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Énergie:Réunion demain à Alger des ministres maghrébins

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  • Énergie:Réunion demain à Alger des ministres maghrébins

    Les experts maghrébins ont procédé, hier, à l’examen et à l’élaboration de l’ordre du jour de la 8e session du Conseil ministériel maghrébin de l’énergie et des mines, prévu jeudi à Alger. Présidant la réunion des experts, le représentant de la Libye, Haddoud Abdennebi Haddoud a indiqué à la presse que l’ordre du jour de cette session, qui se tiendra après 13 ans d’éclipse, portera sur la coopération future dans les secteurs de l’électricité, de l’énergie atomique et des énergies renouvelables. La réunion ministérielle examinera la possibilité de création d’un marché maghrébin de l’électricité, a-t-il expliqué en ajoutant que ce projet nécessite «une étude approfondie notamment en ce qui a trait aux mécanismes et aux composantes de ce marché». L’interconnexion électrique qui relie les pays maghrébins aux pays d’Europe et du Moyen-Orient contribuera à la création d’un marché de l’énergie intermaghrébin et entre le Maghreb arabe, l’Europe et le Moyen Orient, relève-t-on. La réunion planchera également sur «les modalités de création d’un marché concurrentiel du pétrole et dérivés et du gaz ainsi que sur l’élaboration des formules idoines pour la coopération dans le domaine du développement des énergies renouvelables qui est inscrit au titre des priorités des pays maghrébins», a ajouté le représentant libyen. «La question de la coopération dans le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques sera abordée pour la première fois lors de cette session», a fait observer
    M. Haddoud qui a estimé que les pays maghrébins «devraient installer des centrales nucléaires communes, bilatérales ou collectives», de façon à amortir les coûts et à partager les tâches nécessaires pour pareille entreprise. Il convient que les pays du Maghreb arabe trouvent une formule complémentaire pour exploiter au mieux les ressources d’énergie dont ils disposent, a ajouté le même responsable. Il s’agit, en outre, d’examiner les rapports des comités de ce Conseil, à savoir le comité de planification et de maîtrise de l’énergie et ceux de l’électricité et de la technologie. Reliés par un réseau d’interconnexion électrique et connectés à l’Europe par des gazoducs, les pays maghrébins sont tenus d’harmoniser leurs positions en termes de négociation afin de renforcer la position maghrébine dans ces domaines, a-t-il suggéré. Pour sa part, le représentant du ministère de l’Energie et des mines, Mohamed Ras El Kef, a estimé que cette session qui regroupera les ministres de l’Energie des pays du Maghreb arabe va évaluer les activités arrêtées précédemment et dessinera les contours de la future coopération dans le domaine de l’énergie. L’Algérie et la Libye, a-t-il indiqué, sont actuellement en négociation en vue de l’établissement d’une interconnexion électrique en ajoutant que le projet est au stade de l’examen de la faisabilité économique.

    R. N. (Le Jour d'Algérie)

  • #2
    M. Haddoud qui a estimé que les pays maghrébins «devraient installer des centrales nucléaires communes, bilatérales ou collectives», de façon à amortir les coûts et à partager les tâches nécessaires pour pareille entreprise.
    Dans le contexte actuel, c'est de la pure utopie et une jolie declaration d'intentions. Lorsque l'Algerie aura un pouvoir decisionnel qui est stable, on pourra parler de joint venture pareils. C'est tres loin d'etre le cas pour le moment... Le Maroc se doit d'assurer sa securite energetique avant de mettre des projets en partenariat avec un autre pays, ca y va de son interet strategique. Quand tous les dossiers seront aplanis et que le probleme du sahara sera resole une fois pour toutes, on parlera de centrales nucleaires communes.

