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L’humanitaire au service de la cause sahraouie

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  • L’humanitaire au service de la cause sahraouie

    Stefano Rebora, président de l’ONG italienne «Notte for peace»

    Dans cet entretien, Stefano Rebora nous parle du mode de fonctionnement de son association qui repose avant tout sur la communication et la sensibilisation du maximum d’occidentaux pour les causes humanitaires dans le monde.

    Entretien réalisé par
    Habiba Ghrib

    Le jour d’Algérie : Comment est venue l’idée de la création de cette ONG et quels sont ses centres d’intérêt ?

    Stefano Rebora : L’idée est venue lorsque je travaillais comme directeur artistique pour les boîtes de nuit. Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de misère autour de moi, trop de violence et que les relations étaient réduites au respect des apparences seulement. En plus les médias diffusaient encore des images de misère à travers le monde. Je me suis dit alors qu’il fallait agir et ne plus se contenter de faire le constat et de se lamenter. A Chacun de mes contrats, je demandais aux propriétaires de me donner 10 à 15 jours gratuitement, j’organisais alors des soirées dont les fonds étaient versés aux populations déshéritées. Je mobilisais pour cela mes amis chanteurs et les DJ et on sensibilisait même les jeunes sur place. Aussi et au premier convoi, nous avons pu réunir 7,5 tonnes de denrées alimentaires ; je croyais que c’était énorme, mais une fois arrivé à destination, ce n’était pratiquement rien comparé aux besoins des gens. J’ai alors pensé qu’il fallait multiplier les efforts. Cela remonte aux années 1994.

    Et depuis, quels ont été vos centres d’intérêt ?

    Nous avons été en Bosnie, deux fois au Kosovo, en Afghanistan, en Irak deux fois aussi. Nous nous sommes rendus au Kurdistan et en Palestine, au Sri-lanka, au sud du soudan et nous sommes à notre second voyage au Sahara occidental. Nous sommes aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents, mais il y a beaucoup de volontaires avec nous.

    Vous êtes à votre seconde caravane pour les réfugiés sahraouis des camps de Tindouf. Comment s’est déroulée l’opération de collecte des dons ?

    Aujourd’hui, nous nous rendons chez les sahraouis avec 50 tonnes de denrées alimentaires, mais ce n’est jamais assez, vu qu’il y a une population de
    160 000 personnes aux portes de la famine. Pour mettre au point cette caravane et réussir à récolter le double de ce qui a été récolté l’année dernière, le fruit de toute une campagne qui a démarré au mois de janvier dernier, nous avons ciblé 205 écoles et en s’adressant pendant une heure de temps aux écoliers et élèves de chaque classe, nous avons aussi à touché 27 500 personnes.

    Votre association se base sur des méthodes assez spéciales pour faire passer ses messages, de quoi s’agit-il exactement et pourquoi ?

    L’idée de notre ONG est de s’éloigner au maximum des belles paroles et des programmes riches sur papier seulement et d’axer ses efforts sur le terrain. Ce n’est qu’à travers la sensibilisation de personne par personne qu’on arrive à transmettre le message et à faire connaître les dures conditions de vie dans les camps de réfugiés, mais aussi dans les autres régions à conflits. Il faut arriver à parler avec tout le monde. Nous allons toujours au-devant des autres. Cela grâce à notre bus de solidarité. C’est un bus aménagé à l’extérieur comme à l’intérieur en espace d’exposition de photos des régions qu’on a visitées. Ce bus se rend quatre fois par semaine dans les places publiques ; nous faisons un peu d’animation et cela attire les gens. Il y a aussi notre campagne dans les écoles qui porte ses fruits. L’année prochaine nous comptons nous rendre dans 250 écoles de Genova.

    Vous arrive-t-il de conjuguer les efforts et les actions avec d’autres ONG ?

    Nous travaillons en collaboration avec d’autres associations, telles que le croissant-Rouge algérien pour le cas du Sahara occidental, emergency pour l’Afghanistan et d’autres ONG en Palestine et en Irak. Il n’y a pas de problème de coopération avec les autres associations, pourvu que l’on soit sur la même longueur d’onde.

    Vos projets futurs ?

    Nous pensons pour l’année prochaine organiser deux caravanes, l’une pour les réfugiés sahraouis avec des denrées alimentaires et la seconde qui contiendra plus de médicaments et autres équipements médicaux pour l’Afghanistan.

  • #2
    tout le monde sais que ces gens là profitent de la miseres et de la pauvreté des gens.On en sais qq chose à propos de Docteur de Biafra qui a creé Medecins ss frontieres ,de Tsunami et de la famine en Somalie voir mme de la guerre en Afghnistan;Darfour etc.....Des 4X4 cilmaisées la belle vie dans des belles deumeures et le tour est joués
    Coucher du soleil à Agadir

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