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La libération d’Ingrid est d’abord l’oeuvre de la CIA et du Mossad !

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  • La libération d’Ingrid est d’abord l’oeuvre de la CIA et du Mossad !

    Le but ? Destabiliser Chavez, et les pays non-alignés d’Amérique Latine !

    D’abord, il faut bien voir que pendant que les Français sont tout à la joie de fêter la libération de l’icône de la bourgeoisie Ingrid Bétancourt, magnifique héroïne en effet, une libérale, fille de la High Society à l’esprit frondeur et aventureux, "sainte Ingrid" comme l’appelle désormais "C dans l’Air", pendant ce temps-là, donc, les députés débattent à l’Assemblée de l’article "scélérat" du projet de loi "Rénovation de la démocratie sociale" qui autorise le dépassement du plafond légal d’heures supplémentaires.


    Notez bien les mots "démocratie sociale". Deux mots chers aux Français, que les spécialistes de la Communication à l’ Elysée ont sorti de leur chapeau pour masquer la politique la plus anti-sociale depuis des dizaines d’années, qui nous ramène aux heures les plus sombres de notre Histoire. l’imposture de bien charmants mots, doux à l’oreille des Français, recouvrant en réalité une politique formidablement anti-sociale et anti-démocratique. Qui, aujourd’hui, alors que la Télé nous amuse avec l’arrivée d’Ingrid, ou accessoirement nous parle de la politique nucléaire du Président, qui analyse les conséquences des mesures ultra-libérales du gouvernement Sarkozy ? On oublie même, et volontairement soyons-en sûrs, de nous entretenir de ce qui se passe à l’Assemblée, de tout ce qui va durcir les conditions de vie des Français, les rendre encore plus précaires. Quels médias avons-nous ? Des médias couchés devant le pouvoir, tout simplement !

    Voici donc que toute la France oublie ses soucis en rêvant, comme d’habitude. Car on la fait rêver. De Dallas ou de la vie de milliardaires. De Racines ou d’ailes radieuses !

    Et Uribe célèbre sa réussite. En martelant qu’il s’agit là d’une victoire purement colombienne.

    Ici ou là, cependant, on entrevoit que les USA ont donné le feu vert à l’opération. La télé nous dit que tout a été prévu dans les moindres détails par les Services de Renseignement.

    Parfaitement. Minutieusement. A peine connus les événements, je vous le disais : Opération trop parfaite dans ses moindres détails, trop "ciblée" comme les attentats qui ensanglantent la planète, pour ne pas porter la signature du Mossad. Et trop glorieuse pour ne pas évoquer les arrières-pensées de Washington : Faire sauter Chavez, l’ennemi juré de l’Amérique, le Président des couches populaires, non aligné, qui transfère le fruit des ressources pétrolières des portefeuilles des multinationales aux poches de son peuple pour améliorer son niveau de vie. Insupportable pour le monde des Affaires ! Dans l’ombre des salons dorés du Pentagone, dans le silence des cabinets feutrés de la CIA, avec le Mossad, l’allié indéfectible et l’ennnemi des peuples, on prépare la chute du commandante rebelle. En d’autres termes, la destabilisation des régimes non-alignés. En formant, en particulier, l’armée colombienne, devenue l’une des plus efficaces. Et pour cause !

    Le blog Drzz des néo-cons nous le dit sans ambages : "Qui sont les acteurs-clés dela libération d’ Ingrid et des autres otages ? La CIA et le Mossad" - comme je l’ai annoncé dès le départ. A terme, pour nuire aux intérêts de Chavez - et des couches populaires. Drzz le dit clairement : Le Président du Venezuela "menace la stabilité de l’Amérique du sud".

    Mensonges ! Chavez menace les intérêts des multinationales américaines qui pillent les ressources des pays alignés, et font le malheur des peuples spoliés. En particulier des Indiens d’Amazonie, livrés à la convoitise des compagnies pétrolières et acculés à vivre et à mourir dans les jungles de béton qui leur apportent maladies et alcool.

    Partout, on claironne que la libération des otages couronne de succès la politique de fermeté d’ Uribe : " "La libération militaire réussie rapporte à Uribe la reconnaissance nationale et internationale et constitue un succès politique et militaire du gouvernement, ainsi qu’un coup militaire et politique très dur pour les Farc (guérilla marxiste) ", a déclaré à l’AFP Alvaro Villarraga, directeur de la Fondation pour la Culture démocratique (ONG)

    M. Villarraga est un ex-guérillero de l’Armée populaire de libération (EPL - guévariste) et membre du Conseil national pour la paix (qui cherche une solution négociée au conflit).

    Et il ajoute : il faut reconnaître que cela constitue un aval au gouvernement d’Uribe". Et la libération tombe bien : "Il s’agit d’une victoire militaire qui va se transformer en une victoire politique", a également déclaré à l’AFP le colonel Gustavo Rosales, directeur de l’Institut des études géostratégiques et politiques à l’Université de Nueva Granada.