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    • #3
      Dans le contexte actuel, c'est de la pure utopie et une jolie declaration d'intentions. Lorsque l'Algerie aura un pouvoir decisionnel qui est stable, on pourra parler de joint venture pareils. C'est tres loin d'etre le cas pour le moment...
      La France a jugé opportun de travailler avec l'Algérie sur les questions nucléaires. Des accords sont en vus et ce depuis belle lurette.. et toi tu viens de nous écrire que c'est une utopie... Mince alors !
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
      Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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      • #4
        on peux supposer que c'est la volonté de la France et non pas de nos deux pays !
        non pas que la France aime nous voir UNIS et etre plus royaliste que le roi si j'ose dire, c'est tout simplement un sorte d'une division de travail...technologique, je te donne le droit de sous traiter une partie, et l'autre sera chez le voisin, comme ça, la vache nucleaire sera mieux gardée !
        ah ces arabes !

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        • #5
          pour ayoub
          Il faut pas generaliser la proposition du ministre libyen.L'Algerie compte investir dans le nucleaire à titre individuel,nous avons deja une experience dans le domaine ainsi que des competences.. Personne n a dit que l'Algerie desir cooperer ou s'associer avec le maroc dans ce type d'energie ou d'autre domaines..Il ne faut pas se la ramener avec ce truc de stabilité ou je ne sais quoi...

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          • #6
            Le Maroc se doit d'assurer sa securite energetique
            Position légitime. Les Algériens y contribuent quelque peu actuellement.
            Sonelgaz (Algérie) pourrait éviter au Maroc une pénurie d’électricité
            ....
            Que faire ?

            L’Algérie, pays voisin du Maroc a toujours été en avance dans le domaine énergétique, en raison de l’abandon de ses ressources naturelles, essentiellement le gaz, et son réel savoir faire dans la production et la gestion de l’énergie . Malgré sa superficie ( 5fois la France ), le taux d’électrification global Algérien ( donc rurale compris)est de 98%, un chiffre comparable à ceux des pays développés . et Malgrès les différents contentieux qui opposent les deux pays, le volet énergétique et principalement l’électricité a toujours été considéré par les deux parties comme un sujet sensible, stratégique, et ne souffre donc d’aucune contrainte . Beaucoup de Maghrébins ignorent que les réseaux Algériens, Marocains, et Tunisiens sont interconnectés, et donc l’Algérie à maintes reprises a lissé son surplus d’électricité au Maroc comme avec la Tunisie également .


            Sonelgaz fournit au Maroc depuis plusieurs années, selon l'économist, entre 5 et 10% de la consommation Marocaine.


            Après avoir bouclé son dernier exercice avec un chiffre d’affaire de 1.5 milliards d’euros ( soit 2 milliards de dollars) Sonelgaz s’est lancé dans un énorme programme d’investissement , plus de 5000 Mw d’électricité, et sans compter les futurs investissements à court terme, et qui feront , de la compagnie Algérienne un producteur et un distributeur d’électricité de premier plan dans le bassin méditerranéen

            ....

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            • #7
              Lorsque l'Algerie aura un pouvoir decisionnel qui est stable, on pourra parler de joint venture pareils. C'est tres loin d'etre le cas pour le moment...
              Ils y vont doucement mais surement :
              ONE qui n’est pas producteur, mais distributeur, est donc entrains d’étudier, à la demande de Sonelgaz, la création d’un joint venture avec Sonelgaz-ONE, qui leur permet d’approvisionner le Marché Marocain, et d’ exporter l’électricité Algérien vers l’Europe .

              Cependant une telle association supposerait que l’ONE assainirait sa délicate situation financière, en raison de ses endettements lourds à long terme de 16 milliards de dirhams et une trésorerie déficitaire de près de 3 milliards de dirhams. Pour ne rien arranger, le redressement fiscal auquel a eu droit l’ONE en 2006 a engendré une perte abyssale de 1,7 milliard de dirhams, alors que les provisions sur des créances clients quasiment irrécupérables lui coûteront près de 1,5 milliard de dirhams.

              L’Office doit en plus débourser quelque 13,5 milliards de dirhams pour externaliser sa caisse de retraite, un montant qu’il ne pourra mobiliser par ses propres moyens. Une recapitalisation de l’Office est d’ailleurs prévue dans le projet de loi sur la libéralisation du secteur de l’électricité, projet qui tarde à atterrir dans le circuit législatif, et qui pourrait peut être intéressé la compagnie Algérienne Sonelgaz.

