L’Algérie et le Maroc ont signé jeudi à Alger deux contrats pour améliorer la capacité d’interconnexion électrique entre les deux pays et faciliter le transport de l’énergie électrique vers l’Espagne.
La stratégie du ministre de l'Énergie algérien est d'orienter l'Algérie vers le développement d' activités créant de la valeur ajoutée. On ne se contente pas de vendre du gaz ou du pétrole brut mais on va créer des industries pétrochimiques par exemple, pour une croissance interne du PIB algérien ainsi qu'un développement à l'extérieur dans les services liés à l'Énergie.
L'avenir, n'est plus à la vente du pétrole ou du gaz, mais à créer une activité pérenne pour vendre des produits à forte valeur ajoutée et surtout quand le prix de la production de l'énergie est assez faible comme l'est en Algérie.
La stratégie de Chakib Khelil est très cohérente, si les projets en cours se réalisent, l'Algérie peut avoir une progression du PIB à deux chiffres dès 2012 si les autres secteurs d'activité suivent et si les réformes des institutions se feraient avant. Notamment, la réforme de l'état et du secteur des services, pour engendrer une création importante des emplois dans le privé.
D'autre part les accords signés en marge du Conseil maghrébin des ministres de l'énergie et des Mines, vont permettre au Maroc de sécuriser son approvisionnement en électricité.
Le premier accord concerne le transport de l’énergie électrique entre les réseaux algérien et espagnol via le Maroc. Il prévoit l’acheminement dans les deux sens d’une capacité de 1.000 mégawatts à travers une interconnexion de 400 KV (kilovolts) reliant Tanger à la frontière algéro-tunisienne (prévu en novembre 2008).
Ce premier accord donne le droit au Maroc, d'acheter autant qu'il veut de l'électricité qui transite par son territoire. L'Algérie est engagée dans la construction de plusieurs grandes centrales électriques (gaz ou combinées), et sera certainement excédentaire dès 2010(date des livraisons des premières centrales en cours de construction). Le ministre algérien de l'Énergie Chakib Khelil a indiqué de son côté que les interconnexions électriques entre les pays du Maghreb devraient être achevées en 2010.
Alger et Rabat ont également signé un second accord par lequel ils se sont engagés à se secourir mutuellement en cas de panne de l’un des deux réseaux.
«Ces deux accords vont permettre de renforcer les échanges de secours entre le Maroc et l’Algérie et d’acheminer l’électricité en Espagne dans des conditions appropriées», a déclaré la ministre marocaine de l'énergie, Amina Benkhadra.
L'Algérie a beau changé de premier ministre mais c'est bien le ministre de l'Énergie qui dirige l'économie du pays. Pour l'instant, le plan stratégique de Chakib Khelil est sans faute. Il peut déclencher une dynamique dans les autres secteurs économiques mais cela dépend beaucoup de la volonté politique du pouvoir en place.
La stratégie du ministre de l'Énergie algérien est d'orienter l'Algérie vers le développement d' activités créant de la valeur ajoutée. On ne se contente pas de vendre du gaz ou du pétrole brut mais on va créer des industries pétrochimiques par exemple, pour une croissance interne du PIB algérien ainsi qu'un développement à l'extérieur dans les services liés à l'Énergie.
L'avenir, n'est plus à la vente du pétrole ou du gaz, mais à créer une activité pérenne pour vendre des produits à forte valeur ajoutée et surtout quand le prix de la production de l'énergie est assez faible comme l'est en Algérie.
La stratégie de Chakib Khelil est très cohérente, si les projets en cours se réalisent, l'Algérie peut avoir une progression du PIB à deux chiffres dès 2012 si les autres secteurs d'activité suivent et si les réformes des institutions se feraient avant. Notamment, la réforme de l'état et du secteur des services, pour engendrer une création importante des emplois dans le privé.
D'autre part les accords signés en marge du Conseil maghrébin des ministres de l'énergie et des Mines, vont permettre au Maroc de sécuriser son approvisionnement en électricité.
Le premier accord concerne le transport de l’énergie électrique entre les réseaux algérien et espagnol via le Maroc. Il prévoit l’acheminement dans les deux sens d’une capacité de 1.000 mégawatts à travers une interconnexion de 400 KV (kilovolts) reliant Tanger à la frontière algéro-tunisienne (prévu en novembre 2008).
Ce premier accord donne le droit au Maroc, d'acheter autant qu'il veut de l'électricité qui transite par son territoire. L'Algérie est engagée dans la construction de plusieurs grandes centrales électriques (gaz ou combinées), et sera certainement excédentaire dès 2010(date des livraisons des premières centrales en cours de construction). Le ministre algérien de l'Énergie Chakib Khelil a indiqué de son côté que les interconnexions électriques entre les pays du Maghreb devraient être achevées en 2010.
Alger et Rabat ont également signé un second accord par lequel ils se sont engagés à se secourir mutuellement en cas de panne de l’un des deux réseaux.
«Ces deux accords vont permettre de renforcer les échanges de secours entre le Maroc et l’Algérie et d’acheminer l’électricité en Espagne dans des conditions appropriées», a déclaré la ministre marocaine de l'énergie, Amina Benkhadra.
L'Algérie a beau changé de premier ministre mais c'est bien le ministre de l'Énergie qui dirige l'économie du pays. Pour l'instant, le plan stratégique de Chakib Khelil est sans faute. Il peut déclencher une dynamique dans les autres secteurs économiques mais cela dépend beaucoup de la volonté politique du pouvoir en place.
Commentaire