Le Premier ministre Abbas El Fassi est intervenu, lundi 30 juin, devant un parterre de journalistes, il a dressé, durant près de trois heures, le bilan de la première année d’exercice de son gouvernement.
« Le gouvernement que je dirige a deux spécificités par rapport à ceux qui l’ont précédé : il a été nommé dans le cadre de la volonté royale de consacrer la méthodologie démocratique, il est né d’un processus électoral normal et transparent », a-t-il rappelé au début de son intervention. Des élections transparentes certes, avoue le Premier ministre, mais qui ont connu un taux d’abstention très élevé. Mais, le chef du gouvernement se dit optimiste quant à l’affluence des électeurs lors des prochains scrutins. « En décidant de consacrer le principe démocratique de la nomination du leader du parti ayant remporté la première place aux élections, au poste de Premier ministre est un signal fort du Souverain qui contribuera certainement à l’augmentation du taux de participation », a-t-il dit avant d’expliquer que « les électeurs sauront dorénavant que le parti pour lequel ils voteront sera chargé de former le gouvernement ».
(...)
Cette entente se traduit, selon le chef de la primature par des mesures concertées, minutieusement préparées et largement débattues pour faire face aux développements que connaît la scène économique mondiale. «Le Maroc résiste bien aux aléas économiques mondiaux car son économie est solide», affirme M. El Fassi avant de révéler que le gouvernement prépare une stratégie de réforme de la Caisse de compensation pour en faire un outil de soutien réel aux couches les plus démunies. « Quand on subventionne le carburant, ce ne sont pas uniquement les couches défavorisées qui en profitent. Cette situation ne doit plus continuer telle qu’elle est et c’est pour cela que le ministre chargé des Affaires économiques et générales a préparé un avant-projet qui sera bientôt adopté en Conseil de gouvernement, et qui consiste à limiter l’intervention de la Caisse de compensation à un plafond de 20 milliards de dirhams. Mais, nous allons accorder – et c’est une première – des aides financières mensuelles directement aux familles démunies », a-t-il annoncé. Le montant de cette aide est toujours en cours d’étude, mais Nizar Baraka, révèlera qu’il sera autour de 500 DH. La seule condition pour en bénéficier, précise néanmoins le chef du gouvernement, est que lesdites familles s’engagent à scolariser leurs enfants.
Pour le reste des dossiers prioritaires du gouvernement, M. El Fassi a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre la politique de développement régional et de mise à niveau des infrastructures. « Nous allons maintenir, sinon accélérer, le rythme de mise à niveau des infrastructures, c’est primordial », promet le chef du gouvernement au terme de son intervention.
D'après Aujourd'hui le Maroc (tronqué)
« Le gouvernement que je dirige a deux spécificités par rapport à ceux qui l’ont précédé : il a été nommé dans le cadre de la volonté royale de consacrer la méthodologie démocratique, il est né d’un processus électoral normal et transparent », a-t-il rappelé au début de son intervention. Des élections transparentes certes, avoue le Premier ministre, mais qui ont connu un taux d’abstention très élevé. Mais, le chef du gouvernement se dit optimiste quant à l’affluence des électeurs lors des prochains scrutins. « En décidant de consacrer le principe démocratique de la nomination du leader du parti ayant remporté la première place aux élections, au poste de Premier ministre est un signal fort du Souverain qui contribuera certainement à l’augmentation du taux de participation », a-t-il dit avant d’expliquer que « les électeurs sauront dorénavant que le parti pour lequel ils voteront sera chargé de former le gouvernement ».
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Cette entente se traduit, selon le chef de la primature par des mesures concertées, minutieusement préparées et largement débattues pour faire face aux développements que connaît la scène économique mondiale. «Le Maroc résiste bien aux aléas économiques mondiaux car son économie est solide», affirme M. El Fassi avant de révéler que le gouvernement prépare une stratégie de réforme de la Caisse de compensation pour en faire un outil de soutien réel aux couches les plus démunies. « Quand on subventionne le carburant, ce ne sont pas uniquement les couches défavorisées qui en profitent. Cette situation ne doit plus continuer telle qu’elle est et c’est pour cela que le ministre chargé des Affaires économiques et générales a préparé un avant-projet qui sera bientôt adopté en Conseil de gouvernement, et qui consiste à limiter l’intervention de la Caisse de compensation à un plafond de 20 milliards de dirhams. Mais, nous allons accorder – et c’est une première – des aides financières mensuelles directement aux familles démunies », a-t-il annoncé. Le montant de cette aide est toujours en cours d’étude, mais Nizar Baraka, révèlera qu’il sera autour de 500 DH. La seule condition pour en bénéficier, précise néanmoins le chef du gouvernement, est que lesdites familles s’engagent à scolariser leurs enfants.
Pour le reste des dossiers prioritaires du gouvernement, M. El Fassi a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre la politique de développement régional et de mise à niveau des infrastructures. « Nous allons maintenir, sinon accélérer, le rythme de mise à niveau des infrastructures, c’est primordial », promet le chef du gouvernement au terme de son intervention.
D'après Aujourd'hui le Maroc (tronqué)
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