03 juillet 1962 : date historique

[Pangeen]

La majorité de notre jeunesse croit que c'est le 05 juillet, date imposée par le pouvoir despotique, la date de l'indépendance.

Selon des documents historiques, la réalité est tout autre.

Pour découvrir ces documents historiques figurant au journal officiel de l'état algérien, cliquez ici pour les résultat du réferendum, ici pour la lettre de passation de pouvoir du général De-Gaulle à Abderahmane Farès, président de l'executif provisoire et ici pour l'acceptation des pouvoirs.

La date de la proclamation de l'indépendance est bien le 03 juillet et non le 05.

A toutes et à tous, je vous souhaite donc bonne fête de l'indépendance.

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[samirlechequier]

Tu a raison, c'est même enseigné dans les écoles. Enfin, on me l'a enseigné!!

Cette décision de fixer la date au 5 juillet est vraiment stupide, grâce à elle, on a été officiellement colonisé 132 ans, jour pour jour.

[tizi oualou]

bof comme tout le reste, du travail arabe comme disait cheikha Rimitti, jamais précis, de l'abeubré !
si c'etait que ça comme probleme, ca serait pas bien mechant, les anglais par exemple sur ce plan sont trés pragmatiques, ils avancent ou reculent eurs dates férié comme ca les arrange, mais pour le reste, ils sont précis, comme sur les faits historiques par exemple..

[zwina]

Ce qui est encore plus étrange c'est le nom des signataires :

Kaddour Sator
Amar Bentoumi
Abdelhatif Rahal
Ahmed Henni
El hadi Mostefai
Abderrahmane Farès

Que sont ils devenus ?

[Pangeen]

Zwina,

Ce qui est encore plus étrange c'est le nom des signataires :

Kaddour Sator
Amar Bentoumi
Abdelhatif Rahal
Ahmed Henni
El hadi Mostefai
Abderrahmane Farès

Que sont ils devenus ?

Il y a aussi le cas de Ahmed Francis, le négociateur des accords d'Evian auprès de Krim Belkacem qu'on passe sous silence.

Mais une petite recherche sur le net nous donne ceci :

FRANCIS (Ahmed)
Né le 12 novembre 1910 à Relizane (Algérie)
Décédé le 1er septembre 1968 à Genève (Suisse)

Membre de la seconde Assemblée nationale constituante (Oran)

Ahmed Francis est né à Relizane dans le département d'Oran le 12 novembre 1910. Issu d'une famille bourgeoise, il suit des études de médecine, passe son doctorat et exerce à Relizane.
Beau-frère de Fehrat Abbas, il suivra toujours de très près la trajectoire politique de ce dernier.
Ainsi, dès mars 1944, considérant que la politique d'assimilation est désormais dépassée, il fonde avec Abbas une association des amis du Manifeste et de la liberté (AML) en riposte à l'ordonnance du Comité d'Alger qui reconnaissait enfin - mais trop tard à leur gré - leurs droits électoraux aux musulmans.
Il se trouve encore, deux ans plus tard, aux côtés de Fehrat Abbas, avec le docteur Saadane et Ahmed Boumendjel, lors de la création du parti de l'Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA), destiné à remplacer l'AML dissoute après l'insurrection de Sétif de mai 1945.
Aux élections pour la seconde Assemblée nationale Constituante du 2 juin 1946, Ahmed Francis figure en deuxième position sur la liste présentée par son parti devant le collège des non-citoyens du département d'Oran. Avec 98 068 voix sur 304 025 inscrits et seulement 147 840 votants, l'UDMA emporte, à Oran, les trois sièges à pourvoir. Ce succès n'est pas isolé, car l'UDMA remporte 11 des 13 sièges attribués au deuxième collège pour l'ensemble de l'Algérie.
A l'Assemblée Constituante, Ahmed Francis est nommé à la Commission de la défense nationale et à celle des territoires d'outre-mer. Il ne prend la parole qu'une seule fois, le 20 novembre 1946, lors de la discussion du Titre VIII de la Constitution consacré à l'Union française, pour soutenir un contre-projet plus fédéraliste proposé par l'UDMA. Il termine son intervention en proposant la convocation à Paris d'une Assemblée Constituante de l'Union française. Ce contre projet sera ensuite défendu - mais en vain - par Fehrat Abbas
Fidèle à la consigne de son parti, Ahmed Francis ne se représente pas aux élections législatives du 10 novembre 1946. Bien qu'hostile au nouveau statut de l'Algérie voté en 1947, il se fait élire avec sept de ses collègues de l'UDMA, dont Fehrat Abbas, à la première Assemblée algérienne en avril 1948.
Il est à nouveau candidat aux élections législatives du 17 juin 1951. Il choisit cette fois le département d'Alger où il figure en quatrième position sur une liste présentée par l'Union démocratique des amis du Manifeste algérien. Mais les conditions politiques ont changé et l'UDMA avec 13 204 voix sur les 453 075 inscrits et les 297 865 exprimés ne recueille que 4,5 % des suffrages et n'obtient aucun des cinq sièges à pourvoir. La totalité de ceux-ci vont à une liste de Concorde et entente républicaine qui remporte 78,5 % des suffrages. L'UDMA n'a aucun élu dans la nouvelle Assemblée.
Constatant que la solution fédéraliste est dédaignée par la France, les leaders de l'UDMA - ceux que Jean Lacouture nomme les "Girondins de la Révolution algérienne" - sont peu à peu amenés à se rapprocher des thèses indépendandistes.
Le 31 mars 1956, soit quinze jours avant sa dissolution par le Gouvernement Guy Mollet, Fehrat Abbas, Kaddour Sator et Ahmed Francis démissionnent de l'Assemblée algérienne.
Le 26 avril Ahmed Francis annonce au Caire son adhésion au FLN. Nommé ministre des finances des deux premiers "Gouvernement provisoire de la République algérienne", il participera à de nombreuses missions diplomatiques du FLN, notamment en Chine et en Yougoslavie.

