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Cérémonie de recueillement à El Alia

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  • Cérémonie de recueillement à El Alia

    Une cérémonie de recueillement à la mémoire de Mohamed Boudiaf, président du Haut comité d’Etat, assassiné il y a 16 ans, a été organisée il y a quelques heures au cimetière d’El Alia en présence de sa famille et de rares compagnons du défunt.


    Une gerbe de fleurs a été déposée devant le sépulcre au carré des martyrs au nom de la Fondation qui porte son nom en signe de reconnaissance au combat de l’homme et son dévouement à la lutte de libération nationale puis à la reconstructions du pays. Ce moment fort en émotions se veut aussi une manière de ne pas oublier celui qui a accepté de revenir en Algérie un certain14 janvier 1992 après la démission du président Chadli Bendjedid et au moment ou le pays faisait face à une perte de repères et une crise qui l’a secoué. Répondant spontanément à ce qu’il considérait comme “un appel du pays”, il s’est fixé comme objectif de remettre l’Algérie sur les rails et de lui permettre d’accéder à la stabilité et à la modernité. Mohamed Boudiaf est né le 23 juin 1919 à Ouled Madi dans l’actuelle wilaya de M’Sila. Il a adhèré au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS). Il a fait parti comme coordonnateur général du « groupe des 22 » qui organise la préparation de la lutte armée. Le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d’autres chefs du FLN par l’armée française suite au détournement de l’avion civil marocain qui le menait vers la Tunisie. Il a été assassiné le 29 juin 1992 lors d’une conférence des cadres qu’il tenait à Annaba, une conférence retransmise en direct à la télévision algérienne. Son assassinat a choqué les algériens. Il a incarné l’espoir de renouveau pour le peuple.
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

  • #2
    Aucun haut fonctionnaire, aucun geste de la présidence de la république, aucun geste de la chefferie du gouvernement.

    C'est une honte!!!!!
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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    • #3
      Quand en 1992, j'ai entendu parler pour la première fois de Boudiaf, alors, moi, le bon élève, l'habitué des félicitations, je me suis donné un blâme. Comment ai-je pu oublier, effacer de ma mémoire un tel nom ? Un nom qui commence par «Si» et qui porte les qualificatifs de «El-Watani» et de père de la Révolution. Alors, j'ai couru vers la bibliothèque, ouvert tous les manuels scolaires d'histoire de 1962 à 1992, de l'école primaire jusqu'à la dernière année universitaire. Pas l'ombre d'un «Si Tayeb». Rien. Il y avait là Bouaâmama, El-Mokrani, l'Emir, Abdelkader Mali et beaucoup de noms qui commencent par «Bou». Mais le père n'y était pas.

      Il s'est avéré par la suite, et de source officielle, que c'était le premier harrag algérien dont la traversée du désert a duré 30 ans. Quant à moi, j'ai appris en consultant ces centaines de manuels qu'ils étaient pleins de culture... de l'oubli.
      Je reviens à Boudiaf. Non. La suite ou plutôt la FIN, vous la connaissez.

      Kemoukh Mosbah
      (Chelghoum-Laïd)
      [email protected]
      Le Soir d'Algérie
      ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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      • #4
        C'est certainement leur conscience (quoi que je me demande s'ils en ont une) qui a empêché les officiels d'assister à cette cérémonie. D'ailleurs était ce leur place ? Ce n'est pas plus mal qu'ils ne soient pas venus car Boudiaf aurait mérité que le peuple se déplace en masse pour saluer sa mémoire et le dévouement dont il a fait preuve. Ceux qui l'ont trahi n'ont pas leur place à cette cérémonie car cela n'aurait été qu'hypocrisie.

        Il y aurait il des photos de cette cérémonie ?
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Tiens, pour une fois, je suis d'accord avec toi Zwina.

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          • #6
            Il rentre en Algérie en mars 1954 et crée, avec huit autres militants, qui devinrent les « chefs historiques du FLN »[2], avec pour objectif l'indépendance de l'Algérie par la lutte armée, le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) dont il est élu président. Après l'échec du CRUA, il fait parti, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du « groupe des 22 », qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine[1]. Titulaire de la carte n°1 du Front de libération nationale (FLN), crée pour rassembler dans la lutte les différentes forces nationalistes, il est décidé comme date du déclenchement des « hostilités » le 1er novembre 1954 – date qui marque le début la guerre d'Algérie.
            C'était bien avant que ce parti soit pris par des opportunistes.
            « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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            • #7
              tsunami tu etais toujours en desacord zwina elle a en effet bien répondu.
              pour ma part les révolutions commencent et finisse generalemnt comme ils ont commencé. pour eviter le tsunami sentimental il faut eloigner les devidendes de la revolution de l'idependance et non pas de la revolution d'entre les mains de la recuperation. La lutte pour l'indépendance et non pas la révolution a été méné par le peuple algerien en entier. celui qui avait abrité un modjahide chez lui avait participé a la lutte contre l'insjustice qui reganait a l'epoque non pas uniquement par les colons mais par un ensemble d'acteur qui faisait ce qu'il voulait du bled et du 3ibade.
              la lutte est continuelle car le revolutionnaire peut se pervertir en chemin si ce n'est pas lui ça sera son propre enfant ou sa femme qui le sali.
              la lutte antiopression pour obtenir l'independance a été mené par tout le peuple algrerien meme certains chretiens et certains juifs ont participé de leurs manière a mettre à l'oppression des bornes a ne pas dépasser.

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