de vinyle), comme les tuyaux ou les bouteilles d’eau minérale.

    10- Khalid Bin Mahfouz & family

    Agé de 59, ce Saoudien, basé à Djeddah, qui a fait fortune dans les activités financières, est marié et père de trois enfants. Ses parts dans la Saudi Arabia’s National Commercial Bank s’élèvent à 1,8 milliard de dollars. Avec ses deux enfants, il dirige Capital Investments, un groupe d’investissement basé à Djeddah, qui a des intérêts importants dans l’immobilier et les activités bancaires. Il y a quelque temps, cet homme d’affaires prospère, qui a des relations personnelles avec le clan Bush, a gagné son procès en diffamation contre l’écrivain Rachel Ehrenfeld et l’éditeur Bonus Books, qui l’avaient accusé, ainsi que ses fils, de financer des organisations terroristes. La Haute Cour de justice britannique (English High Court Judgment) lui a donné raison.

    11- Ayman Hariri

    A 27 ans, ce riche héritier - il est l’un des cinq enfants de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri -, marié et père d’un enfant, est l’une des plus grosses fortunes du Moyen-Orient. Citoyen saoudien, sa fortune est évaluée par Forbes à 2,7 milliards de dollars. Il est diplômé en arts et sciences de Georgetown University, aux Etats-Unis.

    12- Naguib Sawiris

    Ce Copte égyptien, qui dirige Orascom Telecom, holding fondée par son père, Onsi Sawiris, est à la tête d’une fortune personnelle estimée à 2,6 milliards de dollars. Marié sans enfant, l’entreprise qu’il dirige est le premier opérateur de télécommunications au Moyen-Orient et en Afrique. Au cours de l’année écoulée, Orascom Telecom a pris le contrôle de l’opérateur italien de téléphonie fixe et mobile Wind Telecommunicazioni. Sa filiale Iraqna, opérateur de téléphonie mobile en Irak, fait face cependant à de gros problèmes, à cause de la situation sécuritaire difficile dans ce pays. Beaucoup d’employés de l’entreprise ont été pris en otage au cours des deux dernières années. Arguant de ces problèmes, Orascom Telecom a demandé au gouvernement irakien d’étendre la durée de sa licence de GSM de trois à cinq ans. La holding a aussi acheté des parts dans Hutchison Whampoa pour 1,3 milliard de dollars, suscitant ainsi des inquiétudes chez de nombreux Israéliens qui ne voudraient pas que des groupes arabes aient des intérêts dans Hutchison’s Israeli, propriétaire de l’opérateur GSM israélien Partner Communications.

    13- Khalaf Al Habtoor

    Ce citoyen des Emirats arabes unis, opérant dans le secteur de la construction, gère une fortune personnelle estimée à 2,3 milliards de dollars. Marié et sans enfant, il est le représentant aux Emirats de nombreuses firmes internationales : Ford, Aston Martin, Bentley et Mitsubishi. Khalaf qui se soucie du sort de son groupe après sa mort - il craint surtout des disputes entre les membres de sa famille qui provoqueraient l’émiettement de sa holding - pourrait cependant liquider toutes ses affaires de son vivant. Durant l’été, lorsqu’il fait très chaud dans la région du Golfe, Khalaf se réfugie dans la banlieue de Londres. Il séjournera aussi au Liban, où il s’apprêtera à investir 80 millions de dollars pour ériger un parc à thème.

    14- Mohammed Al Issa

    Citoyen saoudien qui a amassé sa fortune évaluée à 2,3 milliards de dollars dans les industries alimentaires, Al Issa est marié et sans enfant. Il est, avec le prince Al Waleed, l’un des principaux actionnaires de Savola Group, leader de l’agroalimentaire au Moyen-Orient. Ses parts dans le capital de ce groupe ont dépassé 40% l’année dernière. Il est aussi l’actionnaire majoritaire de la Saudi Construction Company, fondée dans les années 1970.

