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Les ressources naturelles inestimables que recèle l'Arctique font de cette région un territoire très convoité, notamment avec le réchauffement climatique. C'est pour cette raison qu'un groupe d'experts internationaux a jugé utile de mettre en garde les pays du monde contre une course folle aux ressources de l'Arctique.
Dans leur rapport, une quarantaine de chercheurs de six pays ont également demandé la conclusion rapide d'ententes sur des normes de développement, d'environnement et de sécurité dans l'Arctique.
Ces experts ont établi quatre scénarios pour l'avenir, dont une militarisation exponentielle de l'Arctique. Ils soutiennent que les tensions politiques sont déjà fortes face au désir de plusieurs pays de s'approprier les ressources en énergie, en minéraux et en eau potable.
L'auteur principal du rapport, Lawson Brigham, s'attend à un développement chaotique qui ferait peu de cas de la protection de l'environnement.
Selon la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, les pays autour de l'océan Arctique ont jusqu'en 2013 pour présenter leurs revendications. Une décision sur le partage des ressources ne sera vraisemblablement pas connue avant 2020.
M. Brigham estime que cette échéance ne doit pas empêcher les gouvernements de travailler dès maintenant sur des ententes particulières.
Les représentants du Canada, des États-Unis, de la Russie, de la Norvège et du Danemark se sont rencontrés en mai dernier au Groenland pour parler de la souveraineté de l'Arctique.
Convoitises
La revendication de l'Arctique est devenue un enjeu international important au cours des dernières années. Les pays limitrophes de ce territoire s'y intéressent particulièrement depuis que le réchauffement climatique a ouvert des possibilités de développement aux enjeux économiques majeurs. La fonte des glaces ouvre en effet de nouvelles voies maritimes, ce qu'on appelle le passage du Nord-Ouest.
L'Arctique est aussi un endroit aux capacités énergétiques immenses.
Selon les États-Unis, la région possède possiblement le quart de toutes les ressources en hydrocarbures non découvertes de la planète.
Devant ces possibilités, les pays limitrophes ont donc agi pour revendiquer au moins une partie du territoire. Lors d'une expédition scientifique à l'été 2007, un sous-marin russe a planté un drapeau au pôle Nord.
Peu après, le Danemark a lancé une expédition scientifique pour vérifier si la dorsale de Lomonossov est une extension du plateau continental du Groenland.
De son côté, le Canada a annoncé la construction d'un nouveau centre de formation militaire et un port en eau profonde dans la région.
Les États-Unis ont, quant à eux, envoyé des chercheurs en Alaska sur un brise-glace pour cartographier leur plateau continental sous-marin.
- Radio-Canada
Dans leur rapport, une quarantaine de chercheurs de six pays ont également demandé la conclusion rapide d'ententes sur des normes de développement, d'environnement et de sécurité dans l'Arctique.
Ces experts ont établi quatre scénarios pour l'avenir, dont une militarisation exponentielle de l'Arctique. Ils soutiennent que les tensions politiques sont déjà fortes face au désir de plusieurs pays de s'approprier les ressources en énergie, en minéraux et en eau potable.
L'auteur principal du rapport, Lawson Brigham, s'attend à un développement chaotique qui ferait peu de cas de la protection de l'environnement.
Selon la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, les pays autour de l'océan Arctique ont jusqu'en 2013 pour présenter leurs revendications. Une décision sur le partage des ressources ne sera vraisemblablement pas connue avant 2020.
M. Brigham estime que cette échéance ne doit pas empêcher les gouvernements de travailler dès maintenant sur des ententes particulières.
Les représentants du Canada, des États-Unis, de la Russie, de la Norvège et du Danemark se sont rencontrés en mai dernier au Groenland pour parler de la souveraineté de l'Arctique.
Convoitises
La revendication de l'Arctique est devenue un enjeu international important au cours des dernières années. Les pays limitrophes de ce territoire s'y intéressent particulièrement depuis que le réchauffement climatique a ouvert des possibilités de développement aux enjeux économiques majeurs. La fonte des glaces ouvre en effet de nouvelles voies maritimes, ce qu'on appelle le passage du Nord-Ouest.
L'Arctique est aussi un endroit aux capacités énergétiques immenses.
Selon les États-Unis, la région possède possiblement le quart de toutes les ressources en hydrocarbures non découvertes de la planète.
Devant ces possibilités, les pays limitrophes ont donc agi pour revendiquer au moins une partie du territoire. Lors d'une expédition scientifique à l'été 2007, un sous-marin russe a planté un drapeau au pôle Nord.
Peu après, le Danemark a lancé une expédition scientifique pour vérifier si la dorsale de Lomonossov est une extension du plateau continental du Groenland.
De son côté, le Canada a annoncé la construction d'un nouveau centre de formation militaire et un port en eau profonde dans la région.
Les États-Unis ont, quant à eux, envoyé des chercheurs en Alaska sur un brise-glace pour cartographier leur plateau continental sous-marin.
- Radio-Canada
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