Source : http://www.assemblee-nationale.fr/hi...d-12111910.asp

Nous constatons donc que Kaddour Sator et Ahmed Francis sont des proches de Ferhat Abbas donc du GPRA.

L'indépendance acquise a EVIAN a été usurpée deux jours après sa proclamation.

Le 05 juillet, notre peuple célèbre la proclamation du despotisme et la défaite du GPRA.

Il appartient donc au peuple, avec l'aide des vrais patriotes, de se réapproprier les valeurs et les symboles de son indépendance.

Il faut apprendre à laisser seuls les despotes fêter leur victoire le 05 juillet.

Le peuple doit consacrer la date du 03 juillet comme date de l'indépendance et celle du 05 juillet comme date de la dépendance.

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[IdirM]

Il y a aussi le cas de Ahmed Francis, le négociateur des accords d'Evian auprès de Krim Belkacem qu'on passe sous silence.

Une conférence de presse a été animée, avant-hier, au siège de la station régionale de l'ENTV par le réalisateur Belkacem Haouchine pour présenter son premier ouvrage d'une série de documentaires intitulée « Histoire et Mémoire: des hommes et des souvenirs », lequel est consacré à feu Ahmed Francis (1911-1968). Le débat a été précédé par la projection du documentaire, un moyen-métrage de 52 minutes. Film qui a été diffusé d'ailleurs sur Canal Algérie dans la soirée de mardi. Le documentaire est un recueil de témoignages vivants sur le docteur Ahmed Francis, ce grand révolutionnaire et remarquable homme politique, étrangement et malencontreusement quelque peu méconnu. Ainsi, le concepteur- réalisateur du film nous fait revisiter, par le son et l'image, l'histoire d'Ahmed Francis, depuis sa naissance le 12 novembre 1911 à Relizane, jusqu'à sa mort le 31 août 1968 à Genève et son enterrement, quatre jours plus tard, dans sa ville natale. Par le simple outil caméra-microphone, Belkacem Haouchine nous retransmet fidèlement les témoignages de personnes ayant côtoyé Ahmed Francis, parmi lesquels Mohamed Bedjaoui, mais également les éclairages d'historiens ayant dédié des volumes entiers à cet homme et son rôle dans l'ébauche des Accords d'Evian et de la Convention de Genève. « Francis », ce surnom devenu patronyme et nom de famille d'état civil, Ahmed le doit, comme l'explique Mohamed Bedjaoui, au temps où il était grand marchand et importateur de céréales, de fruits et légumes, ainsi qu'exportateur de divers produits algériens vers l'Europe via la France. Une activité qui lui rapportait pas mal de gains en francs français, d'où le surnom de « Francis ». Après son obtention du bac en 1928, Ahmed Francis s'inscrit à la faculté de médecine de l'Université d'Alger - l'unique université en Afrique alors - puis voyagea en France pour poursuivre ses études, où il obtint le doctorat en 1937. Sa carrière politique et révolutionnaire, il la débuta comme étudiant syndicaliste affilié à l'Etoile nord-africaine de Ferhat Abbès, dont il deviendra l'homme de confiance et le plus fidèle parmi les fidèles, nous apprennent les témoins. Source :lequotidien-oran.com