    15- Mohammed Al Rajhi

    La fortune personnelle de ce citoyen saoudien, qui s’est enrichi dans la banque, est évaluée à 2,1 milliards de dollars. Marié sans enfant, il est avec ses frères (voir aussi Sulaiman Bin Abdul Al Raiji, Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi, Abdullah Abdul Aziz Al Rajhi) l’un des principaux actionnaires de la banque familiale Al Rajhi Bank. La holding familiale, Mohammed Abdulaziz Al Rajhi & Sons, a des intérêts dans la sidérurgie, l’immobilier et d’autres secteurs.

    16- Abdulla Al Futtaim

    Avec une fortune estimée à 1,4 milliard de dollars, cet homme d’affaires des Emirats arabes unis a des intérêts dans divers secteurs industriels. Marié et père d’un enfant, il dirige une entreprise commerciale vieille de 54 ans, qui emploie plus de 10.000 employés et représente plusieurs firmes multinationales : Toyota, Dodge, IBM, Volvo, Jeep, Chrysler, Fossil, Black & Decker, Seiko and Panasonic. Il est le plus important concessionnaire de véhicules et de machines aux Emirats. Il a aussi des affaires en commun avec son frère Majid Al Futtaim.

    17- Bassam Alghanim

    Marié et sans enfant, ce Koweïtien qui gère une fortune estimée à 1,4 milliard de dollars est à la tête d’une entreprise familiale qui a des alliances commerciales avec Xerox, American Express, Minolta et autres multinationales. Son entreprise emploie quelque 4.000 employés de 32 pays à travers le monde. Son fère Kutuyba est, lui aussi, milliardaire.

    18- Kutayba Alghanim

    Le frère cadet de Bassam Alghanim a 49 ans. Il gère une fortune personnelle évaluée à 1,4 milliard de dollars. Marié et père d’un enfant, il a fait des études d’arts et de sciences à l’University of California Berkeley, avant d’intégrer le milieu des affaires où sa famille était déjà largement impliquée. Il a ainsi aidé son frère Bassam à développer Alghanim Industries, l’entreprise fondée par leur père Yusef. Celle-ci, créée dans les années 1970, a des accords commerciaux avec Hitachi, British Airways, Philips and Frigidaire, entre autres.

    19- Hind Hariri

    Cette Libanaise bien née n’a que 22 ans. Sa fortune personnelle, héritée de son père Rafic Hariri, le Premier ministre libanais assassiné dans un attentat à la bombe en février 2005, est évaluée à 1,4 milliard de dollars. Avec un tel matelas, la belle Hind - un beau parti s’il en est ! - a le temps de vivre et de voir venir. Elle a eu son diplôme de l’Université américaine de Beyrouth. Elle a aussi fait campagne pour la liste du Bloc du Futur, aux côtés de son frère Saâd, au cours des dernières élections législatives libanaises. Elle est la plus jeune milliardaire sur la liste établie par Forbes.

    20- Majid Al Futtaim

    Citoyen des Emirats arabes unis, cet homme d’affaires, basé à Dubaï, opère dans les travaux publics et l’immobilier. Sa fortune personnelle est évaluée à 1 milliard de dollars. Marié et sans enfant, il a construit de nombreux centres commerciaux. Le dernier en date, ouvert à Dubaï en 2005, comprend une station de ski indoor, qui fait déjà le bonheur des touristes européens et des habitants du Golfe.

    Il est associé avec le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, avec lequel il a fondé Oasis Capital, un fonds d’investissement privé opérant en Egypte. Fondée en 1992, la holding qui porte son nom emploie 6.500 personnes et gère des centres commerciaux, des supermarchés, des hôtels et d’autres propriétés un peu partout dans le Moyen-Orient (Emirats, Egypte, Bahreïn, Liban, Oman, Arabie Saoudite et Qatar). Son frère Abdulla Al Futtaim figure aussi dans ce classement.

    Le Quotidien d’Oran
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Les milliardaires arabes, un par un

      Discrets au Maghreb, insolents au Machrek :
      Les milliardaires arabes, un par un

      Si l’économie des pays arabes reste «pauvre» malgré les prix du pétrole, les Arabes très riches se portent mieux malgré les conjonctures.

