Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sonatrach pourrait abandonner son projet d'aluminerie à Beni Saf

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sonatrach pourrait abandonner son projet d'aluminerie à Beni Saf


    Annoncée en 2005, le projet d'aluminerie de Béni Saf risque de ne pas voir le jour. Selon nos informations, le gouvernement envisage de renoncer à la réalisation de cette usine d'une capacité de 700.000 tonnes, initiée par le groupement algéro-émirati composé de Sonatrach, Sonelgaz, Dubal et Mubudala. En effet, le projet a au moins quatre obstacles majeurs à franchir: répartition du capital entre Algériens et Emiratis, conditions d’exportation de l'aluminium brut, coût du projet et son impact sur l'environnement et la société dans une région à la fois touristique et agricole.

    Depuis l'annonce du projet, la répartition du capital de l'aluminerie entre les Algériens (30%) et les Emirats (70%) fait grincer des dents au sein de Sonatrach. Dans ce projet, Sonatrach et Sonelgaz se contentent de simples rôles de figurants, de facilitateurs et de fournisseurs d'énergie primaire. Les deux grandes compagnies nationales vont fournir le gaz et l'électricité nécessaires au fonctionnement de l'usine. Elles sont également chargées du simple rôle d'ouvrir les « bonnes portes » aux Emiratis, détenteurs de la technologie de fabrication d'aluminium, en accélérant l'obtention des terrains dans une région à vocation touristique et agricole.

    Autre obstacle : les compagnies émiraties ne veulent pas mettre la main à la poche pour financer le chantier. Le projet risque en effet d'être entièrement financé par les banques publiques algériennes, autrement dit avec l'argent de l'Algérie. "On ne comprend pas franchement l'apport des Emiratis en terme de fonds. D'un coté on dit que c'est un investissement étranger et de l'autre on sollicite nos banques pour financer cette aluminerie qui va coûter plus de 7 milliards de dollars", s'interroge un cadre de Sonatrach.

    Certes, beaucoup de cadres de Sonatrach interrogés par ******************** applaudissent la réalisation de l'aluminerie à Béni Saf, mais la gestion du projet est fortement contestée, à cause de la très forte dominance des Emiratis dans le capital de l'usine. "Où est l'intérêt pour Sonatrach et l'Algérie de donner 70% du capital de l'aluminerie aux Emiratis ? En plus, cette aluminerie va produire de l'aluminium brut destiné à l'exportation, ce qui n'est pas vraiment rentable pour Sonatrach et l'Algérie", ajoute un autre cadre.

    Autrement dit, les Emiratis vont profiter de l'énergie bon marché en Algérie et de la proximité des marchés européens pour produire de l'aluminium à bas prix et l'exporter. "Le coût de production d'une tonne d'aluminium brut avoisine 1700 dollars. Sur le marché mondial, cette tonne est cédée environ 3000 dollars contre près de 6000 dollars pour la même quantité d’aluminium transformé", souligne un spécialiste du secteur.

    Explication : les Emiratis vont produire de l'aluminium avec des coûts bas en Algérie et l'exporter dans un autre pays qui va le transformer et en faire un produit à forte valeur ajouté. "Exporter de l'aluminium brut n'est pas vraiment rentable pour l'Algérie. En plus produire de l'aluminium brut ne va pas conduire à un transfert de technologie dans la production d'aluminium vers l'Algérie", souligne le spécialiste.

    Enfin, le projet fait face à ses premières difficultés sociales, notamment en matière d'expropriation des terrains destinés à l'accueillir.

    (c) Par ali idir le 29/06/2008 à 09:24, TSA

  • #2
    Depuis l'annonce du projet, la répartition du capital de l'aluminerie entre les Algériens (30%) et les Emirats (70%) fait grincer des dents au sein de Sonatrach. Dans ce projet, Sonatrach et Sonelgaz se contentent de simples rôles de figurants, de facilitateurs et de fournisseurs d'énergie primaire.
    il fallait être vigilant lors de la sinature des contrats. Un contrat est un contrat pourquoi ce volte-face. Dans le climat des affaires un pays qui ne respecte pas ses engagements il le paie par une mauvaise note et un mauvais classement. Le partenaire Emiratie est clair: vous voulez exporter des pdts hors hydrocarbures, OK je vous apporte mon savoir-faire et vous m'apporter l'énergie! il est normal qu'ils ne vont pas importer du gaz du Qatar, ça côuterait cher. Reste le partage du capital: 30% pour SH et sonelgaz et le reste aux emirati. Mais pourquoi ont-ils signé ce contrat s'il n'avait aucun profit à réaliser.
    A mon avis aprés la résiliation du contrat de gassi touil avec les espagnols par sonatrach l'image de l'algérie va prendre un coup.

