samedi 5 juillet 2008, mis à jour à 21:17
Bouteflika promet de poursuivre la politique de réconciliation
Reuters
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a promis samedi de ne pas renoncer à la politique de réconciliation en dépit de la poursuite d'attentats par des groupes islamistes armés.
Dans une allocution prononcée à l'occasion de la fête de l'Indépendance, Bouteflika a exhorté les nouvelles recrues de groupes "prêchant des (théories) fallacieuses" à déposer les armes et à entamer un processus visant, a dit le chef de l'Etat, à mettre fin à la discorde entre citoyens algériens.
"J'invite tous ces jeunes égarés à retrouver leur bon sens et à revenir vers leur famille et vers leur pays", a poursuivi Bouteflika, dont les propos sont repris par l'agence APS.
"L'Etat n'hésitera pas à affronter avec force et vigueur ce qui reste de la criminalité et du terrorisme", a-t-il averti en usant de mots habituellement utilisés pour désigner le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique.
"Qu'ils savent aussi que la porte du pardon ne sera jamais fermée aux jeunes - les enfants de cette terre généreuse - qui témoignent d'un désir sincère de repentir", a assuré le président algérien.
Les insurgés cherchent à perpétuer une révolte qui a éclaté lorsque les militaires ont, en 1992, annulé des élections législatives qu'un parti islamiste était en passe de remporter.
L'effusion de sang a fait plus de 150.000 morts.
Menant une politique de réconciliation, Bouteflika a offert une série d'amnisties dans le cadre desquelles des milliers de rebelles ont déposé les armes et se sont rendus tandis que ces centaines d'autres étaient relâchés de prison.
Bien que la dernière amnistie ait officiellement expiré en 2006, les propos de Bouteflika laissent entendre que, dans les faits, sa pratique perdure et que les efforts de sécurité ne se traduiront pas en répression des islamistes.
Le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, a déclaré dans des propos cité le 1er juillet par le New York Times qu'un nombre croissant de jeunes gens dans la région rejoignaient le groupe en raison de la persistance de la pauvreté et de la colère que leur inspire, a-t-il dit, "la guerre menée contre l'islam par l'Occident".
Il a ajouté que nombre de ses recrues étaient d'anciens combattants relâchés de prison depuis 2006 par le gouvernement algérien dans le cadre du programme de réconciliation nationale.
William Maclean, version française Nicole Dupont
Bouteflika promet de poursuivre la politique de réconciliation
Reuters
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a promis samedi de ne pas renoncer à la politique de réconciliation en dépit de la poursuite d'attentats par des groupes islamistes armés.
Dans une allocution prononcée à l'occasion de la fête de l'Indépendance, Bouteflika a exhorté les nouvelles recrues de groupes "prêchant des (théories) fallacieuses" à déposer les armes et à entamer un processus visant, a dit le chef de l'Etat, à mettre fin à la discorde entre citoyens algériens.
"J'invite tous ces jeunes égarés à retrouver leur bon sens et à revenir vers leur famille et vers leur pays", a poursuivi Bouteflika, dont les propos sont repris par l'agence APS.
"L'Etat n'hésitera pas à affronter avec force et vigueur ce qui reste de la criminalité et du terrorisme", a-t-il averti en usant de mots habituellement utilisés pour désigner le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique.
"Qu'ils savent aussi que la porte du pardon ne sera jamais fermée aux jeunes - les enfants de cette terre généreuse - qui témoignent d'un désir sincère de repentir", a assuré le président algérien.
Les insurgés cherchent à perpétuer une révolte qui a éclaté lorsque les militaires ont, en 1992, annulé des élections législatives qu'un parti islamiste était en passe de remporter.
L'effusion de sang a fait plus de 150.000 morts.
Menant une politique de réconciliation, Bouteflika a offert une série d'amnisties dans le cadre desquelles des milliers de rebelles ont déposé les armes et se sont rendus tandis que ces centaines d'autres étaient relâchés de prison.
Bien que la dernière amnistie ait officiellement expiré en 2006, les propos de Bouteflika laissent entendre que, dans les faits, sa pratique perdure et que les efforts de sécurité ne se traduiront pas en répression des islamistes.
Le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, a déclaré dans des propos cité le 1er juillet par le New York Times qu'un nombre croissant de jeunes gens dans la région rejoignaient le groupe en raison de la persistance de la pauvreté et de la colère que leur inspire, a-t-il dit, "la guerre menée contre l'islam par l'Occident".
Il a ajouté que nombre de ses recrues étaient d'anciens combattants relâchés de prison depuis 2006 par le gouvernement algérien dans le cadre du programme de réconciliation nationale.
William Maclean, version française Nicole Dupont
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