      Dans le Palmarès des fortunes arabes les plus spectaculaires, on retrouvera des noms connus, d’autres pas mais surtout une constante: les milliardaires font florès dans les pays libéraux du Proche et Moyen-Orient, ils restent anonymes et discrets dans les pays post-socialistes du Maghreb.
      Comme indice, le signe ne trompe pas: si les milliardaires arabes s’affichent dans des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Liban et l’Egypte (parmi les vingt milliardaires arabes, dix sont des citoyens d’Arabie Saoudite, quatre des Emirats arabes unis, trois du Koweït, deux d’Egypte et un du Liban), c’est que les garanties, malgré l’obligation d’être client de l’Etat ou d’en faire son client, sont là pour protéger les «comptes» et les investissements, annexées à de vastes réseaux internationaux. Dans d’autres pays «pétroliers», il n’y a pas meilleure preuve d’instabilité que celle des riches locaux qui préfèrent les seconds rangs, la discrétion et l’anonymat au faste du spectacle, les «nationalisations» n’ayant pas traumatisé que les multinationales mais aussi les classes nationales fortunées comme en Algérie.
      Pourquoi le Maghreb, qui ne manque pas de richesses naturelles, ne compte-t-il encore aucun milliardaire en billets verts ? Réponse d’un homme d’affaires de la place: «Les deux seuls pays de la région qui auraient pu figurer dans ce classement sont l’Algérie et la Libye, qui ont d’importantes ressources en hydrocarbures. Or, ces deux pays ont longtemps opté pour une économie de type socialiste ou socialisant, qui empêche l’émergence d’un secteur privé digne de ce nom et, par conséquent, la constitution de grandes fortunes». Même les méga-conversions vers la société du marché libre et du libéralisme contrôlé depuis la fin du siècle dernier n’ont pas réussi à «décomplexer» les fortunes en Algérie ou en Libye par exemple, tout autant qu’en Tunisie. Les hommes les plus riches de la région ne font même pas partie du way-of-life local et sont encore souvent stigmatisés lors des cycles de crispations de gouvernance et des retours en mode des économies dirigées et assistées.
      Conclusion, ce sont les milliardaires arabes du Machrek qui y retrouvent leurs comptes, leurs projets mais aussi leurs lieux de résidences secondaires et leurs parties de chasse à l’outarde. Pour les secteurs porteurs, la liste est un peu longue et se dessine comme telle dans presque tous les pays d’émergence de ces riches fortunes: téléphonie, bâtiment, hôtellerie, loisirs, banques, médias ou équipements spécialisés entre autres. Pour les portraits, la revue «Réalités», une longue liste illustrative et documentée sur les bio-express de ces «heureux Arabes» a été rendue publique dans les pages d’un magazine américain de référence, Forbes. Les Algériens peuvent la lire et la relire avec intérêt, d’autant plus que certains labels ne leur sont pas étrangers depuis quelques années déjà.


      Q.ORAN

      reportage sur le prince walid ibn Tallal








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      • #4
        C'est qd même curieux que nos grands "frêres" arabes n'investissent jamais au maghreb (sauf des broutilles).Et pourtant ils nous bassinent les oreilles avec leur fraternité et solidarité arabes.Du khorti.
        Dés qu'ils ont des problèmes de sécurité ou de politiques ils nous sortent leur comédie.Par contre ils préfèrent recruter des chômeurs philipins, malaisien ou indous.Nos chômeurs du maghreb peuvent attendre.
        Ils préfèrent investir aussi en amérique (qui les humilie) ou ailleurs.Jamais au maghreb alors que celui-ci n'a besoin que de 45 milliards de dollars pour retrouver la santé économique.
        45 milliards qui sont négligeables pour eux.Une somme dérisoire.

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        • #5
          C'est qd même curieux que nos grands "frêres" arabes n'investissent jamais au maghreb (sauf des broutilles). Ils préfèrent investir aussi en amérique (qui les humilie) ou ailleurs.Jamais au maghreb alors que celui-ci n'a besoin que de 45 milliards de dollars pour retrouver la santé économique.
          45 milliards qui sont négligeables pour eux.Une somme dérisoire.
          Ce sont avant tout des gens qui recherchent un retour sur investissement dans des secteurs relativement surs. Ils n'ont pas vocation a faire du social
          Ur yezmir yiwen ad yeffer itij s uyerbal

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          • #6
            bonjour,

            "heureux miliardaires", pas surs qu'ils soient vraiment heureux, surtout leurs femmes.
            sur quelles bases ont ils batis leurs fortunes? y a pas de quoi etre fiers, ils inspirent que le degout, contrairement a bill gates qui consacre sa fortune au social, la est le bonheur.