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              • #8
                La grosse difference est qu'avec l'interconnexion espagnole et la portuguaise qui devrait voir le jour, on a 2 gouvernements serieux et non une mentalite arrieree ou un chef d'etat peut decider du jour au lendemain d'arreter un programme parce qu'il s'est reveille du mauvais pied, ce qui rejoint mon point sur la necessite absolue du Maroc a garantir son autonomie energetique. Les eoliennes et le solaire doivent imperativement rentrer dans le mix energetique au plus vite.

                L'espagnol Gamesa va fournir 165 éoliennes au Maroc
                http://
                Gamesa, la compagnie espagnole spécialiste de l'éolien, va fournir 165 turbines à vent au Maroc pour un investissement global de 250 millions d'euros.

                Ce parc éolien d'une capacité de 140 MW demeure le premier projet de cette importance dans les énergies renouvelables au Maroc.

                Gamesa vient de signer un accord avec l'Office national de l'Électricité (ONE) pour l'approvisionnement de 165 aérogénérateurs montés sur mâts-supports de type tubulaires (Gamesa G52-850). Ils seront installés sur deux sites à l'est et au sud-est de la ville du Détroit.

                Ce parc permettra d'économiser 120 000 tonnes de fioul par an et d'éviter l'émission de 470.000 tonnes de gaz à effet de serre (CO2) par an.

                Ce contrat « clés en main » renforce le rôle de Gamesa en tant que fournisseur principal d'aérogénérateurs au Maroc, où, jusqu'ici, il avait souscrit des contrats pour l'installation de plus de 210 MW. Cette étape décisive devrait lui permettre de multiplier par 5 d'ici 3 ans la capacité installée dans le pays pour atteindre les 600 MW.
                Alliance franco-émiratie pour produire des éoliennes au Maroc
                14 juin 2008 - Commentaires? - En discuter sur les forums?
                Deux sociétés française et émiratie ont décidé de créer un consortium pour développer les énergies renouvelables au Maroc. La compagnie Theolia, spécialisée dans la production d’électricité d’origine éolienne, et Abu Dhabi National Energy Company PJSC, acteur mondial dans le domaine de l’énergie, ont signé un accord de partenariat stratégique.


                Il vise la création d’un consortium unissant les deux sociétés déjà préqualifiées, en vue de répondre conjointement à l’appel d’offres international pour la construction et l’exploitation d’un parc éolien de 300 MW, situé à Tarfaya.

                Elles ont également convenu d’un partenariat à 50/50 dans la Compagnie éolienne du Détroit, qui appartient à ce jour à Theolia, et elles ont décidé d’étudier les possibilités d’optimisation des sites éoliens au Maroc, notamment celui du parc Abdelkhalek Torres, situé dans le nord du pays.

                Ce site, qui bénéficie d’excellentes conditions de vent, offre une double opportunité : une optimisation éventuelle de la puissance des 84 turbines mises en service en 2000 et une possible extension du parc de plusieurs centaines de MW additionnels.

                Les deux sociétés sont des acteurs majeurs de la production d’électricité au Maroc : TAQA détient et exploite une centrale thermique de 1356 MW, assurant environ la moitié de la production annuelle d’électricité du royaume, et Theolia, avec son parc de 50,4 MW, est le principal producteur d’électricité d’origine éolienne au Maroc.

                Le Maroc a pour objectif de porter la part des énergies renouvelables à 10% à en 2012, contre 4% actuellement.
                Des éoliennes au Maroc


                Produire l’équivalent de 2 % de la consommation d’électricité du Maroc - soit une production annuelle de 225 gigawatts : tel est l’objectif du contrat qu’ont signé en novembre 1997, l’Office national de l’électricité du Maroc et le consortium français constitué d’Electricité de France, de la compagnie financière Paribas et du cabinet d’études d’énergie éolienne Germa. Un énorme parc éolien de 50 mégawatts sera donc réalisé au nord du pays à Koudia al-Baïda dans la province de Tétouan. Constitué de 84 éoliennes de 600 kilowatts chacune, il entrera en service en 1999, faisant du Maroc l’un des premiers pays du continent africain à en être équipé.
                L’investissement nécessaire qui s’élève à 300 millions de francs (50 millions de dollars), sera financé par le consortium français, qui se remboursera en dix-neuf ans par la vente de l’életricité produite.