    M. Uribe a joué très gros, mais cette "opération militaire si parfaite", comme le soulignait l’ex-candidate à la présidence colombienne dans ses premières déclarations, lui confère une plus grande crédibilité dans sa lutte contre les Farc. "Le sauvetage des otages s’est produit précisément dans une période où le président Uribe, fort du soutien de plus de 80% de la population, traverse pourtant une crise politique dont l’opposition tente de tirer le plus de profit. Uribe cette semaine a demandé au Congrès d’organiser un référendum sur une nouvelle élection présidentielle, un défi lancé aux plus hautes instances de la justice de son pays, qui ont mis en doute la légalité de sa réélection en 2006" (fr.news.Yahoo.com)
    "La Cour suprême de justice a pris position à la suite de la condamnation à 47 mois de prison d’une ancienne parlementaire Yidis Medina, qui a récemment confessé avoir été corrompue par le gouvernement d’Uribe pour voter au Congrès en faveur du changement constitutionnel ayant permis sa réélection".

    Dans ce contexte, selon M. Herrera, Uribe "doit s’appuyer sur le renforcement de son image pour obtenir un accord national et conjurer la crise politique".

    Pourtant, l’opération réussie n’élimine pas pour autant les facteurs à l’origine de la crise politique.

    Au contraire, elle amplifie les risques de destabilisation de toute l’Amérique latine au profit des multinationales de l’ Occident, elle conforte la victoire d’ Uribe le narco-trafiquant ultra-libéral, et, dans l’ombre, des Services de Renseignement anglais, américains et israéliens. Et donc de l’ Occident.

    Et comme toujours, pour le malheur des couches les plus défavorisées...
    La victoire de la libération d’ Ingrid est, en réalité, une défaite pour les peuples d’Amérique Latine.


    - Par un redacteur de AgoraVox

  • #2
    Ce n'est qu'une question d'argent.!!!!!!
    Les rambos de pacotille nous prennent pour des idiots.Rouler les farc comme ils prétendent est impossible.Un mouvement qui quadrille la forêt et qui a des indics partout.Un mouvement trés difficile à approcher (et surtout leurs otages).

    Les israeliens disent qu'ils ont participé de loin.Comment ?

    On est content pour la libération des otages mais faut pas abuser.

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    • #3
      Les rambos de pacotille nous prennent pour des idiots.Rouler les farc comme ils prétendent est impossible.Un mouvement qui quadrille la forêt et qui a des indics partout.Un mouvement trés difficile à approcher (et surtout leurs otages).
      S'ils sont parvenus à abattre leur numéro deux, c'est qu'ils ont les moyens de les infiltrer.

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      • #4
        Cette libération prouve également que quand on veut quelque chose on y arrive. Si les USA décident de neutraliser Ben Laden ou je ne sais qui, ils le feront dans les délais les plus courts. Ces FARC ne les dérangent pas trop sinon ca fait un moment qu'on aurait plus entendu parler. Che Guevara en sait quelque chose.

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        • #5
          Le candidat McCain était en Colombie la veille de la libération d'Ingrid Betancourt, il était probablement prévu qu'il récupère politiquement le sucée de l'opération pour sa compagne électorale. Il a dû renoncer a la dernière minute de se mêler a cette affaire quand il a senti qu’il y a quelque chose de louche dans ce cadeau, quelque chose qui aller se retourner contre lui, surtout que les opposants démocrates n’hésiteront pas a mettre le paquet pour faire une enquête.

          ---
          Le véritable rôle des Américains dans la libération d'Ingrid Betancourt


          Il serait peut-être exagéré d'affirmer qu'Ingrid Betancourt doit la liberté à John McCain, mais c'est en partie le cas. Otage six années durant d'un groupe de guérilla, les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui avaient compris que la mobilisation internationale avait fait d'elle une de leurs cartes maîtresses dans leur lutte pour affaiblir le gouvernement colombien, Ingrid Betancourt était aussi devenue indirectement un des pions - sans doute pas le plus important, contrairement à l'image qu'on en a en France - de la bataille pour la Maison-Blanche.

          Le candidat républicain, John McCain, a bien évidemment nié tout rôle dans la libération des otages. Et on peut imaginer que c'est pure coïncidence qu'il ait soudain annoncé qu'il allait se rendre en Colombie, avec un stop-over au Mexique sur le chemin du retour, il y a deux semaines. Ce voyage avait semé la consternation dans les rangs républicains, et intrigué au plus haut point les médias. Que diable le sénateur de l'Arizona allait-il faire en Amérique latine alors que les électeurs ne se préoccupent que de la récession, du prix de l'essence à la pompe et, pour ceux peu nombreux qui pensent à la politique étrangère, de la guerre en Irak et du risque de guerre avec l'Iran ?

          Mardi soir, McCain était pourtant à Carthagène à la Case de Huespedes Ilustres, avec le président colombien Alvaro Uribe, et son ministre de la Défense. Ceux-ci lui ont, a-t-il reconnu, détaillé l'opération que le commando de l'armée colombienne allait lancer le lendemain pour libérer Ingrid Betancourt et, surtout, les trois citoyens américains otages des Farc depuis 2003. Lors de la conférence de presse qui avait suivi, puis de nouveau mercredi avant de repartir, et alors que l'opération était en cours, McCain avait félicité Uribe pour ses succès dans sa lutte contre les Farc et il avait appelé à poursuivre les efforts pour la libération des trois otages américains.