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            • #7
              Discrets les milliardaires arabes ??? Ce n'est vraiment pas un mot qui leur convient et j'espère de tout coeur que jamais ils ne s'installeront en Algérie car partout où ils sont passés il y a eu des dégâts.........
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Envoyé par mehdimai
                "heureux miliardaires", pas surs qu'ils soient vraiment heureux, surtout leurs femmes.
                sur quelles bases ont ils batis leurs fortunes? y a pas de quoi etre fiers, ils inspirent que le degout, contrairement a bill gates qui consacre sa fortune au social, la est le bonheur.
                nous trainons cette mauvaise habitude d'en vouloir aux riches, hérités des français. Les anglo-saxons et les arabes du golfe n'ont pas ce complexe avec l'argent, ils étalent fièrement leurs richesse comme au temps où ils possédaient des chameaux. Qui te dit que leurs femmes ne vivent pas dans le bonheur??

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                • #9
                  Zmigri

                  Tu oublies simplement qu'ils sont musulmans et que l'étalement de l'argent et de l'or ce n'est pas très islamique. Quant à leurs femmes, elles viennent enfin d'obtenir d'avoir le droit de conduire une voiture mais à des conditions :


                  - seulement les femmes au-delà des 30 ans.
                  - seulement entre 7 heures et 20 heures, le vendredi entre 12 heures et 20 heures.
                  - obligatoire la permission écrite du “tuteur” (père ou mari) qui doit accompagner la femme quand elle sort de la ville. A l’intérieur de la ville elle peut être seule.
                  - la femme au volant doit être couverte et voilée en noir, le maquillage est défendu.
                  - les femmes qui veulent conduire doivent payer une taxe pour les cas d’éventuels secours et avoir le téléphone portable pour appeler la police (féminine).
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire


                  • #10
                    zwina

                    je te rejoint sur ce plan la que des degats partout ou ils sont passé et passent
                    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

                    Commentaire


                    • #11
                      Comment ont acquis ces richesses ...........;une chose est sure, ces milliardaires, ne sont pas démocratique, et aucun n'a inventé, ni découvert qq chose utile pour l'humanité, ni pour la science, leur richeses sont dues aux corruptions.........

                      Commentaire


                      • #12
                        «Les deux seuls pays de la région qui auraient pu figurer dans ce classement sont l’Algérie et la Libye, qui ont d’importantes ressources en hydrocarbures. Or, ces deux pays ont longtemps opté pour une économie de type socialiste ou socialisant, qui empêche l’émergence d’un secteur privé digne de ce nom et, par conséquent, la constitution de grandes fortunes».

                        ............................................

                        Ce genre de reflexion me fait toujours sourire comme si les generaux algeriens ou Khaddafi devoilent leur fortunes.

                        Il suffit de voir les frasques de leurs rejetons qui sont de renommée mondiale.

                        Commentaire


                        • #13
                          lors des - foutouhat el islamia - les sahaba et les braves ont quittes l'iles arabes pour el djihad et s'instalaient a l'irak.syrie.le magreb il ne reste que les malades et les invalidants et les sots... c'est leurs descendants.
                          ghir ehna ou ndirou el guelb

                          Commentaire


                          • #14
                            en tout cas ça fait plaisir de voir que malgré la richesse certains gardent les pieds sur Terre et donnent aux pauvres

                            Commentaire


                            • #15
                              el ghira ketlat'houm!!

                              lors des - foutouhat el islamia - les sahaba et les braves ont quittes l'iles arabes pour el djihad et s'instalaient a l'irak.syrie.le magreb il ne reste que les malades et les invalidants et les sots... c'est leurs descendants.
                              je suis sûr que s'ils s'agissait de milliardaires chinois vous n'auriez pas ce genre de remarques sectaires.

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