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L’Algérie enregistre annuellement 150 000 nouveaux mariages

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  • L’Algérie enregistre annuellement 150 000 nouveaux mariages

    Selon des données chiffrées de l’Office national des statistiques, l’Algérie enregistre chaque année 150 000 nouveaux mariages. 80 % de ces nouveaux couples ont besoin d’un logement. La question cruciale reste l’équilibre entre la forte demande et les moyens disponibles.

    L’étude des résultats de l’enregistrement de l’état civil de 2007 a fait ressortir le maintien de la tendance à la progression de la nuptialité et de la natalité, observée ces dernières années. Par rapport à l’année 2006, le nombre de mariages s’est accru de 15 000 et le nombre de naissances de 36 000. Il a été aussi signalé une diminution de la mortalité particulièrement infantile. Moins de 3 000 décès ont été enregistrés en 2006 par rapport à 2005, dont 1 450 décès infantiles.

    L’augmentation sensible des naissances et le maintien du volume des décès sont à l’origine de la hausse significative de l’accroissement naturel, ce qui présage l’amorce d’une nouvelle dynamique dans l’évolution de la population algérienne. Selon les résultats du dernier recensement général de la population et de l’habitat, la population algérienne est estimée à 34,8 millions.

    La question qui se pose maintenant est de savoir comment satisfaire cette forte demande en logements, sachant que 80 % des nouveaux mariés ont besoin d’un toit. Au cours de l’année dernière, 34 500 logements sociaux participatifs ont été distribués sur le territoire national, note un bilan de la Caisse nationale du logement (CNL).

    Pour l’exercice 2007, l’Etat a octroyé une enveloppe financière de 155 milliards de dinars dont 105 milliards ont déjà été consommés dans l’aide au logement social participatif.

    Depuis l’année 2005 jusqu’au mois d’octobre 2007, il a été recensé, par les services de la CNL pas moins de 130 000 bénéficiaires de logements sociaux participatifs. Selon les statistiques de cette caisse, au cours des dix premiers mois de cette année, 656 163 personnes ont bénéficié d’une aide au logement. 277 000 d’entre eux ont payé la première tranche et 151 524 autres en sont à la troisième.

    Le foncier, selon l’avis de certains responsables du ministère de l’Habitat, reste la contrainte majeure dans la concrétisation de ces projets. «Les wilayas qui enregistrent une forte demande sur le logement sont celles qui connaissent un gros problème de foncier, à l’instar d’Alger, de Boumerdès, d’Annaba et de Constantine.»

    Dans ce sillage, il a estimé le besoin en logements à 200 000 unités annuellement. Pour répondre favorablement à cette forte demande, il est impératif de mobiliser au moins 300 milliards de dinars. Etant un partenaire incontournable, les banques, estiment les responsables de la CNL, restent néanmoins le maillon faible de cette chaîne.

    Réfutant catégoriquement ce constat, une source au département crédit immobilier de la Banque de développement local (BDL) nous a indiqué que «les crédits bancaires sont passés de 465 millions de dinars en 2001 à 23 milliards de dinars en 2007». En 2005, la BDL a accordé des prêts bancaires à plus de 35 000 demandeurs de logement.

    Dans le cadre de ses missions, la CNL a pour vocation de gérer l’ensemble des systèmes d’aide à la pierre et à la personne dans le domaine du logement. Elle assure les financements publics mobilisés à cet effet pour le compte de l’Etat et en relation avec les collectivités locales.

    Chaque année, l’Etat prend en charge environ 60 000 logements sociaux locatifs en Algérie. Ces programmes sont financés à 100 % par ce dernier.

    Les fonds qui leur sont destinés sont gérés par la CNL qui se charge des opérations de paiement des entreprises réalisatrices pour le compte de l’OPGI. Ces aides se situent entre 400 000 et 500 000 DA en fonction du type de logement et elles n’ont pas été revues à la hausse depuis le début de cette formule.

    Ce système d’aide est aussi accordé aux clients qui achètent un logement déjà réalisé. D’autres banques se sont lancées dans le cadre du financement des logements, en plus de la CCAP.

    Ces institutions financières telles que le Crédit Populaire d’Algérie, la BNA et la BDL permettent d’injecter directement l’aide de l’Etat au niveau des guichets des banques. Les aides chiffrées depuis 2000 s’élèvent à 495 milliards et les décaissements effectués par la CNL sont de 474,9 milliards de DA. L

    a problématique de l’immobilier en Algérie réside dans l’impossibilité de trouver le point d’équilibre entre la demande croissante et les moyens disponibles

    - Le Jeune Independant
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