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Le P-DG du groupe Sonelgaz, M. Nouredine Bouterfa, a indiqué, hier, qu’il n’y aura pas d’augmentation de tarif de l’électricité au cours de 2008. Le dossier sera cependant rouvert en 2009. “Il n’y aura pas d’augmentation du tarif de l’électricité cette année, mais nous envisageons de rouvrir ce dossier en 2009”, a affirmé ce responsable en marge de la cérémonie de clôture de son opération relative à l’emprunt obligataire. “Je pense qu’en 2010, la question de l’augmentation des tarifs de l’électricité reviendra sur le tapis”, a-t-il ajouté. Selon lui, “l’augmentation sera prise en charge soit par l’État ou bien par les consommateurs mais le groupe Sonelgaz a besoin d’équilibre”. Outre Sonelgaz, il existe, rappelle-t-on, quatre nouveaux producteurs indépendants organiquement de cette entreprise. Ce sont Kahrama à Arzew, Sks à Skikda, Skb à Berouaguia et Skh, la société Charikat Kahraba Hadjrat Ennouss, une centrale de 1 200 MW, dont le capital est dans sa globalité détenu par des étrangers.
Cette dernière sera opérationnelle vers la fin de l’année 2008. Ce sont des opérateurs indépendants qui peuvent évoluer et dont le capital peut être ouvert. La demande actuelle se situe entre 6 000 et 6 400 MW sur le réseau interconnecté du pays. Les capacités installées sont estimées à 7 000 MW alors que les réserves sont relativement faibles par rapport à ce qu’elles devraient être. Sonelgaz doit développer son réseau de transport et le gérer suivant les meilleurs standards. Quant au segment de la production, des efforts doivent être consentis pour pouvoir ramener le parc de Sonelgaz à rivaliser de façon concurrencée avec les nouveaux investisseurs qui viendront avec des moyens modernes et performants investir dans ce domaine.
Concernant l’emprunt obligataire, M. Bouterfa s’est félicité de la “confiance placée en Sonelgaz” par le grand public. Le groupe Sonelgaz a levé un montant de 30 milliards de DA répartis en 6 millions d’obligations vendues, entre le 1er et le 30 juin 2008, dont 81% placés auprès du public.
Selon les statistiques fournies par le P-DG de Sonelgaz, le nombre d’obligations souscrites par les personnes physiques et morales a atteint 1,17 million et a pratiquement doublé par rapport à l’emprunt obligataire lancé par Sonelgaz en 2005 (632 000 obligations). “Ceci démontre l’intérêt porté à ce type de crédit devenu en Algérie une alternative aux autres procédés d’épargne”, a expliqué M. Bouterfa soulignant que “lorsque le grand public trouve un terrain de confiance, il s’y engage”. Le plus fort taux a été enregistré dans la wilaya d’Alger avec 61%, suivi d’Oran (19,4%), Sétif (5,6%) et Tizi Ouzou (3,41%). Les fonds levés contribueront, faut-il le préciser, à financer une partie d’un important plan d’investissement, d’un montant de 187,5 milliards DA, qui permettra non seulement de répondre à la demande croissante en énergie, mais aussi d’améliorer la qualité de service au citoyen. Sur ce montant, 81 MDA seront financés à travers les crédits bancaires, 35 MDA par Sonelgaz, 30,5 MDA par l’État et 30 MDA par l’emprunt obligataire.
source : Liberté
Cette dernière sera opérationnelle vers la fin de l’année 2008. Ce sont des opérateurs indépendants qui peuvent évoluer et dont le capital peut être ouvert. La demande actuelle se situe entre 6 000 et 6 400 MW sur le réseau interconnecté du pays. Les capacités installées sont estimées à 7 000 MW alors que les réserves sont relativement faibles par rapport à ce qu’elles devraient être. Sonelgaz doit développer son réseau de transport et le gérer suivant les meilleurs standards. Quant au segment de la production, des efforts doivent être consentis pour pouvoir ramener le parc de Sonelgaz à rivaliser de façon concurrencée avec les nouveaux investisseurs qui viendront avec des moyens modernes et performants investir dans ce domaine.
Concernant l’emprunt obligataire, M. Bouterfa s’est félicité de la “confiance placée en Sonelgaz” par le grand public. Le groupe Sonelgaz a levé un montant de 30 milliards de DA répartis en 6 millions d’obligations vendues, entre le 1er et le 30 juin 2008, dont 81% placés auprès du public.
Selon les statistiques fournies par le P-DG de Sonelgaz, le nombre d’obligations souscrites par les personnes physiques et morales a atteint 1,17 million et a pratiquement doublé par rapport à l’emprunt obligataire lancé par Sonelgaz en 2005 (632 000 obligations). “Ceci démontre l’intérêt porté à ce type de crédit devenu en Algérie une alternative aux autres procédés d’épargne”, a expliqué M. Bouterfa soulignant que “lorsque le grand public trouve un terrain de confiance, il s’y engage”. Le plus fort taux a été enregistré dans la wilaya d’Alger avec 61%, suivi d’Oran (19,4%), Sétif (5,6%) et Tizi Ouzou (3,41%). Les fonds levés contribueront, faut-il le préciser, à financer une partie d’un important plan d’investissement, d’un montant de 187,5 milliards DA, qui permettra non seulement de répondre à la demande croissante en énergie, mais aussi d’améliorer la qualité de service au citoyen. Sur ce montant, 81 MDA seront financés à travers les crédits bancaires, 35 MDA par Sonelgaz, 30,5 MDA par l’État et 30 MDA par l’emprunt obligataire.
source : Liberté