[bledard_for_ever]

et pourquoi pas le 1er juillet date du referundum? ou le 19 mars date du cessez le feu?

le 3 juillet c'est l'annonce officielle des résultats et la reconnaisance par l'etat français de la république algérienne. la lettre de francis est un accusé reception du telegramme de de gaulle.

la proclamation de l'indépendance est le 5 juillet.

ça aurait put etre le 4 ou le 7, le 5 a été choisi comme date symbole.

pas de quoi reecrire l'histoire et voir le mensonge partout

[Pangeen]

bledard_for_ever,

...
le 3 juillet c'est l'annonce officielle des résultats et la reconnaisance par l'etat français de la république algérienne. la lettre de francis est un accusé reception du telegramme de de gaulle.

la proclamation de l'indépendance est le 5 juillet.

...

Je crois que tu as manqué un épisode que tu peux retrouver ici . Il faut lire le post et cliquer sur les liens pour ouvrir ou télécharger les documents ( lettre de De-Gaulle et celle de Abderahmane Farès ).

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[bledard_for_ever]

ou est ce que tu lis dans le fax (qui est un accusé de recepetion) la proclamation de la république algérienne?


A moins que tu suggéres que l'exécutif provisoire aurait du proclamer l'indépendance le jour même? c'est à dire le 3 juillet.

[Pangeen]

bledard_for_ever,

ou est ce que tu lis dans le fax (qui est un accusé de recepetion) la proclamation de la république algérienne?

De quel fax tu parles ?

Dans sa lettre, DE-Gaulle parle d'un transfert de compétences et Abderahmane Farès accuse reception du message de De-Gaulle et prend acte de la reconnaissance officielle par la république française de l'indépendance de l'Algérie et accepte le transfert de compétences afférentes à la souveraineté sur le territoire algérien.

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[samirlechequier]

ou est ce que tu lis dans le fax (qui est un accusé de recepetion) la proclamation de la république algérienne?

Le 5 juillet n'est pas la date de la proclamation de la république mais celle de l'indépendance. Sur le fax il y a bien écris "ainsi reçu ce jour transfert des compétences afférentes à la souveraineté". Autrement dit, l'indépendance.

[bledard_for_ever]

les deux lettres echangées entre de gaulle et fares le 3 juillet

[Bachi]

le 3, le 4 le 14 ou 15 ca change quoi ?

Pfffff

[Pangeen]

bledard_for_ever,

les deux lettres echangées entre de gaulle et fares le 3 juillet

OK,

Dans sa lettre, DE-Gaulle parle d'un transfert de compétences et Abderahmane Farès accuse reception du message de De-Gaulle et prend acte de la reconnaissance officielle par la république française de l'indépendance de l'Algérie et accepte le transfert de compétences afférentes à la souveraineté sur le territoire algérien.

En terme de droit, la reconnaissance de l'indépendance et l'acception du tranfert de souveraineté ce jour du 03 juillet 1962 vaut date certaine de l'indépendance.

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[Pangeen]

Bachi,

le 3, le 4 le 14 ou 15 ca change quoi ?

Pfffff

C'est très significatif.

ça veut dire que ceux qui ont proclamé le 05 comme date de l'indépendance ne sont pas soucieux du droit. Ils l'ont d'ailleurs prouvé par la suite en faisant abstraction des accords d' Evian et en privant le peuple de son indépendance par usurpation. C'est la naissance du déspotisme algérien ce jour là ( 05 juillet 1962 ).

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