          Les services secrets américains impliqués dans la libération de Betancourt

          En réalité, a-t-on appris jeudi à Washington, les services secrets des États-Unis étaient très directement et fortement impliqués dans toute l'opération. L'ambassadeur William Brownfield et l'amiral James Stavridis, commandant des forces américaines dans la région, "ont directement et de manière très étroite participé à la planification" de la libération des otages, a reconnu l'ambassadeur mercredi soir sur CNN. Le président Bush a été tenu informé tout du long, en particulier dans la phase finale qui durait depuis deux semaines, ont révélé de hauts responsables américains cités jeudi par le New York Times. Il est donc loin d'être impensable que la Maison-Blanche ait signalé l'imminence de l'opération à McCain, lui permettant d'être au bon endroit au bon moment.

          Comme l'a expliqué le porte-parole de la Maison-Blanche, les services américains "travaillaient avec [les Colombiens] depuis cinq ans, depuis la capture des otages, pour les libérer". Les trois hommes, employés de la société de défense Northrop-Grumman, avaient été capturés par la guérilla quand leur appareil de surveillance avait été contraint à un atterrissage forcé par une panne mécanique. Plusieurs sociétés privées américaines paramilitaires opèrent ainsi en Colombie dans le cadre de la lutte contre la drogue et la guérilla. Les États-Unis ont plus d'un millier de conseillers militaires sur le terrain, mais ils ne sont que la partie émergée de la présence militaire américaine, et du soutien apporté par Washington à Bogota, le "Plan Colombie", lancé en 2000, dans le cadre duquel les États-Unis ont fourni plus de quatre milliards de dollars d'assistance à la lutte antiguérilla et à la lutte contre le trafic de cocaïne.

          Selon des sources des services de renseignement à Washington, les Américains avaient repéré depuis plusieurs mois déjà les trois otages américains. Ils ont surtout intercepté, grâce à leurs écoutes électroniques, les communications au sein de la direction des Farc, et entre celle-ci et le chef de la guérilla qui détenait les otages, Gerardo Antonio Aguilar Ramirez, alias "Cesar", qui communiquait à partir de la ville de Villavicencia. Les services américains ont fourni à l'armée colombienne les images satellitaires, les écoutes électroniques et une "assistance technique" d'une nature non précisée qui ont rendu possible l'action audacieuse et sans bavures du commando colombien qui a libéré Ingrid et ses quatorze compagnons, dont les trois Américains. Ceux-ci ont été directement rapatriés aux États-Unis.

          McCain peut se présenter comme ayant l'étoffe d'un homme d'État expérimenté

          Pour George W.Bush, et par ricochet pour John McCain, cette libération est tout aussi bienvenue que pour Alvaro Uribe - et que pour les otages eux-mêmes bien entendu. Le président américain se bagarre depuis quelques mois pour faire adopter par le Congrès un traité commercial de libéralisation des échanges avec la Colombie. La majorité démocrate s'y oppose, accusant le gouvernement Uribe de violations des droits de l'homme, de répression syndicale, mais aussi, jusqu'à mercredi, de n'avoir rien fait pour assurer la libération des otages, à commencer par les trois Américains détenus.

          Le candidat démocrate à la présidence, Barack Obama, a pris position contre le traité et a repris dans sa campagne les accusations contre Uribe. McCain, au contraire, fait campagne en faveur du traité et a apporté son soutien à la politique de fermeté d'Uribe. Il accuse Obama de protectionnisme, mais aussi, implicitement, de mollesse face au terrorisme (les Farc ont été placées sur la liste des organisations terroristes du département d'État). Comme la France, Obama se disait en effet favorable à une négociation avec la guérilla, avec pour intermédiaire le très antiaméricain président du Venezuela, Hugo Chavez, et pour prix de la libération des otages la satisfaction des exigences des Farc.

          Le succès spectaculaire de l'armée colombienne est donc une victoire politique incontestable pour la ligne dure et intransigeante suivie par Uribe, et soutenue par Bush et McCain. Une victoire politico-militaire contre les Farc paraît désormais à la portée de l'armée colombienne. Le retour d'Ingrid Betancourt et des trois otages américains ne peut en outre que renforcer les chances de faire adopter par le Congrès le traité de commerce, en améliorant l'image du président Uribe. Quant à John McCain, il peut se présenter, sans trop en rajouter, comme ayant l'étoffe d'un homme d'État expérimenté, accuser Barack Obama de naïveté sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, et laisser penser qu'il est pour quelque chose dans le fait qu'Ingrid soit rentrée à Paris...

          (c) Patrick Sabatier, Le point.fr

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          • #6
            je reviens à la charge, Merouane Barghouti est toujours emprisonné lui, y'a il quelques commodos arabes qui se hasarderaient à aller le liberer ? ras le bol de cette ingrid
            j'ai envie d'apprendre l'hebreu au cas ou on m'appellerait pour faire partie du commando !

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