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C’est sur un air de baroud que la semaine culturelle de Ghardaïa a débuté ce mercredi 2 juillet, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Pour cet événement qui s’est étalé jusqu’au 5 du même mois, un riche programme a été concocté pour les citoyens de la wilaya, qui découvriront les majestueux ksour du Oued M’zab. A cet effet, les visiteurs ont programmé des conférences sur la culture orale du M’zab et les animations des troupes folkloriques qui se sont déplacées dans plusieurs localités de la wilaya.
A l’ouverture de cette semaine culturelle, les présents à la Maison de la culture de Tizi Ouzou ont eu l’agréable surprise de découvrir les danses des troupes Aghlan et la zorna de Sidi Djaber. Les danses ponctuées par des tirs de baroud qu’ils appellent L’fazaâ ont égayé les présents.
La journée du jeudi, la Maison de la culture a vu la présentation de deux conférences. La première ayant focalisé sur les arts plastiques de la région du M’zab, animée par Brahim Merdoukh tandis que la seconde qui a eu comme thème, «l’expérience de la poésie d’expression amazighe à Ghardaïa» a été animée par Salah Trichi. Durant la même journée, et pendant que la délégation effectuait une visite au niveau du barrage de Taksebt et au musée El Moudjahid, la troupe folklorique de la zorna de Sidi Djaber de Guerara animait un spectacle à la Maison de la culture devant un public ébloui et enchanté.
Vendredi, la ville côtière de Tigzirt a accueilli sur son sable marin les troupes de musique du Grand Désert. C’est un beau mariage de couleurs bleu méditerranéen avec le rouge du Sahara, que réalisa la troupe folklorique de la Djaouhara Samra. Durant la même journée, des poètes de la région de Ghardaïa ont animé des récitals au niveau de la Maison de la culture.
Une autre sortie est prévue dans la région de Tizi Rached où les troupes folkloriques égayeront les habitants qui auront l’occasion de changer de décor.
Changer de décor, c’est, en effet, le mot car il est également à signaler que pendant l’ouverture de cette semaine culturelle, le baroud des troupes folkloriques a fait croire, à bon nombre de citoyens de la ville, à des accrochages.
Dans les alentours de la Maison de la culture, les citoyens s’interrogeaient sur l’origine des tirs. Il est vrai que la ville de Tizi Ouzou est longtemps restée éloignée des fêtes et des moments de liesse. Les attentats en pleine ville étaient leur seul quotidien. Ainsi, durant une semaine, les couleurs du Sahara de Oued M’zab illumineront celles du Djurdjura, longtemps restées ternes en raison de l’insécurité ambiante.
Par L'Expression
A l’ouverture de cette semaine culturelle, les présents à la Maison de la culture de Tizi Ouzou ont eu l’agréable surprise de découvrir les danses des troupes Aghlan et la zorna de Sidi Djaber. Les danses ponctuées par des tirs de baroud qu’ils appellent L’fazaâ ont égayé les présents.
La journée du jeudi, la Maison de la culture a vu la présentation de deux conférences. La première ayant focalisé sur les arts plastiques de la région du M’zab, animée par Brahim Merdoukh tandis que la seconde qui a eu comme thème, «l’expérience de la poésie d’expression amazighe à Ghardaïa» a été animée par Salah Trichi. Durant la même journée, et pendant que la délégation effectuait une visite au niveau du barrage de Taksebt et au musée El Moudjahid, la troupe folklorique de la zorna de Sidi Djaber de Guerara animait un spectacle à la Maison de la culture devant un public ébloui et enchanté.
Vendredi, la ville côtière de Tigzirt a accueilli sur son sable marin les troupes de musique du Grand Désert. C’est un beau mariage de couleurs bleu méditerranéen avec le rouge du Sahara, que réalisa la troupe folklorique de la Djaouhara Samra. Durant la même journée, des poètes de la région de Ghardaïa ont animé des récitals au niveau de la Maison de la culture.
Une autre sortie est prévue dans la région de Tizi Rached où les troupes folkloriques égayeront les habitants qui auront l’occasion de changer de décor.
Changer de décor, c’est, en effet, le mot car il est également à signaler que pendant l’ouverture de cette semaine culturelle, le baroud des troupes folkloriques a fait croire, à bon nombre de citoyens de la ville, à des accrochages.
Dans les alentours de la Maison de la culture, les citoyens s’interrogeaient sur l’origine des tirs. Il est vrai que la ville de Tizi Ouzou est longtemps restée éloignée des fêtes et des moments de liesse. Les attentats en pleine ville étaient leur seul quotidien. Ainsi, durant une semaine, les couleurs du Sahara de Oued M’zab illumineront celles du Djurdjura, longtemps restées ternes en raison de l’insécurité ambiante.
Par L'Expression