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Manne pétrolière et niveau de vie des populations de l’Opep

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  • Manne pétrolière et niveau de vie des populations de l’Opep

    Un important dossier consacré au prix du pétrole et à sa gestion dans certains pays de l’Opep a été réalisé par la télévision internationale française France 24, jeudi dernier au moment où le prix du pétrole a atteint son pic de 144 dollars le baril.

    Trois experts internationaux, dont François Lascaroux de l’institut François du pétrole, (Vénézuéla), l’économiste saoudien Abdullah Alami et l’économiste algérien, Abderramane Mebtoul, sont intervenus sur un sujet d’actualité sous le thème : existe-t-il une relation entre cette manne pétrolière et le niveau de vie des populations.

    Six constats ont été faits par ces trois experts, du fait de l’envolée des prix du pétrole due à la fois au déséquilibre de l’offre et de la demande (notamment le taux de croissance des pays émergents : la Chine et l’Inde) et donc la rareté de cette ressource, le dérapage du dollar monnaie de référence notamment par rapport à l’euro, les taxes des pays développés, les phénomènes spéculatifs en rappelant que l’Opep ne contrôle seulement que 40 à 45% de la production mondiale commercialisée :

    1.- Les pays producteurs s’enrichissent expliquant l’accroissement du nombre de fonds souverains des pays pétroliers, mais également les compagnies pétrolières et leurs sous traitants.

    2.- A un degré moindre, pour l’Arabie Saoudite, mais pour le Vénézuéla et l’Algérie, il y a une relative aisance financière due à cette rente, mais une relative régression économique et sociale.

    3.- L’inflation a atteint un niveau record pour ces trois pays.

    4.- Un gaspillage des ressources financières dû à la corruption et à une mauvaise gestion, donc un manque de maîtrise et de maturation des projets réalisés.

    5.- Une concentration du revenu national au profit de larges couches rentières au détriment de l’immense majorité de la population qui voit paradoxalement son niveau de vie se détériorer surtout pour le cas du Vénézuéla et de l’Algérie, dont la population est élevée.

    6. Du fait, cette aisance financière n’est pas due à une bonne gouvernance interne, mais à un don de la nature, le manque de visibilité de cohérence, de visibilité dans la démarche de la politique socioéconomique et de la réforme globale à moyen et long terme (exportation et production hors hydrocarbures) conditions d’atténuation des tension sociales qui deviennent de plus en plus criardes au Vénézuéla et en Algérie pour préparer l’ère de l’après-pétrole. Cette dernière est une ressource épuisable variant entre 10 et 40 ans, selon les pays (16 ans de réserves pour le pétrole selon une étude récente de BP pour l’Algérie, un peu plus pour le gaz qui nécessite de lourds investissements et dont la rentabilité est beaucoup plus faible (moyen et long terme).

    - La Nouvelle Republique

  • #2
    c'est pas une histoire de richesse mais un histoire de geologie...

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