    Commentaire


    • #3
      ... cette aluminerie va produire de l'aluminium brut destiné à l'exportation, ce qui n'est pas vraiment rentable pour Sonatrach et l'Algérie

      C'etait probalement la premiere question a se poser et des les premieres rencontres avant la signature du contrat. C'est donc manque de serieux de la part de sonatrach de remettre en cause le fondamental de ce projet.

      Commentaire


      • #4
        tt à fait on continue dans le bricolage comme si nos etp n'ont pas de gens compétents pour négocier les contrats. H'chouma k'bira.

        Commentaire


        • #5
          Sonatrach ne nous a pas habitue au bricolage, elle ne peut se permettre de faire du bricolage vu les enjeux des activites au niveau international.

          Commentaire


          • #6
            alors pourquoi ce revirement? expliques-moi!

            Commentaire


            • #7
              ... les compagnies émiraties ne veulent pas mettre la main à la poche pour financer le chantier. Le projet risque en effet d'être entièrement financé par les banques publiques algériennes,

              C'est la seule explication que me parait logique, mais ca n'excuse pas Sonatrach car c'est le genre de chose qu'on discute des la premiere heur, qui finance quoi et coment.

              Commentaire


              • #8
                Juste une speculation, c'est possible que le projet a ete decide au niveau politique entre "pays frere" et que Sontrach c'est retrouve apres coup devant un accord presque etabli.

                J'ai du mal a croire que Sontrach soit a l'origine d'un projet qui ne lui serait pas rentable ni pour elle ni pour l'Algerie. Car ces dernieres annees Sonatrach a montre une politique efficace basee sur la rentablite et la vision a long terme au niveau national et international.

                Commentaire


                • #9
                  oui mais c'est encore une fois le gouvernement qui fait marche-arrière. Sonatrach est une etp d'Etat et au service de celui-ci, ça n'explique tjrs pas ce volte face. On ne change pas les règles au cours d'un match.

                  Commentaire


                  • #10
                    Un contrat c'est un contrat, il faut aller jusqu'au bout si aucune close du contrat n'a ete 'brise'. Si Sonatrach est perdante elle n'a qu'a se mordre les doigts et blamer ses responsables souce de cette echec.

                    Commentaire


                    • #11
                      investissements etrangers

                      en principe c'est aux emiratis de trouver les fonds, les 7 milliards, pas aux algeriens. les algeriens comencent a reflechir apres les contrats, c un progres. encore un effort, il faut de tres bons negociateurs avant de signer et virer les requins.

                      Commentaire


                      • #12
                        fraternité à sens unique

                        Bonsoir,
                        les compagnies émiraties ne veulent pas mettre la main à la poche pour financer le chantier.

                        D'un coté on dit que c'est un investissement étranger et de l'autre on sollicite nos banques pour financer cette aluminerie qui va coûter plus de 7 milliards de dollars"

                        les Emiratis vont produire de l'aluminium avec des coûts bas en Algérie et l'exporter dans un autre pays qui va le transformer et en faire un produit à forte valeur ajouté. "Exporter de l'aluminium brut n'est pas vraiment rentable pour l'Algérie. En plus produire de l'aluminium brut ne va pas conduire à un transfert de technologie dans la production d'aluminium vers l'Algérie", souligne le spécialiste.

                        longue vie à nos frères!

                        au temps du communisme, interrogé par un journaliste sur les relations entre son pays et l'URSS, un politicien d'un pays de l'Est disait : elles sont vraiment bonnes; nous leur donnons notre blé et en contre partie ils nous prennent notre charbon!!!

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X