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                • #9
                  Les eoliennes et le solaire doivent imperativement rentrer dans le mix energetique au plus vite.
                  Les éoliennes sont la plus grosse arnaque énergétique jamais conçue, elles nécessites beaucoup d'entretien et leur commande n'est pas aisée. Pour ce qui est du solaire, il a un rendement théorique de 24%, dans une ambiance désertique, ce rendement chute brutalement en raison de la poussière, à cela s'ajoute les problèmes de stockage. Le solaire reste un bon investissement pour alimenter des structure autonomes, mais il reste risqué de se baser sur le solaire pour alimenter un réseau.

                  Pour ce qui est du nucléaire, à mon avis, il s'agit d'une erreur là encore. Nous serons de toute façon toujours dépendant des occidentaux pour l'approvisionnement de nos centrales en uranium. De plus, il ne s'agit pas d'une énergie que l'on doit laisser entre les mains d'un bricoleur, une erreur technique et c'est le champignon atomique. A ma connaissance, l'Algérie est le seul pays à posséder des centrales nucléaires dans la région, cela révèle de la difficulté à maitriser cette technologie et le défi qui attend la région dans ce domaine.
                  Dernière modification par samirlechequier, 02 juillet 2008, 16h03.
                  « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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                  • #10
                    ....Les éoliennes sont la plus grosse arnaque énergétique jamais conçue.....

                    Comme tu as raison.
                    D'apres le professeur ABANE de l'université de Valencienne,

                    « les pays du Sud ne doivent pas suivre les pays du Nord dans l' énergie éolienne »

                    Les pays du Nord n'ont pas de soleil, c'est logique qu'ils investissent dans cette énergie.
                    Les pays du Sud, doivent s'orienter vers l' énergie solaire.

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                    • #11
                      Envoyé par ayoub
                      et non une mentalite arrieree ou un chef d'etat peut decider du jour au lendemain d'arreter un programme
                      Quelle ingratitude !!! Et dire que :
                      Sonelgaz fournit au Maroc depuis plusieurs années, selon l'économist, entre 5 et 10% de la consommation Marocaine.

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                      • #12
                        Bah les actions parlent d'elle meme, je n'invente rien vraiment, demandez a la Tunisie...

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                        • #13
                          Les actions en ce qui te concerne est que des milliers de marocains s'éclairent à l'electricité algérienne. Dixit un de tes compatriotes du "l'économiste".

                          Venir cracher dans la soupe est une attitude ..... d'arriéré.

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                          • #14
                            heh, je pense que certains ne savent pas ce que signifie et quel est le but d'une "inter"-connexion entre 2 reseaux electriques de 2 pays.

                            Venir cracher dans la soupe est une attitude ..... d'arriéré.

                            nan merci, une soupe qui risque d'etre empoisonne dans quelques mois ou quelques annees pour une raison aussi saugrenue que debile, je m'en passerais volontiers. D'ou mon commentaire initiale, a savoir qu'il est imperatif que le Maroc travaille a l'independance de son energie, et on a commence...
                            Dernière modification par ayoub7, 02 juillet 2008, 16h31.

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                            • #15
                              heh, je pense que certains ne savent pas ce que signifie et quel est le but d'une "inter"-connexion entre 2 reseaux electriques de 2 pays.
                              Le Hic n'est pas dans l'infrastructure mais dans le flux (electrique) qui la traverse.

                              Il se trouve qu'il est "One Way".

                              Pour la joint-venture, apparement l'ONE n'est pas prête pour cette opération (voir article).

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